Depuis la tenue de la session extraordinaire du Conseil municipal sur convocation de vingt conseillers sur vingt et neuf, la tension est vive à l’hôtel de ville entre le maire, M. Sadou Diallo et son conseil. Le courroux des conseillers est survenu sur la gestion du maire.
L’ordre du jour étant la gestion du maire, celui-ci en vrai démocrate a fait la genèse de la gestion des fonds collectés et pour la reconstruction du marché comme les 40 tonnes de riz donné par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) dans le cadre de la collaboration pour le nettoyage de la cité des Askia contre le quel des vivres sont donnés aux exécutants. Les débats ont été houleux, voire tendus si l’on en croit nos informations. En réalité certains conseillers pensaient que le maire Sadou gérait de façon opaque la mairie sans les rendre compte. Ce que l’intéressé en démenti en expliquant preuves à l’appui que tous les fonds collectés depuis son arrivée à l’hôtel de ville, ont été géré de façon transparente. Pour preuve, les 30 millions donnés par l’Etat pour les commerçants sinistrés du marché ainsi que tous les dons, ont été remis aux intéressés. En réalité, il y a certains conseillers qui sont manipulés par certains de l’ADEMA et non les moindres afin de déstabiliser le PDES car, le conseil est composé de conseillers du PCR, deuxième formation politique avant l’URD qui s’est fondu dans le PDES ainsi que Sadou H. Diallo et ses camarades de telle sorte que de nos jours selon un observateur avisé, l’ADEMA est en perte de vitesse et risque même disparaître dans la cité des Askia grâce à la montée des amis du Président ATT. En clair, le PDES fait peur et ratisse large dans toute la région de Gao sauf chez les héritiers de Firhoun « drivé » par l’honorable Bajean. C’est la raison pour laquelle il lui créer des misères à travers ses élus. Au moment où nous bouclons cette édition, l’administration est à pied d’œuvre pour emmener les uns et els autres à éviter une crise inutile à la mairie. Et l’infatigable Préfet de Gao, selon nos sources abat un travail énorme pour se faire.
B. Dicko