Excédée par la dépravation des mœurs : La jeunesse de Tombouctou s’en prend aux bars et cabarets

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Tout est parti de la découverte la Grande Mosquée de Djingarey Ber d’un sac-à-dos dos rempli de bouteilles de bière et de ces sachets d’alcool qui pullulent depuis quelques temps dans la Grande mosquée  de Djingarey Ber. La découverte insolite et triviale a tout de suite déclenché une réunion des jeunes des quartiers Djingarey Ber et Hamma-Bangou qui a visiblement débouché sur l’idée de s’en prendre violemment aux bars et cabarets de la ville. Les différents temples de Bacchus dans la ont été les cibles d’un saccage sans précédent dans la Ville des 333 Saints et transformés en véritables champs de ruines par la jeunesse furieuse ainsi que par une population de plus en convaincue par les explications métaphysique des malheurs qui s’abattent sur leur cité depuis la crise de 2012.

De quoi révolter la masse et l’inciter à bruler et à casser, donnant du coup l’occasion à quelques vandales malintentionnés de profiter de la mêlée. Parmi les établissements victimes de la furie indite figurent ‘La Terre’, un bar situé à 200 mètres de la Foire-Yobou en face de la boulangerie DGF, et deux autres dont le Night-Club ‘Kalemé’ du quartier Hamma-Bangoudernier. Un autre cabaret tenu par une dame à Djingarey Ber en a fait également frais surtout qu’il est accusé d’abriter en même temps une maison-close. S’y ajoute un autre restaurant installé au cœur de la Maison des Artisans et qui s’est attiré la foudre juvénile parce que le tenancier passe pour le détenteur d’un dépôt d’alcool dans le quartier périphérique d’Abarajou où un autre débit dénommé le  ‘’Coin de Baba Toubabou’’ n’a pas été épargné.

La série se serait certainement beaucoup plus rallongée si la Police n’était pas intervenue pour disperser les émeutiers par des tirs de sommation. Quant à la Mairie, elle est selon nos sources occupée depuis hier à recenser l’ampleur des dégâts subis par les promoteurs de bar-restaurants et de cabarets. À noter que dans l’imaginaire populaire ils sont pris pour responsables des proportions inédite de la dépravation des mœurs dans une ville les vertus traditionnelles sont complètement bousculées par l’incursion des comportements d’ailleurs. Il nous revient que même sur le chemin de l’école, jeunes filles et garçons partagent les sachets de liqueur qui joncent désormais les dunes de sables et artères  de Tombouctou.

La Rédaction

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