Bourem : “Taoussa” pour l’exemple

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La salle de conférence de l’hôtel Nord Sud a refusé du monde en ce vendredi 12 octobre. Les représentants de l’Etat au plus haut niveau, la société civile, la presse nationale et internationale, des parents, amis et sympathisants se sont retrouvés pour assister à une œuvre humanitaire philanthropique " la rencontre des peuples par le cœur ", le don gratuit et désintéressé d’une des choses les plus importantes pour la vie : l’EAU.                                                                                              

           

TAOUSSA est une association de développement engagée aux côtés des populations de Bourem pour la satisfaction de leurs besoins fondamentaux, en se mettant à leur écoute , à discuter avec elle et à planifier le développement ensemble, du moins c’est ainsi que sa présidente, l’honorable député plébiscitée à Bourem Madame Haïdara Alassane Cissé CHATTO conçoit la marche des communautés vers le progrès.                                                                                                                                                        

            TAOUSSA, pour venir aux secours des populations des communes du cercle, a tendu la main à la coopération japonaise qui lui a offert 17 puits dont on procède aujourd’hui à la remise officielle.                

            Ces puits sont repartis entre les communes de TARKINT, BAMBA, TEMERA et TABOYE, pas un seul à Bourem.                                                                                                                                                                              

            Par la voix de leur député, les populations ont exprimé leur joie et ont salué et apprécié le geste à sa juste valeur et le gouvernement représenté pour la circonstance par les Ministres de l’Administration Territoriale, celui de l’Energie et de l’Eau et le fils du pays Mohamed Elmoctar de l’Artisanat et du Tourisme ont salué l’exemplarité de la coopération entre les deux pays mais surtout la promptitude du Japon à se manifester en faveur du Mali chaque fois que besoin est.                                                           

            Son excellence l’Ambassadeur du Japon au Mali a exprimé la disponibilité de son pays à accompagner le Mali dans sa marche vers son développement et apprécié la qualité du travail accompli par l’Association Taoussa qui malgré les difficultés liées à la situation du moment, les rigueurs du climat, les distances entre les sites à réaliser les équipements dans les endroits et dans le temps prévu ça vaut pour l’exemple.                                                                                                                                                          

            Par l’exemple, c’est le modèle d’association qui a balisé sa voie et fixé des objectifs précis à atteindre en terme de progrès ; c’est pourquoi elle grandit assez vite. Tenez elle vient de signer UN ACCORD CADRE avec le gouvernement ce qui permet d’intervenir dans tous les secteurs du développement socio -économique et culturel devenant ainsi un partenaire de taille pour les agences de coopération, les ONG, le gouvernement, et autres collectivités déconcentrées.                                                                     

            Pour l’exemple, TAOUSSA, c’est la consolidation des liens traditionnels plusieurs fois séculaires entre des populations qui sont incapables de vivre les unes sans les autres. Taoussa leur a trouvé un cadre de rencontre, d’échange et d’interpénétration à travers un festival international TAMASONGHOYE ;            

            Pour l’exemple, Taoussa est une association de la société civile ou toutes les sensibilités s’expriment, se frottent et se fondent dans un seul et même creuset : les femmes, les jeunes, les vieux, les communicateurs traditionnels, tous sans distinction de race, d’ethnie, de religion, sont invités au débat citoyen en faveur de BOUREM, c’est ça Taoussa. Pour l’exemple, enfin, Taoussa est surtout une adresse à la jeunesse de Bourem pour s’inspirer du vécu et nourrir des ambitions pour l’avenir et pour cela il serait important de voir une fois que d’entendre cent fois. Ddonc rendez-vous au prochain festival à Bourem.                                                                  

            Puisse toutes les associations de ressortissants organisés de toutes les villes s’inspirer de cet exemple pour mieux faire. A l’heure de la décentralisation, le courage politique, l’audace et la vision futuriste payeront.                                                                                                                                                                              

            SUR LES AILES DU COURSIER AILE LES VAGUES DU FLEUVE HEURTERONT BIENTOT LES DUNES DE SABLE POUR QUE RENAISSE LE SOURIRE DE L’ENFANT.                                                        

                                                  

Diadié Hama Sangho                                                                                                                                                  

Communicateur traditionnel

 

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