Les organisations partenaires de WSM (incluant les organisations mutualistes, les acteurs de l’économie sociale, les syndicats et autres mouvements sociaux) pour développer les services ; les actions politiques au niveau zonal et national pour influencer les décideurs ; le renforcement des capacités des partenaires et leurs réseaux pour développer les services de qualité et mener des actions de plaidoyer efficaces sont les trois volets importants du programme concernant cette stratégie d’extension de la protection sociale, a indiqué Uzziel TWAGILIMANA de la solidarité Mondiale. Selon lui, il faut que les réseaux sociaux partenaires s’approprient mieux du financement de la protection sociale basé sur les performances et échangent sur la manière dont elles sont menées dans leurs différents pays et dans la zone UMOA, du degré d’implication des mouvements sociaux, l’articulation de ces stratégies avec les mouvements sociaux, en vue de tirer des enseignements pour les programmes et stratégies actuelles ou à venir. Pour sa part, Mme Kouyaté Goundo Kamissoko, Conseillère technique au ministère de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord a expliqué l’expérience malienne en matière de protection sociale, depuis le plan adopté en 2002 et les résultats obtenus. Selon elle, avec l’appui de nos partenaires de l’OMS et l’UNICEF, divers chantiers ont été ouverts au Mali à savoir : l’élaboration de la politique nationale de financement de la santé qui est en cours d’adoption, l’étude portant sur le panier des soins dans le cadre de la mise en place de la couverture universelle ; l’étude portant sur le panier des soins, dans le cadre de la mise en place de la couverture maladie universelle ; l’étude sur les financements innovants. L’autre défi pour elle, reste la couverture de la mutualité des populations des secteurs informels et agricoles dans tous les pays. Selon elle, le Mali est parti prenant de tout le processus de la mise en place de l’assurance-maladie universelle.
Fakara Faïnké