CCB : Coalition pour le développement de Bourem

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Dotée d’un plan d’action, la Coalition pour la Commune de Bourem (CCB) entend  mobiliser 30 millions F CFA pour sa réalisation au bénéfice du développement de la circonscription.

Les leaders de la Coalition pour la Commune de Bourem (CCB) ont rencontré la presse ce dimanche pour s’expliquer sur  les objectifs de leur rassemblement. Et pour atteindre le but assigné, ils entendent mobiliser 30 millions F CFA.

La conférence de presse était animée par le président de la CCB, Djibrila Youssouf Maïga, entourés de son secrétaire général, Cheyi Haïdara, du secrétaire aux relations extérieures, Abdoul Kadri Zeynou, et d’autres membres de la Coalition, sous le haut parrainage de l’honorable Haïdara Aïssata Cissé dite Chato.

A en croire le président de la CCB, différentes activités sont programmées au cours de l’année 2018 : une mission à Bourem pour sceller un partenariat avec le Conseil communal et la société civile locale, l’élaboration d’une monographie de Bourem, une “Nuit de Bourem” à Ségou pour magnifier ce que les deux villes ont en commun et dans le but de rechercher un jumelage entre les deux communes, une mission au Ghana pour mettre à contribution la diaspora dans l’exécution du plan d’activités, la participation à des rencontres de sensibilisation pour la paix, la réconciliation, le vivre-ensemble et la prévention des conflits, etc.

Pourquoi une “Nuit de Bourem” à Ségou ? En réponse, Djibrila Youssouf Maïga a fait remarquer que des liens forts unissent les deux communes. Suivant ses explications, l’un des fils de Bourem, Attaher Maïga a été député élu à Ségou.

En prélude à la réalisation du barrage de Taoussa, le secrétaire aux relations extérieures de la Coalition dira que le choix de Ségou n’est pas aussi fortuit. Il s’agit, pour lui, de mettre en contact les agriculteurs des deux communes pour qu’ils échangent des expériences agricoles.

Bourem et Ségou partagent les mêmes réalités agricoles avec la présence du fleuve Niger, a-t-il fait savoir, estimant que les paysans de Bourem peuvent expérimenter la maîtrise d’eau et la construction de digues pratiquées par ceux de Ségou pour un meilleur rendement agricole.

La marraine, Haïdara Aïssata Cissé dite Chato, a  laissé entendre que l’heure est au réarmement moral des populations et indiqué que la reprise des activités de la Coalition est un bon exemple pour la paix et la cohésion sociale.

A. M. C.

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