Le centre islamique de Hamdallaye a servi de cadre, le samedi dernier à l’assemblée générale ordinaire de la Coordination des Associations des Ressortissants et Sympathisants du Cercle de Dioïla (CARSYD). La cérémonie a été très riche en termes de mobilisation, tous les cadres, élus nationaux et locaux venant de cette contrée du Mali ont effectué le déplacement. Cette rencontre a été l’occasion pour la CARSYD de faire le point sur les réalisations faites, mettre à nu les difficultés auxquelles les 23 communes du cercle de Dioïla sont confrontées. Il visait aussi de faire des recommandations afin d’harmoniser les initiatives et coordonner les efforts pour un développement durable. La présence de personnalités telles Moussa Sinko Coulibaly, Mohamed Salia Sogona, Koniba Sidibé, le président du conseil du cercle, le préfet, les maires et députés, a été salué par l’assistance.
Mis sur fonds baptismaux en 2012, la CARSYD est un regroupement des organisations de la société civile activement impliquées dans le domaine du développement communautaire. Elle s’appuie sur la participation active et l’engagement concret de ses membres dans la mise en œuvre des activités à pour l’atteinte de ses objectifs à savoir, la gestion durable des ressources et potentialités du cercle de Dioïla pour son développement. La CARSYD est composée d’un bureau de 35 membres dont 04 femmes.
Tour à tour, les différents intervenants, comme Mody Sidibé, Dossotié Zoumana Coulibaly de la CARSYD Dioïla, Adama Mariko le président conseil du cercle, Tiékoura Traoré, représentant des maires du cercle de Dioïla, Mamadou Konaté, maire principale de Dioïla, Mahamadou Diarrassouba, député ainsi que le représentant des jeunes ont tous prôné l’union pour une contribution fructueuse au développement socio-économique et culturelle du cercle de Dioïla. Pour cela, diront-ils, il faut une vision et un objectif communs.
Pour Sory Koné, la CARSYD vise à contribuer à l’orientation des projets ou activités de développement du cercle afin d’influencer positivement les politiques et les pratiques. Il s’agit, pour lui, de préserver et renforcer les liens de fraternité et de solidarité. Il a mis l’accent sur l’engagement de son organisation pour le mieux vivre des populations des 23 communes du cercle de Dioïla. A ce titre, le président de la CARSYD a sollicité à l’assistance la construction d’un lycée et un internat à Dioïla. Il n’a pas aussi manqué de dire que le cercle de Dioïla est une vaste zone fertile et propice à l’agriculture. Ainsi, il a demandé à l’Etat de penser à l’aménagement des terres cultivables (rizicoles, maraichères) etc.
M. Sory Koné, président de la CARSYD, a cité quelques difficultés auxquelles la CARSYD est confrontés à savoir, la faible motivation des cotisations et des ressortissants autour de la coordination, ainsi que la faible participation à certains aux réunions mensuelles.
Le secrétaire général de l’association, M. Siaka Sidibé, son intervention a porté sur le rapport d’activité et la motivation de la mise en place de ladite coordination. Selon lui, les actions réalisées sont les actions de solidarités, l’élaboration d’un programme d’activités, la confection des cartes de membres, des dépliants, l’obtention d’une fréquence de station radio FM, l’élaboration d’un outil de collecte d’identification des ressortissants du cercle sur l’ensemble du territoire.
Aux dires de M. Sidibé, suite à la mise en œuvre de la décentralisation, les ressortissants des 23 communes se sont organisés en associations d’appui et de soutien, chose qui a abouti à la création de la CARSYD. C’est avec fierté que M. Sidibé a annoncé bientôt l’installation d’une radio Fm par la CARSYD pour le plaisir des oreilles des populations du cercle de Dioïla. Pour terminer, il a formulé des vœux de réussite, d’entente, de courage et d’entraide pour tous les ressortissants de « Baniko ».
Les participants ont recommandé la consolidation les acquis afin de faire face aux nombreux défis qui interpellent en matière de développement du cercle de Dioïla, l’Incitation des membres à payer les cotisations statutaires, la sensibilisation des membres du bureau à participer davantage à la vie de la coordination, l’ identification d’autres sources de financement des activités de la coordination, l’initiation des actions de renforcement de capacités des animateurs de la coordination à la vie associative.
Mariétou Konaté