Mieux que ce que l’on savait de lui, la caravane de presse organisée le week-end dernier à l’intention des journalistes a permis de découvrir sans complaisance les réalisations socioéconomiques de l’élu pour sa circonscription
Désigné le bâtisseur par les siens, l’honorable Mamadou Diarrassouba est le député le plus proche de sa circonscription électorale. Le pacte qui le lie avec la population de Baniko n’a d’autre secret que son attachement à son terroir, sa vocation à être au cœur des actions de développement. Le combat que mène l’homme pour son cercle, les réalisations qui lui sont attribuées et les témoignages portés sur lui en disent plus et font dire aux habitants dans certaines localités que l’Etat central existe à travers ses actes. Et il ne manque jamais d’initiative pourdonner de la visibilité aux défis et enjeux de son cercle.
C’est dans cette optique que du 12 au 15 janvier 2018, il a organisé, en collaboration avec sa base politique, une caravane de presse pour constater de visu les actes posés à travers tout le cercle.
En effet, très conscient et bien inspiré de sa mission de député, l’élu du RPM à Dioïla a, à son actif, plusieurs réalisations socioéconomiques à impact rapide, seul ou en partenariat avec des ONG faisant la fierté des siens et les sources d’inspiration pour les hommes politiques, proches comme rivaux, locaux comme au niveau national.
Son intervention concerne tous les domaines de développement : éducation, santé, habitat, infrastructure, entre autres.Ainsi, sur le plan des infrastructures sociales de base, l’on note la réalisation des centres de santé communautaires, des mosquées, des logements sociaux, pour la plupart réalisées grâce à l’appui de certains partenaires, notamment l’ONG Al Farouk, qui ont cru à sa pertinence. A Bouya, un village situé à quelques 33 km de Dioïla, en direction de Massigui, il avec l’appui de l’ONG Al Farouk, il a construit un Cscom et une mosquée au grand soulagement des populations de cette localité.
Selon les témoignages même de l’imam Abdoulaye Sékou Diarra, le lieu de culte qui s’est écroulé plusieurs fois a finalement été reconstruit en dur et équipée de kit solaire grâce au député Diarrassouba et ses partenaires. Pour le représentant du chef de village, des enseignants ont été recrutés et payés régulièrement, des kits scolaires installés pour l’apprentissage des enfants. Quelques km plus loin, les mêmes conditions sont créés dans le village de N’Golobougou.
Aussi, l’on note la construction des Cscom de Togo, de Mansara, Séguéla, Bouya en passant par les mosquées de Dioïla, Bouya, Mansaraet plusieurs autres localités des arrondissements de Béléco, Fana, Mena et Banco. S’y ajoutent les kits solaires et de sonorisation offerts aux centres de santé et mosquées de la localité. L’une des plus fortes remarques, c’est le projet de100 logements sociaux gratuits, une première dans histoire du Mali. Bâtis sur une superficie de 4 hectares, ces logements contribuent à la lutte contre la pauvreté et à l’essor de la ville.
Dans le village de Sanankoro-Kouloubadougou également, situé à 62 km environs de Dioïla, Mamadou Diarrassouba et ses partenaires ont doté le Cscom d’un kit solaire pour l’éclairage des lieux. A Séribila, en plus d’une contribution financière, l’honorable a contribué à l’équipement de la mosquée en matériel de sonorisation et de kit solaire. Même sentiment populaire à Mansara, à moins de 4 km de Massigui avec la réalisation d’un Cscom. A Séguéla, les populations ont exprimé leur reconnaissance, après la construction de leur centre de santé. Selon le chef de village, Seydou Haïdara, pour la première fois depuis l’indépendance du Mali, ses habitants ont su que l’Etat central pense à eux en apportant une solution à leurs problèmes de santé. Avant de s’engager à ne jamais abandonner leur député au profit de qui que ce soit.
Humble et modeste, l’intéressé lui-même dit n’avoir pas besoin d’être sollicité pour venir en aide aux populations de son terroir.
Très sensible aux besoins de cette localité, l’honorable Diarrassouba tient beaucoup au projet de bitumage d’un certain nombre de voies, notamment l’axe Dioïla-Massigui-Koualé, long de 140 km. Selon lui, il s’agit de la préoccupation principale des populations du cercle de Dioïla. A l’en croire, les études sont confiées au bureau Sira pour un montant de 500 millions de FCFA, mais estime qu’il faudra attendre l’hivernage.
Daniel KOURIBA