Le monde politique local était fortement agité à l’instar des autres villes du pays, à cause de la constitution des listes de candidatures. Sous couvert d’anonymat, notre correspondant rapporte que des divisions sont apparues au sein des formations politiques locales. Plus inquiétant, ajoute t-il, c’est l’apparition de l’appartenance ” ethnique ” parmi les candidats. Des notions de ” Maures “, ” Soninkés “, ” Etrangers ” auraient aujourd’hui vu le jour à Nara.
Mais, au même moment, la ville sainte de Dilly donnait un bel exemple de ” vivre ensemble ” avec la constitution d’une liste consensuelle. Notre correspondant indique, à ce propos, que les partis politiques de la Cité se sont réunis pour se repartir les vingt-trois (23) postes de conseillers dans une ambiance fraternelle. Une liste unique a donc été élaborée. Les délégués de partis ont avant tout reconnu les mérites du Maire sortant, Sékou Sidy Kane, fils du Chef spirituel Cheick Modibo Kane.
Selon notre source, les réalisations énormes de l’édile auraient largement plaidé en sa faveur. En plus des œuvres sociales, caritatives, Sékou Sidy Kane a bâti des centres de santé (au moins quatre), payé des salaires ou primes des agents, etc. Autant de raisons qui ont fini par convaincre les autres partis (PARENA, FARE, URD, UM-RDA) de se rendre à l’évidence.
Le Maire sortant, issu des rangs de l’ADEMA-PASJ, partait donc avec les faveurs des pronostics. Au moment où la classe politique nationale se décide pour un report des élections régionales et communales, et qu’à Nara-ville, les divisions familiales et les querelles de personnes jaillissaient, la cité sainte de Dilly donne le bel exemple. Toute chose qui aura été rendue possible grâce au concours des sages et de la bonne personnalité du Maire sortant, Sékou Sidy Kane.
B.koné
