Dans la livraison n°74 du journal « Le Relais » le maire de la commune urbaine de Bougouni El hadj Yaya Togola s‘est engagé à fournir toutes les informations dans les colonnes dudit journal sur les réalisations qu’il a faites avec son équipe dans l’intérêt des populations de sa commune et d’autres communautés.
Pour ce faire, nous attirons votre attention que le maire de la commune urbaine de Bougouni pendant les 5 ans de sa mandature s’est investit dans les domaines de l’Education, de la santé, du renforcement institutionnel de la mairie, de l’hydraulique et de l’humanitaire.
–Education : la construction de 10 salles de classes, plus deux jardins d’enfants dont le Jardin d’enfants les moineaux et le jardin d’enfants les Hirondelles.
–Santé : Trois (3) centres de santé
–Hydraulique : la réalisation de quatre (4) bornes fontaine à six (6) postes soit vingt quatre (24) têtes de robinet mises à la disposition des populations.
En outre il y a un forage dans le village de Massabla.
-Economie locale :
Aménagement de jardin maraîcher à Sogola, 3 moulins multifonctionnels accompagnés d’atelier de formation équipés de machines à coudre, de magasins d’exposition et de vente.
Le centre féminin de Bougouni, la chambre froide.
–Renforcement institutionnel de la mairie : Equipement des bureaux en outils informatique, la construction d’une salle d’archives, la réfection des toilettes du service en latrines modernes, l’acquisition d’un véhicule 4*4 pour la mairie.
–Actions humanitaires :
Banque de céréales, cinq (5) millions de FCFA au ministère de développement social pour aide aux déplacés du nord,
Les actions mises à son compte dans ce document sont réalisées soit sur financement de la mairie soit sur les fonds mobilisés par le maire et ses amis français regroupés en association.
C’est à ce prix que nous allons, décrire les infrastructures visitées, étaler les témoignages des bénéficiaires des ouvrages, souligner les insuffisances constatées dans les ouvrages, enfin les recommandations du maire et les bénéficiaires afin de renforcer ces réalisations qui constituent déjà des acquis pour les différentes communautés.
A cet effet, le dimanche 18 mai 2014 nous avons fait une descente sur le terrain afin de constater l’existence physique de ces ouvrages cités par le maire Yaya Togola et de nous enquérir des conditions dans lesquelles ils ont été réalisés.
Notre reportage a commencé par la visite du CSCOM d’ATTbougou sur la route de Yanfolila. Ce centre de santé comporte un dispensaire fonctionnel et une maternité en chantier. A côté du CSCOM, il y a une école en deux blocs de trois (3) salles chacun. Un des deux blocs a été construit par la mairie sur financement de l’ANICT sous l’égide du maire El Hadj Yaya Togola. L’autre est un don du jumelage Aurillac-Arpajon/Cère et Bougouni. Mais tous les deux construits sous le mandat de M. Yaya Togola.
-Education préscolaire :
Nous avons également visité le Jardin Hirondelle de Suzy de Torakabougou dont le personnel est de 6 agents dont 3 monitrices titulaires, une auxiliaire, une femme de ménage et un gardien de service. Cet établissement préscolaire est composé de deux classes dont et la directrice Mme Traoré Manian Sangaré nous a affirmé que les avantages de la réalisation de cet ouvrage est réduction des charges des parents pour le transport, la possibilité pour les enfants d’aller à l’école préscolaire et les moindres frais d’inscription comparativement aux autres.
En effet, 126 enfants sont sous la surveillance et la sécurité dudit établissement.
Par ailleurs, nous nous sommes rendus à trois (3) sources d’eau potable réalisées par le maire aux quartiers de Massakorobougou et de Dialanikoro.
-Accès à l’eau potable
A Massakorobougou, une fontaine à 6 postes constitue la source d’eau potable pour la population du quartier. Dans le souci de cerner le bienfondé de cette initiative, Mme Doumbia Kadidia Koné, épouse de Massakoro Doumbia fondateur du quartier, a été rapprochée par nos soins.
Dans cet ordre d’idée elle a affirmé que les impacts de ces robinets sur les habitants de quartier sont inestimables. Elle ajouta: « La réalisation de ce point d’eau est salutaire et elle a été un ouf de soulagement pour nous tous et surtout nous les femmes. Quand j’habitais seule ici avec mon mari, je partais chercher de l’eau à la centrale de l’EDM-sa et je n’avais droit qu’à un seul bidon de 20 litres d’eau.
Le jour où je ne trouvais pas gain de cause à la centrale de l’EDM-sa, j’étais obligée d’aller chercher de l’eau au quartier Niébala. Vous comprendrez que j’ai beaucoup souffert avant la réalisation de ce point d’eau. Mais ce qui m’a beaucoup marqué dans cette histoire c’est le fait qu’un jour de fête j’avais besoin de l’eau et je ne savais que faire.
