Dans la région de Ségou, il existe une véritable polémique sur les salaires des enseignants des fonctionnaires des collectivités territoriales.
Sur les bulletins de salaires de beaucoup d’enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales, nombreux sont-ils à constater des irrégularités ci et là sur le traitement des salaires du mois de janvier, d’une commune à une autre, dans la région de Ségou. Si la période de la grève précédente de trois jours du collectif des syndicats des enseignants, a été coupée sur le salaire des enseignants grévistes, il faut dire que le montant coupé n’est pas le même dans toutes les communes ; il y a aussi le fait que le montant coupé sur le bulletin de salaire n’est pas le même en fonction de la somme virée dans les comptes bancaires. Qu’est ce qui explique tous ces désordres administratifs et financiers ?
Pour l’heure, il faut comprendre qu’il n’y’a aucune explication fiable à cette situation. Selon certains, la période de la grève a été doublement coupée sur leurs salaires. D’autres aussi avancent le fait que la période de grève coupée aurait été remboursée sur le net à payer du salaire. Une chose est sûre, certains enseignants sont dans une situation complexe. La période de grève s’évalue normalement à 13 000 francs CFA, mais malheureusement le manquant au virement, à leur niveau, va jusqu’à 30 000 francs CFA.
Cependant, il revient donc à chaque enseignant se trouvant dans cette situation de se lever et chercher à se régulariser. Pour ce faire, chacun devrait comprendre que ce sont des erreurs administratives qui peuvent arriver et qu’il n’ y’a aucune idée de magouille derrière tout ça. Dans un pays comme le Mali, de telles erreurs sont nombreuses.
Par ailleurs, il est temps de voir comment harmoniser la situation administrative des enseignants du Mali selon leurs classes et échelons quelle que soit la diversité des collectivités. Cela pourrait permettre aux intéressés de mieux comprendre leurs situations et les démarches à adopter à chaque fois que le besoin se fait sentir.
Daouda DEMBELE Source :
Le Démocrate Mali