Cercle de Kati : Ibrahim Mamadou Sylla continue avec sa mission de bons offices

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Dans l’optique de prouver que le travail bien fait dans le respect de la loi est dans l’intérêt de tout le monde et soigne l’image d’administration, d’une ville ou encore d’une cité,  Ibrahim Mamadou Sylla, nommé à la préfecture de Kati depuis 2006 ne ménage aucun effort pour changer et développer l’un des plus grands cercles du pays : Kati situé à quelques kilomètres de Bamako  est composé de 8 Arrondissements et 37 Communes (Kalaban-coro, Djalakorodji, Baguineda, Safo, Sabalibougou, Moribabougou, Titibougou, Kabalà, Sanakoroba, Banakoro, etc.) avec environ un million d’habitant. Les initiatives de M. Sylla ne visent autre chose que de rendre la vie agréable aux Katois et Katoises. Car « l’un de mes soucis principaux, c’est d’accomplir dignement et fidèlement ma mission », tient-il à rappeler avec la  devise « plus d’usurpation foncier dans mon cercle ».

Si Kati était un cercle stratégique difficilement maniable à cause de sa situation géographique, de la composition du personnel et des habitants, mais depuis 2006, la situation a totalement changé avec la venue Ibrahim M. Sylla à la commande de la préfecture. Et les témoignages de certains katois sont révélateurs des résultats obtenus par Monsieur le préfet. « le rêve est devenu une réalité. Dès l’arrivée de M. Sylla à la tête de la préfecture de Kati, notre vie quotidienne n’a cessé d’être de plus en plus agréable. A chaque fois, il y a rénovations et des réhabilitations. » a laissé entendre un citoyen de cette zone qui a voulu garder l’anonymat.

 

Très vigilant, stratégique et rigoureux, M. Sylla est venu à Kati avec un nouveau système et un organigramme bien défini et précis. Il s’agit tout d’abord du réaménagement physique et en profondeur de l’administration à travers son personnel et l’outil de travail afin de mettre dans de conditions idoines ses administrés. A cet égard, tous les bureaux ont été bien équipés d’ordinateurs et de climatiseurs (la salle d’entente dotée d’un poste téléviseur pour les usagers de la préfecture). Aussi, pour que la recherche des dossiers soit facile et rapide, tous les dossiers ont été informatisés. Poursuivant toujours dans la même vision, les travaux ont été départagés de telle sorte que chaque secrétaire a la responsabilité des dossiers d’un quartier. « Ce système nous permet de contrôler, de savoir la progression du travail et de reconnaitre les fautifs. Car, je n’hésite pas punir à chaque fois qu’il a une faute commise par mes employés » prévient le préfet Sylla.

 

 De plus, pour faciliter la tâche, beaucoup de sections ont été créées telles que le bureau d’accueil et d’information ou encore bureau d’entrée (qui est chargé non seulement à informer les usagers par rapport à leur dossier mais également, à leur donner des conseils tout en les orientant), la section domaniale, celle du contentieux, de vérification, de contrôle des transferts et une salle des archives. Cependant, pour la transparence financière, deux régies ont été créées. L’une s’occupe de recevoir les recettes engendrées par les différents services qui sont offerts aux usagers et la deuxième s’occupe des dépenses. Sans oublier la note de service qui détermine les prix des différents services de la préfecture. Cette ouverture a fait que les usagers ne sont plus obligés à suivre les dossiers qui ne traînent plus, soit 72 heures pour la signature compte tenu du volume des dossiers qui font que le préfet signe au bas mot plus de 300 dossiers par jour sans compter ses autres activités même durant le week-end parce qu’il est le seul habileté à les signer. « Cette stratégie a permis de mettre fin aux files d’attente que vous pouviez apercevoir en son temps. Les dossiers sont traités par ordre d’arriver », précise Ibrahim M. Sylla.  

