Le Président-directeur général de la Société ivoirienne de gestion et de concept (Sicg), Mohamed Jamal Saïdi, un Ivoiro-libanais né à Grand-Bassam en 1958, le bâtisseur des Halles Houphouët -Boigny de Bamako et de la réhabilitation du Marché central de Mopti «Massin n’gaji», ne décolère pas. Il en veut aux auteurs du livre paru dans les éditions ‘‘L’harmattan’’, qui selon lui, l’accablereraient de vilenies qui sont loin de lui ressembler.
Est un pool d’avocats sous la houlette de Jacques Vergès que M. Saïdi a constitué pour assigner les auteurs du livre. Il soutient mordicus n’être concerné ni de près ni de loin par les allégations débitées sur son compte dans le bouquin. Au cours de l’entretien qu’il a eu mardi matin avec nous au téléphone, il a confirmé l’information publiée par notre confrère de Paris, à savoir Jeune Afrique.
De ses rapports avec la famille présidentielle
Le milliardaire ivoirien dans les colonnes de votre bi- hebdomadaire préféré, ‘’Le Challenger’’, s’est expliqué par rapport aux accusations contenues dans le livre.
Primo : sa décoration, contrairement à ce que Le Sphinx a écrit, lui a été donnée par le président Alpha et non par ATT. Secundo : le bail de la villa à étage, propriété du couple présidentiel se trouvant à Baco – Djicoroni en bordure du fleuve Djoliba, a été signé en 2000, à l’hôtel Salam, deux ans avant l’arrivée des Touré au pouvoir. En bonne et due forme comme n’importe quelle transaction commerciale. Tertio, contrairement aux allégations du livre, la construction du nouveau siège de la Fondation pour l’enfance est revenue plutôt à la Covec et la Sicg dont le statut d’agent immobilier ne lui permettait pas de postuler à l’appel d’offres organisé. Quarto : la réhabilitation du marché central de Mopti est faite, jusqu’à preuve du contraire, avec ses fonds propres.
Des fonds de la Bhm
Le droit de réponse de Mamadou Baba Diawara, ancien Pdg de la Bhm, dans les colonnes de ‘’Le Challenger’’ édifie à suffisance. Ami du Mali et de l’ensemble du peuple malien Saïdi, selon lui-même, ne pouvait rester insensible face à de si terribles accusations mettant à nu son honneur et sa dignité. Raison pour laquelle son combat, ajoutera-t il, vise au rétablissement de la vérité, mais de toute la vérité.
N’est-ce pas d’ailleurs le simple et glorieux exercice que les Maliens continuent de demander à tous nos compatriotes mis gravement en cause dans le livre ?
Leur silence, inopportunément expliqué pour des raisons qui ne tiennent aucune piste digne de ce nom, n’est-il pas coupable ? En attendant la balle est dans le camp du très célèbre avocat du barreau parisien connu pour son flegme et sa détermination.
A suivre…
Par Sory Haïdara
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