Malgré l’engagement du gouvernement malien pour l’ouverture des classes pour l’année scolaire 2015-2016 dans le nord du pays, 282 écoles sont toujours fermées dans le nord et le centre à cause d’insécurité. À la fin de l’année scolaire 2014- 2015, ce chiffre était de 454 écoles.
Selon le Cluster éducation, le bilan de la rentrée scolaire 2015-2016 au Mali fait état de 282 écoles toujours fermées dans le nord et le centre du pays en raison notamment de l’insécurité et de l’absence des enseignants soit 17% du nombre total d’écoles dans les zones affectées par l’insécurité. À la fin de l’année scolaire 2014- 2015, ce chiffre était de 454 écoles.
Cette amélioration a été possible grâce aux efforts du gouvernement et de ses partenaires en éducation, notamment à travers une série d’activités telles que : l’organisation de sessions régionales de dialogue inclusif, l’organisation de sessions locales de concertation avec les collectivités, les autorités éducatives, et les associations de femmes et de jeunes, la distribution de matériel scolaire, la formation des enseignants, etc.
Les principales avancées sont notées dans les régions de Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao. L’accès à l’éducation reste un défi à Kidal où l’ouverture des écoles et la reprise des cours demeurent un défi dans de nombreuses localités.
À la date d’aujourd’hui, seule une douzaine d’écoles (y compris les médersas) fonctionnent sur un total d’une soixantaine dans la région. Quelques 3 170 filles et garçons ont actuellement accès à des apprentissages comparativement à un nombre d’élèves estimé à 7 710 avant la crise. Les cours sont actuellement dispensés par 55 enseignants avec un ratio de 58 enfants par maître dont la plupart sont des volontaires. Aucune activité éducative n’a pu démarrer dans les cercles d’Abeibara et Tin-Essako. L’accès limité des acteurs humanitaires à la région de Kidal reste un frein majeur aux interventions de soutien à l’éducation des enfants.
Y . Doumbia