En déperdition depuis un certains temps, cette culture Malinké a besoin d’être revisitée dans toute sa dimension.
Alarmés d’une situation qui risque de leur priver des repères de leurs aïeux, les Groupements des Femmes Manigala se sont regroupés en association pour valoriser la culture Malinké à travers une journée et soirée culturelle que ces femmes ont initiée le dimanche 14 janvier 2018 dans la localité avec le thème: « Préservation du patrimoine culturel manigala ».
A travers cette journée et soirée culturelle, il s’agissait pour ces groupements des femmes Manigala de fait connaitre et revisiter la culture Malinké dans toute sa diversité culturelle.
La dite cérémonie culturelle a enregistré la participation des groupes folkloriques issus de la localité accompagnés par des instruments traditionnels Malinké qui ont introduit le démarrage de la journée par des visites de courtoisie de l’ensemble des leaders locaux de Kéniéba.
Elle a permis à la population malienne en générale et à celle de kenieba en particulier, d’être mieux imprégnée du savoir-faire des Keniebiens en terme de culture autrement dit, un message de communion dont est porteur le Diankouran.
Selon les initiatrices « cette déperdition dont il est question aujourd’hui est due au contact de l’homme Malinké avec d’autres cultures. La présence de la culture occidentale en est pour beaucoup et s’explique par la fréquentation de l’école des blancs » dira un conservateur de ce réservoir culturel du Cercle.
A titre de rappel, le cercle de kenieba est une administration préfectorale forte de 12 communes rurales dont cette activité culturelle permettra sans doute de garder l’espoir de voir la culture Malinké se consolider et se renforcer.
Mamandou Magassa correspondant de kayesinfos à Kénieba
J’aime la culture malinke pour sa grandeure d’esprit, sa valorisation de l’etre humain et sa diplomatie tout terrain. Vraiment l’afrique perd sa culture et tombe en disgrace face a l’arabisation et l’occidentalisation… Que Dieu nous sauve de la confusion.
Un cercle rend vers le sectaire
” … Selon les initiatrices « cette déperdition dont il est question aujourd’hui est due au contact de l’homme Malinké avec d’autres cultures. La présence de la culture occidentale en est pour beaucoup et s’explique par la fréquentation de l’école des blancs » dira un conservateur de ce réservoir culturel du Cercle… ” … /// …
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La déperdition dont il est question aujourd’hui serait due au contact de l’homme Malinké avec d’autres cultures… Peut-être, au MALI, la culture Malinké, la culture Khassonké et leur langue respective se sont faites ou se font absorbée par un de leur dérivé, que sont les cultures Bambara.
En République sœur de GUINEE, la culture Malinké est supplantée par le SOUSSOU ( par le dialecte Soussou en tout cas ). Au SENEGAL, peu de Gens savent que le Septentrion du pays est en majorité composée de Malinké… Au Burkina et dans le Nord de la CÔTE d’IVOIRE, les populations d’origine Malinké sont appelées Dioula.
Est-ce qu’un jour le Malinké ne va pas devenir en Afrique de l’Ouest, ce que le Latin est devenu pour l’Europe, c’est à dire une langue méconnue… ?
Que la présence de la culture occidentale en serait pour beaucoup et s’expliquerait par la fréquentation de l’école des blancs… ? Là aussi je m’interroge ( c’est peut-être vrai ), les cultures de Communautés voisines qui ont pris le pas sur le Malinké, ont aussi été confrontée à la culture occidentale et ont fréquenté l’école des Blancs.
Pourquoi la culture Malinké est-elle tombée en disgrace au profit des autres cultures qui l’entourent… ?
Quand les Colons sont arrivés sur le Continent Africains, ils ont plutôt privilégié les Ethnies ou les groupes communautaires les plus organisées, les plus homogènes qui, parfois sont dirigés par un Clan ou par un Roi. Des Communautés dont l’unité ou l’unicité est symbolisée par un Chef reconnu et respecté. Or il se trouve que depuis l’éclatement de l’Empire Mandingue… Les Malinké se sont dispersés. Ils sont allés conquérir d’autres territoires, mais sans trop s’y imposer et fonder de véritables ” ETATS “…
Pour en revenir à l’article sur le Cercle de Kéniéba. Je dirais que Kéniéba et Bafoulabé sont deux Cercles les plus discrets de la Région de Kayes, pour ne pas dire de toutes les Régions du MALI.
Il n’y a quasiment jamais de manifestations culturelles d’envergure nationale. Pourtant deux des Cercles qui font la richesse du MALI avec les exploitations minières… Ces deux Cercles ne font jamais parler d’eux… Pourquoi… ?
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