Etant obligée de faire la cuisine, j’ai escaladé le mur du service des TP afin de remplir mes récipients. Après avoir rempli mes récipients, je n’ai pas pu sortir avec ceux-ci qui pesaient trop lourds. Ce jour j’ai eu honte parce que j’étais obligée de sortir maintenant par la grande porte du service devant les gens. J’ai été trop émue et cela m’a beaucoup marquée. Je vous explique tout ça pour dire que c‘est Dieu seul qui peut estimer tous impacts de ce travail. Nous prions pour que Dieu fasse une bonne récompense à M. Yaya Togola et ses amis blancs qui ont réalisé cet ouvrage ».
Suite aux propos pathétiques et réconfortant de Mme Doumbia, nous avons jeté le regard du sud et du Sud-ouest où les nouvelles constructions parsemées à perte de vue. Selon Kadidiatou Koné cette floraison des constructions est un fruit de la réalisation du point d’eau car les gens avaient peur de venir s’installer à cause de la pénurie d’eau.
A 1 km de Massakorobougou nous nous sommes rendus à la deuxième fontaine composée de 6 postes de robinet au quartier de Dialanikoro, une zone communément appelée « babôgô » où nous avons été accueillis avec beaucoup d’enthousiasme par la présidente de l’association chargée de gérer le point d’eau, Mme Maïmouna Koné.
Pour la présidente, les femmes de « babôgo » souffraient d’une crise d’eau sans précédent. Elles rencontraient toute sorte de difficultés pour s’approvisionner en eau potable.
Aux dires de Maïmouna les femmes se déplaçaient entre les différentes fontaines publiques du quartier à la recherche d’eau. Mme Maïmouna d’ajouter : « Vue la pénurie d’eau dans le quartier j’avais introduit une demande de robinet à plusieurs têtes à la mairie sous le mandat de l’équipe précédente. Mais, hélas, cette demande n’a pas été satisfaite.
Avec l’arrivée d’une nouvelle équipe à la mairie c’est-à-dire l’équipe actuelle, j’ai introduit à nouveau une nouvelle demande, pendant tout ce temps la crise d’eau continuait de sévir au niveau des habitants du quartier, surtout les femmes. Quand j’ai exposé toutes ces souffrances à M. Yaya Togola, il a compati à notre douleur, puis il m’a donné beaucoup de conseils. Yaya Togola m’a rassurée qu’il fera de son mieux dans la résolution de la crise d’eau de notre quartier. Après un moment d’attente, je suis retournée chez Yaya Togola pour lui demander l’état d’évolution du projet.
Il m’a dit de patienter qu’il est à la recherche de fonds pour la réalisation de cet ouvrage. Il m’a dit que c’est une promesse qu’il a prise et qu’il la tiendra.
Quand je suis venue faire le compte rendu dans le quartier, certaines personnes avaient commencé à raconter des propos insanes contre moi et le maire parce qu’elles ne croyaient pas à la réalisation de ce point d’eau. Dieu faisant bien les choses, un jour, le maire Yaya Togola est venu nous informer qu’il a obtenu le financement de notre point d’eau avec ses partenaires français. Les travaux de réalisation du robinet ont commencé les jours suivants. Voilà comment notre calvaire en matière d’eau a pris fin. L’eau étant vitale, tout responsable qui fait de ça sa priorité mérite une reconnaissance à l’égard des hommes et du tout puissant Dieu ».
Quant au troisième point d’eau, nous avons trouvé sur place Mme Kadidiatou Diarra qui remplaçait sa mère dans la gestion des ouvrages pour raison de santé de cette dernière. Kadidiatou Diara a affirmé ne pas connaître des ouvrages qu’elle gère aujourd’hui au compte de ses mères regroupées en association. Cependant, elle reconnaît qu’elle a pris des membres de l’association de sa mère que le maire Yaya Togola a appuyé les femmes du quartier avec ce point d’eau et le moulin multifonctionnel qu’elle gère. La spécificité de ce troisième point d’eau visité dans la ville de Bougouni réside dans le mode de gestion.
Pour les deux premiers, l’association s’occupe de l’hygiène et de l’assainissement des points d’eau et du recouvrement des factures de la SOMAGEP-sa. Enfin, le troisième non seulement assure l’hygiène et l’assainissement, elle a aussi réservé cinq (5) têtes de robinet à usage domestique et une tête est mise en vente. Les recettes de cette tête de robinet servent à payer les factures de l’ensemble des robinets attribués.
-Economie locale et l’émancipation des femmes
En marge des points d’eau, de l’école et du Centre de Santé Communautaire (CSCOM) d’ATTbougou, Yaya Togola a réalisé des infrastructures destinées à la promotion des droits de la Femme et à son épanouissement social et économique.
Au nombre de ces infrastructures, il faut compter :
-le Centre féminin de Bougouni construit à Massakorobougou entre l’ex-OPAM et le service des TP de Bougouni. Ce bâtiment composé de deux salles de formation, une boutique de vente, une direction et une latrine moderne, est destiné à la formation des femmes de la commune urbaine en alphabétisation et des corps de métiers comme la fabrication de savon, coupe et couture. Selon le maire Yaya Togola, ce centre non encore fonctionnel, peut assurer la formation de 500 femmes dans l’année. En outre, ce centre comporte deux maisons externes, servant de logis du gardien et de deux latrines externes.
