Association « Le bois sacré » : Bamako capitale des écoles d’arts d’Afrique et d’Europe

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Pour une bonne promotion de la diversité culturelle, des écoles d’arts d’Europe et d’Afrique ont crée, en juin 2003, une association dénommée « Le bois sacré ». A la faveur de la 5ème Assemblée générale de cette association, Bamako est devenue, depuis le 6 juillet 2010, la capitale des écoles d’arts d’Afrique et d’Europe. 

Dans le cadre de la 5ème Assemblée générale de l’Association « Le bois sacré », les écoles d’arts d’Europe et d’Afrique se sont donné rendez-vous à Bamako. La cérémonie d’ouverture du séminaire présidée par Al Hady Koita, secrétaire général du ministère de la culture, a enregistré quatre autres interventions. Abdoulaye Konaté, Directeur général du CAMM/BFK, a souhaité la bienvenue à tous les participants venus de la France, de l’Espagne, du Bénin, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du Niger. Il a estimé que le CAMM/ BFK est une jeune école qu’on peut considérer comme un laboratoire culturel qui s’est fixé l’objectif de former des jeunes maliens qui pourront amener la culture malienne  dans tous les fora du monde.

Dans le cadre de l’association « Le bois sacré », il a estimé qu’après l’Europe, les membres sont en train de lorgner du côté de l’Amérique et de l’Asie pour élargir le partenariat entre les écoles de formation d’art. Dans ce rendez-vous du donner et du recevoir, il a estimé que le Mali pourra être d’un apport inestimable à travers la mise à contribution des traditionalistes qui disposent d’une énorme banque de données de connaissances. Dans sa présentation de l’association « Le bois sacré »,  Catherine Delvigne, Présidente de l’Association, dira qu’elle a été créée en juin 2003, lors d’un colloque organisé à Liège par Africalia.

Selon elle, l’association « Le bois sacré » a pour but principal de créer une plateforme d’échange, de professeurs, d’étudiants et de programmes de formation, entre les écoles d’arts d’Europe et celles d’Afrique. Elle a estimé que cela pourra aider au développement de la créativité artistique, la promotion de la diversité culturelle et permettre aux jeunes artistes de prendre part au développement socio-économique de leur pays. Dans son rappel historique, la présidente de l’association « Le bois sacré », dira qu’elle a été créée pour mettre en réseau des écoles d’art françaises et pour organiser des échanges avec le CAMM/BFK.

« Aujourd’hui, Le bois sacré regroupe des enseignants de 11 écoles d’art français, une université et bénéficie de l’appui de ces écoles », a-t-elle déclaré. Les écoles du réseau sont : l’école d’art de Brest, le Havre, Dunkerque, Angers, Tourcoing, Metz, Rueil-Malmaison, Nancy, Lorient, l’école nationale des arts décoratifs de Paris et l’université de Paris I. Mme Marianne Nouveau, adjointe au Maire de Dunkerque, chargée de la culture, et Marcelino Garcia Dominguez, conseiller à la culture de Alcorcon en Espagne, sont intervenus pour présenter les initiatives culturelles dans leurs villes. Giacomo Durazzo, chef de la délégation de l’Union européenne au Mali, a salué l’initiative du « bois sacré » qui offre une opportunité d’établir des échanges et un dialogue entre différentes cultures en permettant à des jeunes d’exprimer et de partager leur sensibilité artistique et créative dans sa diversité.

Pour sa part, Al Hady Koita, secrétaire général du ministère de la culture, après avoir rappelé tout le soutien que l’Union européenne accorde à la professionnalisation des acteurs culturels au Mali, a souhaité la consolidation des acquis de l’association « Le bois sacré » et son ouverture à d’autres pays, singulièrement en Afrique. En marge de la réflexion des actions de consolidation des acquis du « Bois sacré », les participants auront l’opportunité d’assister à trois soirées culturelles. Le 6 juillet 2010, le CCF reçoit une soirée de danse, de musique et de cirque. Le 7 juillet 2010, au Grand hôtel, ils pourront assister à une soirée de percussions, chants et flamenco et le 8 juillet 2010, au CCF, il est programmé une soirée de projection de films de court-métrage.

Assane Koné


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