Caravane de presse Assep-Canam à Kayes : L’enroulement biométrique des assurés au menu des échanges

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Caravane de presse Assep-Canam à Kayes : L’enroulement biométrique des assurés au menu des échanges

Le partenariat entre l’association  des éditeurs de presse privée (Assep) et la Caisse nationale d’assurance maladie (Canam) est au beau fixe. Après les étapes de Ségou, Sikasso et Koulikoro dans les années précédentes, les deux partenaires  viennent d’organiser du 7 au 8 juillet une caravane de presse à Kayes. L’objectif est de donner des explications aux  populations au sujet des nombreux atouts que représente l’assurance maladie obligatoire (Amo) en général et de l’enroulement biométrique des assurés en particulier, et surtout son impact sur la réduction de la fraude.

 La cérémonie d’ouverture de cette rencontre de Kayes entre les journalistes et la Canam sur l’enroulement biométrique a été présidée par le représentant du gouverneur de Kayes, Cheickna Moulaye Baba, en présence du représentant du Directeur général de la Canam, Oumar Thiérno Sangaré, du représentant du maire de la commune urbaine de Kayes, Mahamadou Diallo, et du président de l’Assep, Birama Fall.

Dans son discours, le représentant du Directeur général de la Canam, Oumar Thiérno Sangaré, a rappelé que nul n’ignore quelles ont été les difficultés que la Caisse nationale d’assurance maladie a connues à ses origines, compte tenu de beaucoup de facteurs, essentiellement liés à une absence totale de communication. Il a indiqué que la Canam s’est fait un défi de collaborer avec les structures faitières de communication pour permettre de véhiculer le message concernant l’évolution du régime d’assurance maladie obligatoire. Selon Oumar Thiérno Sangaré, cette rencontre à Kayes, «c’est pour magnifier les relations entre Canam et l’Assep d’une part et d’autre part donner les arguments techniques nécessaires à une meilleure compréhension de l’enroulement biométrique».

Aux dires de M. Sangaré, aujourd’hui, sa structure a connu une évolution où la carte simple est passée à une carte biométrique avec une puce intégrée pour permettre de suivre individuellement tous les assurés bénéficiaires des avantages de l’assurance maladie obligatoire. À l’en croire, cette évolution technologique ne saura se faire sans l’appui et l’assistance des communicateurs.

Le président de l’Assep, Birama Fall, a rappelé que même si l’assurance maladie obligatoire (Amo) a connu quelques difficultés de communication, force est de reconnaître que c’est à ce jour, l’une des meilleures réformes jamais initiées par le Mali. Il a souligné qu’aujourd’hui, ils sont des centaines de nos concitoyens qui bénéficient de ses bienfaits et ne cessent de louer son initiative. Birama Fall a également expliqué que la carte biométrique à puce est un élément très efficace dans la lutte contre la fraude de substitution ou d’usurpation d’identité, qui s’est répandue avec les anciennes cartes de l’Amo. À ses dires, la vérification de l’identité permet d’authentifier le détenteur de la carte. Le président de l’Assep a aussi indiqué qu’en plus, les éléments de la biométrie et la puce constituent des éléments de sécurité de la nouvelle carte.

Après la cérémonie d’ouverture, Seriba Traoré a fait un exposé au cours d’une conférence de presse sur le nouveau système d’information de la Canam, suivi d’échanges avec les journalistes. Selon le conférencier, la biométrie repose sur le principe de la reconnaissance des caractéristiques telles que les empruntes digitales, etc. Il a expliqué que c’est face aux difficultés de la mise en œuvre de l’Amo, relatives aux besoins de sécurité des données, à l’identification des bénéficiaires des soins, au retard dans le payement des prestataires, que la Canam a initié ce nouveau système d’information : l’enroulement biométrique et la carte biométrique. M. Seriba Traoré a en outre souligné que l’objectif visé par ce changement du système d’information est d’améliorer la gestion du régime de l’Amo à travers un nouveau système d’information permanent.

Auparavant, les journalistes s’étaient rendus dans les centres de santé de  référence de Kolokani, de Diéma et de Nioro du Sahel pour  s’enquérir du niveau des prestations de l’Amo et des difficultés liées à son fonctionnement.

Diango COULIBALY

 

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