-Trois moulins multifonctionnels situés respectivement aux quartiers de Dialanikoro, Dougounina et Hérémakono. Ces centres créés pour doter des femmes des deux premiers quartiers des sources de revenus sont à nos jours en rupture d’activité pour panne technique. Le troisième moulin appartenant aux femmes travailleuses de la mairie de Bougouni permet à des femmes de Hérémakono de moudre les céréales et les noix de Karité. Ce moulin multifonctionnel fait une recette de 150 000FCFA à 240 000FCFA par mois soit une somme de 5000 à 8000FCFA/ jour, selon le gérant.
-Les insuffisances à combler
Les ouvrages visités dans le cadre de cette étude prouvent que le maire de la commune urbaine ne dort pas sur ses lauriens. Beaucoup de travaux ont été entrepris, cependant, il y a lieu de signaler que certaines insuffisances doivent être corrigées afin que les finalités recherchées soient atteintes à cent pour cent. Parmi ces insuffisances il faut noter le manque d’électricité au centre féminin de Bougouni, le nombre insuffisant de salles de classes au jardin d’enfant les Hirondelles de Torakabougou, la multiplication des bornes fontaines dans les quartiers périphériques de Bougouni afin que les populations aient accès à l’eau potable.
En conclusion, le maire de la commune urbaine de Bougouni appelle les populations à l’union sacrée pour soutenir les initiatives de développement de la mairie et des partenaires qui ne peuvent aucunement réussir sans elles. En plus, le maire Yaya Togola invite les citoyens à abandonner les querelles vaines autour des ouvrages économiques collectifs.
Quant aux bénéficiaires des ouvrages réalisés, ceux-ci demandent au maire le soutien et l’accompagnement des populations dans la gestion, dans l’amélioration de l’existence dans et dans la réalisation des nouveaux projets.
Dossier réalisé par
Seydou KONE
Salut Se9gou,Toujours un plaisir de te lire ! Non, je ne pense pas du tout que l’Afrique a atedtnu la colonisation pour se parler au-dele0 des ethnies. Dans le cas de l’Afrique de l’Ouest par exemple, au sein des empires qui se sont succe9de9s (du Ghana, du Mali, du Songhai…) les populations ont voyage9 e0 travers les diffe9rents royaumes des empires, ont e9change9 intellectuellement, ont fait du commerce et un des ronds points tre8s fre9quente9s e9tait la ville de Tombouctou. Dans l’empire du Mali, il y avait une structure bien de9finie et des documents institutionnels comme la Charte du Manden reconnue par tous les royaumes. L’e9quivalent du parlement, ils connaissaient de9je0. Pour dire… Donc en Afrique de l’Ouest par exemple, nous n’avions pas besoin des langues coloniales. Toujours est-il qu’elles nous sont tombe9es dessus et que dans un monde of9 personne ne peut plus se permettre de penser de manie8re isole9e, nous ne pouvons pas nous lever et dire que le frane7ais et l’anglais, qui sont de par l’histoire les deux langues officielles de tout e9change international ne nous sont pas ou plus utiles en Afrique. En se les appropriant convenablement, nous pouvons re9ussir de grandes choses e0 une plus grande vitesse. Parce que lorsque je regarde l’histoire de l’Afrique, nous prenons tellement le temps d’eatre sage et de ne9gocier… La vitesse de re9action et d’exe9cution s’est important quand on a des ressources convoite9es par d’autres dans ce monde.Je sais par exemple qu’au Se9ne9gal, e0 l’heure actuelle encore, une tre8s importante partie de la population est encore analphabe8te en lettres occidentales et ne parle ni frane7ais, ni anglais. Cela n’empeache pas e0 certains d’eatre des intellectuels et des penseurs pour leur socie9te9 dans leurs langues nationales, ni e0 d’autres d’eatres des travailleurs dans le secteur dit informel, de voyager dans la sous-re9gion, de parler plusieurs langues africaines, par tradition et par survie. Car pendant que l’e9lite discute, les populations font elles l’union africaine au quotidien dans l’informel. Difficilement, mais quand meame. Seulement si un wolof parle aussi bambara, peul, diola et serer, donc 5 langues de la re9gion, je doute qu’il parle aussi une langue de l’Afrique de l’Est ou du Sud. Pourtant il serait utile que certains d’entre nous puissent e9changer sans proble8me d’interpre9tation avec d’autres de n’importe quelle re9gion d’Afrique, sans compter le reste du monde. Je suis aussi pour donner si possible dans chaque re9gion une grande importance aux langues nationales meame ou plutf4t “surtout2 e0 l’e9cole – mais e7a c’est un autre de9bat (je compare avec la langue arabe au Maghreb par exemple, ce qui n’empeache pas les e9tudiants de parler aussi frane7ais et/ou anglais) et il s’agit d’un autre travail.Mon point est qu’officiellement, nous ne pouvons pas retourner en arrie8re, il faut prendre en compte toutes les variables qui vont constituer l’avenir et je ne pense pas que le frane7ais ou l’anglais en Afrique et dans le monde n’auront pas leur place dans cet avenir, ne serait-ce que par pragmatisme.A+ !
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