Le carburant de toute l’industrie nucléaire, civile ou militaire, c’est l’uranium. Ce minerai est naturellement présent dans le sous-sol de Faléa, dans la région de Kayes, au Mali.
Depuis plus de 50 ans, la France extrait l’uranium du sous-sol du Niger qui se trouve du coup au 4è rang mondial des producteurs d’uranium, derrière le Canada, l’Australie et le Kazakhstan. Le Mali est également l’un des pays les plus pauvres d’Afrique. Il occupe la dernière place de l’indice de développement humain publié par le PNUD (Programme de développement des Nations Unies). Si on ne connaissait pas la nature du capitalisme et de l’impérialisme, on pourrait parler de paradoxe. Mais à la lumière du marxisme, on parle de prédation.
Tous en danger de mort !
Pour chaque tonne de minerai d’uranium exploitable à Faléa, il faut compter jusqu’à 2000 tonnes de déblai radioactif rejetées dans l’environnement. Le radon, un gaz radioactif libéré lors de l’extraction du minerai d’uranium, rend malades les mineurs et les habitants autour du site. Le régime ATT avait sciemment sous-informé les populations locales des dangers du radon qui les exposeront à des dégâts irréversibles sur leur santé. Pourtant, plusieurs études et des organisations mettent en lumière les exactions qu’AREVA au Niger n’a jamais reconnues. L’extraction de l’uranium au Mali est un véritable poison pour la population. En plus des émanations de radon, cette extraction pompera et polluera de façon durable les nappes phréatiques, causant des dégâts considérables sur la santé des habitants. Cette pollution sera à l’origine d’environ 80% des maladies et d’un tiers des décès dans cette localité.
La violence économique
Malheureusement le mythe d’une meilleure répartition des richesses dans les mines au Mali continue à se perpétrer. En attendant, c’est le peuple malien qui trinque. S’agissant de l’uranium de Faléa, ce sera l’irradiation au radon pour les travailleurs, l’empoisonnement de l’eau et l’assèchement des nappes phréatiques pour les populations environnantes, la famine et la désertification pour l’ensemble du peuple qui, sans organisation de résistance, voit ses ressources pillées, son environnement détruit, ses fils et filles exploités et son avenir compromis. Cela pose évidemment la question de l’indépendance du Mali face à la puissance impérialiste occidentale qui pille les ressources du pays, exploite ses salariés, souille son environnement, le tout sous protection des autorités maliennes.
La multinationale qui s’implantera à Faléa n’est pas une simple société d’exploitation de l’énergie nucléaire, c’est une véritable machine de guerre, l’un des piliers de l’impérialisme occidental à travers le monde et, dans ce cas précis, un fléau pour le peuple malien qui est pourtant assis sur bien d’autres richesses naturelles. L’impérialisme français et son gouvernement ont toujours défendu la sacro-sainte indépendance énergétique de la France. Et la mine d’uranium de Faléa est le prix réel de cette indépendance dont la note est toujours assumée par les pays écrasés. L’indépendance énergétique révèle aussi une vraie dépendance au minerai, ressource non renouvelable par excellence, qui force la France à une fuite en avant sans fin et à l’escalade de la violence et de l’exploitation pour extraire et garder la main mise sur le précieux minerai. Le nucléaire n’a aucune perspective d’avenir si ce n’est la perpétuation de la barbarie.
Les populations du site de ce futur monstre ont du mal à comprendre comment l’ancien Premier ministre, Modibo Sidibé, et l’ex-ministre des Mines, Aboubacar Traoré, ont pu signer ou même laisser passer un tel projet sans aucune information auprès de ces populations.
Ces habitants ne comprennent pas pourquoi, même après avoir été prévenus des graves dangers de ce projet, le gouvernement Modibo Sidibé s’était obstiné à vouloir le maintenir coûte que coûte, sur le papier s’entend. Parce que la réalité d’une telle installation, elle, n’est pas améliorable : l’uranium, quoi qu’on fasse, ça explose et ça occasionne la radiation.
Jean Pierre James
Du grand nimporte quoi le radon est de partout sa se trouve vous en avez chez vous c’est un gaz qui est produire par la terre donc sa fait que si vous avez une cave, un sous sol et qu’il soit mal aeré et vous en aurez… Avant de faire des reportages ou des article renseignez vous pour de vrai sur cette belle energie et parlez vous de la pollutions des sites chimiques, des exploitations de petrole etc qui eux sont bien pire et que le lobby et bien pire que celui du nuc !!!
@ Lilnat…
Tel obscurantisme est signe d’un endoctrinement ou d’un cynisme partisan à toute épreuve. Une simple recherche sur la toile devrait suffire aux sceptiques de lever une grande partie de leur doute quant à la véracité de la dangerosité du radon émit par l’extraction minière de l’uranium.
La répétition étant le meilleur des conditionnement, vous devriez donc entamer un long battage de vos élucubrations infondées afin que les plus faibles vous suivent.
Cheers
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