Cercle de Nara : Questions de Développement

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Le 22 février 2017, s’est tenue la 11ème session du Comité local d’orientation de lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition (An5) de la cité. Le programme est financé par le Fonds Belge pour la Sécurité Alimentaire (FBSA). Les participants ont fait l’état des lieux, précisément de la mise en œuvre de la session du 4 août 2016 au cours de laquelle six recommandations avaient été formulées.

Les réalisations de ces recommandations furent exposées. A savoir, l’implication des services de l’Etat dans l’exécution du programme. Un appui financier  a été ainsi apporté au Service de l’Elevage à travers le PRODEZEM. Notons que le Fonds Belge pour la Sécurité Alimentaire a le même bailleur et ils travaillent que le Prodezam ensemble. L’on ajoute à cela la prise en compte des données des structures décentralisées de l’Etat.
Les participants à la session ont procédé à la présentation du programme qui, selon eux, est devenue désormais une habitude dans le cercle. Rappelons que le programme comprend cinq composantes, placées sous le leadership d’un partenaire et concerne 27 collectivités territoriales dont 16 à Nioro et 11 à Nara.
L’impact des objectifs fixés par le programme est bien sûr l’amélioration de la sécurité alimentaire. Une cartographie des réalisations du projet a été présentée à l’assistance.
La nouvelle méthode l’approche, GAR (Gestion Axée sur les Résultats), a été largement débattue et expliquée. Les résultats obtenus dans les différents volets du programme (Nutrition, Elevage, Points d’eau modernes, Banques de céréales, Microfinance, etc.) ont également fait débats. La création de 17 banques de céréales et de 11 cabinets vétérinaires ruraux attira l’attention.  Dans le domaine de la malnutrition, il a été constaté que 87% des enfants mal nourris sévèrement ont été pris en charge. Autres constats : la réalisation des forages et la réhabilitation des pompes d’eau modernes, l’appui aux collectivités territoriales,  l’apport territorial de la sécurité alimentaire, et dans le domaine de la communication, la réalisation d’un Magazine.
Le programme a cependant été confronté à un certain nombre de difficultés jusque – là. Notamment l’insécurité récurrente, les pesanteurs socio – culturelles, la faible coordination des actions des différents intervenants dans le cercle. Pour finir, les participants ont fait des recommandations fortes pour le reste du programme. Avec l’espoir que chacun s’y mettait et que si tout le monde œuvrait dans la même voie, le cercle de Nara entamerait un bond qualitatif.
B. KONE

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