C’est le samedi 31 mars que s’est tenue l’assemblée populaire sur le suivi citoyen de la gestion communale la mairie de la Commune rurale de Sébougou. Organisée par le Consortium Enda-Mali et Case-Sahel, cette activité a mobilisé plus d’une cinquantaine de personnes issues des associations partenaires. L’objectif visé était d’impliquer les femmes et les jeunes dans la gestion de la commune.
Quand nous regardons autour de nous, nous nous rendons compte que la participation des femmes et des jeunes dans la gestion de la Commune notamment dans le suivi des élus demeure faible. Alors que le suivi de la gestion communal est une obligation et cela fait de chacun de nous un citoyen modèle.
Pour impliquer davantage ces deux couches dans la gestion de la Commune, Enda-Mali et Case Sahel se sont donné la main avec l’appui financier du Royaume des Pays-Bas pour exécuter ensemble le projet développement d’un environnement favorable à la participation citoyenne dans la Commune de Sébougou. La commune de Sébougou compte plus de soixante-dix associations, mais le projet travaille avec 23.
Contrairement aux Communes de Pelengana et Ségou, les autorités municipales ont brillé par leurs absences.
Apres avoir parlé longuement sur le projet et ses objectifs, Nabila Youssouf Koné le chef de projet du consortium Enda-Mali Case Sahel a invité les leaders qui ont bénéficié de la formation sur le suivi, à restituer les acquis à l’assistance.
C’est ainsi que Mme Maïga Fatoumata Gadiaga et Amadou Konaté ont présenté le Code des collectivités territoriales et ont exhorté tout le monde à participer aux rencontres des élus, à être présent pour les restitutions, à participer à l’élaboration du PDSEC et de suivre de près la gestion de la Commune.
Des échanges entre les leaders et les autres membres des 23 associations ont mis fin à cette fructueuse rencontre.
Dioro Cissé
COMMUNE URBAINE DE SEGOU
Une assemblée populaire pour inciter au suivi citoyen
Après l’étape de Pelengana la cour de la mairie de Ségou a servi de cadre le Samedi 31 mars une assemblée populaire sur le suivi citoyen de la gestion communale. Initiée par le consortium Enda-Mali et Case Sahel sur financement de l’ambassade des Pays-Bas, était présent le maire et ses conseillers, les chefs de quartiers et les nombreuses associations partenaires.
Le suivi citoyen est un devoir de tout bon citoyen. Mais force est de reconnaître que nombreux sont ceux-là qui l’ignorent. Dans le souci de palier à ce déficite et pour impliquer davantage les citoyens dans le suivi des élus dans leurs travaux, Enda-Mali et Case-Sahel avec l’appui du Royaume des Pays-Bas, exécutent ensemble le projet Développement d’un environnement favorable à la participation citoyenne.
La Commune de Ségou compte 172 associations, mais le projet travaille avec les plus influentes qui sont au nombre de 23. Malgré la fine pluie qui arrosait la ville le maire, ses conseillers, les chefs de quartiers de Ségou et les 23 associations, tous ont honoré de leur présence pour suivre l’assemblée.
La cérémonie a débuté par les mots de bienvenue du représentant des chefs de quartier Oumar Togola. Il a exhorté les participants à suivre avec intérêt les différentes communications et de participer pleinement aux débats.
Ensuite l’animateur du projet Consortium Enda-Mali et Case-Sahel, Nabila Youssouf Koné a pris la parole pour expliquer brièvement le projet tout en mettant un accent particulier sur les objectifs qui sont, entre autres de contribuer à l’amélioration de la participation des femmes et des jeunes dans la Commune de Ségou et d’améliorer la participation des femmes et des jeunes aux mécanismes et instances de prise de décisions.
Mme Dembélé Néné Dembélé et Mohamed Diakité, des leaders ayant suivi les sessions de formation organisée tout récemment par Enda-Mali et Case Sahel, ont présenté le Code des collectivités territoriales notamment sur les articles 26,34 et 44 qui portent sur les droits et devoirs du citoyen. Des séries de questions réponses ont mis fin à l’exposé.
Le maire de la Commune urbaine de Ségou, Nouhoum Diarra, en clôturant les travaux à salué l’initiative d’Enda-Mali et Case-Sahel et le Royaume des Pays-Bas. « Ces genres d’activités renforcent considérablement la transparence des élus et créera un climat de confiance entre la population et les élus », a-t-il conclut.
Après la Commune de Ségou, ce sera celle de Sébougou qui abritera l’assemblée populaire.
Dioro Cisse