La clé de la réussite

Selon le préfet, cette belle réussite au niveau de la préfecture de Kati s’explique par beaucoup de choses. Tout d’abord, l’amour du travail qui s’explique par des actes posés au nom de la préfecture. Egalement, la concertation, l’échange et le dialogue entre le préfet et les agents de son service, la tenue bihebdomadaire des audiences (mardi et jeudi) qui consiste à trouver une solution idoine aux différents problèmes de la population sans l’intervention de la justice. « Ce système permet de faire qu’il y est moins de problème foncier au niveau de notre tribunal. Chose qui fait que nous tissons de belles relations avec le tribunal de Kati. Nous essayons de mettre un peu le social dans le règlement des litiges. Et la plus part du temps, nous arrivons à trouver des solutions idoines aux différents problèmes sans l’intervention de la justice» se réjouit M. Sylla avant d’ajouter que « puisque j’ai la responsabilité de cette structure, je pense qu’il faut gérer les choses de sorte qu’il y est moins de problème au niveau de notre cercle et dans le tribunal ». Sans oublier la confiance que les autorités hiérarchiques placent en lui à cause de son parcours professionnel et son système de gestion politique au niveau des différents services au sein desquels il a eu à travailler. En outre, chaque année, le gouverneur dudit cercle leur permet de compléter leurs équipements. Cela, après avoir fait des propositions de budgets programme au niveau de la région grâce suite à l’étude des dossiers.

 

Chaque fois que la préfecture fait des lotissements, elle prévoit des frais de viabilisation au profit des collectivités territoriales. Ces frais leur permettent de faire des réalisations comme la construction des écoles, des caniveaux, des routes, des centres de santé, etc.

 

Les perspectives de la préfecture…

Par ailleurs, parmi les perspectives les plus immédiates de cette préfecture, le préfet envisage, tout d’abord, de voir comment informatiser le système d’archivage (un projet assez important qui  est en train d’être lancé). Aussi, le premier responsable de la préfecture de Kati veut bien voir l’agrandissement de son service dans un très bref délai, c’est-à-dire, construire un nouveau local plus grand et plus confortable pour la préfecture de Kati. Car, pour lui « nos locaux sont trop petits pour contenir les nombreux usagers qu’ils reçoivent quotidiennement. Et encore mettre davantage les personnels et les usagers dans de bonnes conditions ». Egalement, la préparation des élections générales de 2012 (Kati recèle plus de 1250 bureaux de vote).

 

Conscient que les élections de 2012 seront des élections très difficiles, la préfecture de Kati s’est donnée le temps de chercher les moyens pour mieux les préparer de façon transparente et étable. Pour M. Sylla, son département est en avance sur le chronogramme des élections prochaines. « Même si demain on va aux urnes, je peux le cercle est prêt pour y aller », a-t-il confirmé Ibrahim M. Sylla.

 

Les grandes réalisations de 2006 à nos jours

Chaque année, la préfecture bénéficie d’environ 300 millions FCFA de financement à travers les projets. Toutes choses qui font que toutes les sous préfectures du cercle de Kati ont été soient reconstruites ou réaménagés et équipés. Présentement, elle est en train de construire une route à travers la mairie de Kabala, des caniveaux en collaboration avec la mairie de Kalaban-coro. Avec le soutien de la préfecture, la mairie de Sanakoroba a pu clôturer cette année son stade. Aussi le dispensaire de Banakoro a été construire grâce à l’appui de la préfecture. « Je travail avec les moyens que je créé moi-même. Je suis venu en mission à Kati et je fais mon travail convenablement comme la loi me l’exige.  Par rapport aux moyens, ils ne sont pas de l’Etat directement, mais du cercle de Kati  avec la vente des parcelles, etc.», a précisé M. Sylla. Par ailleurs, la préfecture apporte également son soutien en matière de sécurité de Kati (les brigades de recherche de gendarmerie, les commissariats de polices, la garde nationales, l’armée, etc.). De plus, c’est à la demande de la préfecture que la Protection civile est présente à Kati. Aussi, chaque fois qu’il des inondations dans le cercle de Kati, la préfecture apporte sa contribution aux sinistrés (don de céréales, eau de javel, etc.), donc une gestion à la fois rigoureuse, mais aussi et surtout très humanitaire.

 

Bintou Danioko

 

 

 

 

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