En effet, c’est par un Arrêté en date du 25 février 2011, et en application des articles 42 et 43 de la Loi n° 95-034 du 12 avril 1995 modifiée, portant code des collectivités territoriales, que Monsieur Yaya Togola, maire de la commune urbaine de Bougouni est suspendu de ses fonctions pendant trois mois pour les motifs ci-après :
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rn- faux et usage de faux commis par l’importation de véhicules privés et d’effets personnels au nom de la commune qu’il dirige.
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rn- exonération douanière frauduleuse de véhicules et effets personnels introduits au nom de la commune.
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rn- tenue irrégulière de la session extraordinaire du conseil communal du 14 septembre 2010.
rnLe même arrêté précise cependant, que durant la période de suspension, le premier adjoint assure l’intérim et exerce la plénitude des fonctions du Maire.
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rnDès l’annonce de cette décision qui créa aussitôt un vrai et vif sentiment d’incompréhension ou d’indignation dans la région, un collectif des maires du cercle de Bougouni a tenu une réunion le 3 mars 2011, au cours de laquelle il a décidé de soutenir totalement Yaya Togola dans « son combat de développement de tous les jours ». A ce jour, ils sont 24 maires plus un premier adjoint à être signataires de cette motion de soutien.
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rnNous reviendrons assez largement dans nos prochaines parutions sur les dessous de cette affaire, dont beaucoup de personnes soupçonnent Tiémoko Sangaré, ministre de l’Environnement d’être son principal commanditaire.
rnBacary Camara
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