Endettés jusqu’au cou.

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F CFADe Kayes à Kidal, c’est la misère. Dans certaines localités où il ya assez de banques, le pauvre salarié en mal de dettes, ne sachant que faire change de banque. C’est le rachat. Content un certain temps, c’est la rechute, l’aggravation de la misère car on finit par se rendre compte que toutes les banques sont les mêmes : Tout est intérêt et rien n’est donné gratuitement. La misère de beaucoup de nos salariés s’est vite aggravée encore avec le contrôle physique Payés sur billettage, mauvais jongleurs, certains n’ont pas reversé leur salaire à la banque et se sont exposés à la furie dévastatrice des banquiers. Le fonctionnaire malien ou du moins le salarié malien vit toujours dans l’angoisse et se dit toujours : « De quoi demain sera-t-il fait ? » Surendettement sur endettement, criant toujours haro sur le banquier qu’il croit l’avoir trompé. Que peut-on lire dans ce qu’un banquier dit même les « je connais tout » que sont les enseignants sont noyés dans leurs propos.

C’est dommage de voir, ces chefs de famille, ces vieux et vieillards se morfondre les jours de salaire, tapis sur eux-mêmes comme des mendiants demandant l’aumône devant les concessions. Terrible que de revoir que beaucoup ne maîtrisent même pas la situation de leur compte. Que peut-on maîtriser quand tout vous échappe ?

En tout cas, pour beaucoup, le jour du calvaire c’est le jour des salaires car leur situation rappelle bien cette fable de la fontaine « la mort et le bûcheron ». Qu’à cela ne tienne, il ya lieu de faire l’autocritique pour situer toutes les responsabilités. IL faut une certaine prise de conscience pour s’imposer une certaine rigueur, une organisation financière. Ce n’est pas facile avec la maigreur des salaires et le coût élevé de la vie. Mais que faire, il faut savoir regarder la réalité en face pour préserver son honneur et sa dignité.

  1. Yérélé

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3 COMMENTAIRES

  1. EN LISANT CET ARTICLE, J’AI CRU UN MOMENT QU’IL S’AGISSAIT DE MOI SEUL; DONC NOUS VIVONS LES MEMES REALITES.

    TROIS RACHATS DE PRET, TOUJOURS LES MEMES PROBLEMES, EH DIEU, VIENT NOUS EN AIDE SINON CA VA PAS DU TOUT.

    AU 31/03/2015, DEJA POINT D’ECONOMIE????
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    😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥

  2. walahi je sais can mm que le salaire malien a ete tjr inferieur au salaire des pays voisins or nous exportons et importons de ces pays la …sinon les casse tete et d abord le loyer ensuite les denrees de premieres necessite riz mil etc…l assemblee nationnale segalaise a votee une loi sur la dimunition du prix du loyer …q attend celle du mali????? vraiment on souffre deh nous malien moyen …. 😯 😯

  3. Mr le journaliste ns vivons dans une societé de consomation ou les banques font leur shopping en proposant leurs produits allechant et hop le tour est jouer . Vs savez ici avec la solidarite mutuelle on s’en sort , dans les pays devellopés c’est le suicide ou la clauchardisation

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