En attendant la publication de son tome II qui sera dédicacé très bientôt à l’ex-Palais des congrès, « Le Sphinx » alerte le président de la République sur les agissements de ses filles et de son beau-fils Mohamed Kéita. Au passage, il égratigne les « troisièmes couteaux » qui ont crû devoir prendre fait et cause pour le palais de Koulouba plus que jamais ébranlé.
« Suite à l’accusation sans preuve de certaines personnes et à la publication de l’article d’Arsène Lepigeon et d’un autre article dans les parutions du 24 octobre 2006 par un ou des auteurs se réclamant du Sphinx, auteur du livre « ATT-cratie : la promotion d’un homme et de son clan », nous avons l’obligation d’intervenir pour apporter un éclairage.
Comme prévu, on savait que les membres du clan allaient vous pousser M. le président à accuser des innocents. Leur méthode consiste à mal poser les problèmes pour ensuite légitimer leurs solutions. Désemparés, certains louent même les services des médiums pour trouver le ou les auteurs du livre. Ni IBK, ni Soumeylou B. Maïga, ni Sambou Soumaré, ni Abdoulaye Garba Tapo, ni Toumani Djimé Diallo, ni Sambi Touré, encore moins Saouti Haïdara ne sont mêlés à cette œuvre « ATT-cratie : la promotion d’un homme et de son clan ».
L’article publié ce jour 24 octobre dans Info-Matin, Les Echos, etc., n’est pas du Sphinx, auteur du livre « ATT-cratie : la promotion d’un homme et de son clan ». Nous savons que beaucoup de citoyens se reconnaissent dans ce livre. Mais cela ne signifie aucunement qu’ils peuvent faire publier des articles au nom du Sphinx.
Les révélations du journaliste français Arsène Lepigeon confirment une fois de plus les affirmations du Sphinx par rapport aux caractères du président ATT et à ses incohérences dans le cadre de sa politique sous-régionale. Le communiqué du ministère des Affaires étrangères met en évidence la panique dans les rangs du pouvoir et montre que le président ATT est mal conseillé.
Certains membres du clan pensent que les auteurs du livre sont des aigris, des frustrés, M. Lepigeon est-il aussi un aigri ou quelqu’un qui cherche à être président au Mali ?
Par ailleurs, nous vous demandons, cher compagnon ATT d’agir instamment afin de sortir nos enfants Fanta et Mabo du milieu des affairistes sans scrupule. Car n’oubliez pas qu’aucun poste, fut-il président de la République, n’est éternellement acquis, pour preuve, vous avez le récent agissement de votre beau-fils Mohamed Kéita pour obtenir le marché des installations électriques, informatiques et téléphoniques de la Cité administrative.
M. le président, veillez à ce que d’autres innocents ne soient accusés et ménagez vos efforts et l’argent du contribuable par rapport à la recherche du ou des auteurs du livre, car nous avons décidé de dédicacer le tome II de « ATT-cartie : la promotion d’un homme et de son clan », inch Allah, au Centre international des conférences de Bamako en présence de la presse nationale et internationale, des associations de défense des droits de l’Homme. Nous pensons qu’il y a plus à faire au Mali actuellement surtout au nord du pays.
M. le président, vous conviendrez avec nous que dans ce livre, qu’on a voulu facile à lire, il n’est question d’injures, de divulguer des secrets de l’Etat et d’attaque contre le Mali. Mais ce qui est vrai, c’est qu’on dénonce la corruption, l’affairisme, l’incompétence de certains individus qui sont aujourd’hui aux affaires.
M. Cissouma, combien avez-vous payé à certains journalistes pour des articles de presse commandés ? Combien a coûté votre récent séjour en France et pour quel résultat ? N’oubliez pas que vous utilisez l’argent du contribuable malien.
M. le ministre Tangara, votre mission en France a-t-elle été concluante ?
M. Tall, vous êtes un homme libre et un juriste émérite, mais de grâce, nous vous demandons de respecter l’Assemblée nationale du Mali dont vous êtes la deuxième personnalité. M. Tall, que pensez-vous de la séparation des pouvoirs ?
M. Kissima Gakou, qui s’invite dans le débat en donnant des leçons et en pseudo-intellectuel, a oublié qu’il est certain de tirer profit d’un faux diplôme de doctorat au sein de l’administration malienne. Comment un détenteur de faux diplôme peut donner des cours à l’Ecole nationale de police et à l’ex-Ecole nationale d’administration ?
Nous vous lançons un défi de publier dans la presse la copie de votre doctorat en mettant en évidence le numéro d’identification dudit diplôme que vous dites avoir obtenu dans une université française. Puisque vous vous faites passer pour un docteur en criminologie, alors dites-nous la peine prévue pour un falsificateur de document officiel.
Il est évident que le Service culturel de l’ambassade de France ne restera pas indifférent face à un cas de falsification de diplôme universitaire français. M. Gakou, votre présence en qualité de conseiller technique au ministère de la Défense et des Anciens combattants est une insulte aux cadres, intellectuels et officiers valables de ce pays.
N’est-ce pas ce piètre conseiller qui a défendu et jugé opportun l’ouverture du consulat libyen à Kidal lors d’une réunion des officiers supérieurs de l’armée au ministère de la Défense ? Où en est-on aujourd’hui avec ce consulat libyen à Kidal ? M. Gakou votre aventure nigérienne nous a aussi intéressé. Nous vous informons au passage que nous sommes en train de recouper des témoignages de certaines de vos anciennes étudiantes à l’ENA par rapport à ce que vous savez.
Chers compatriotes, les réactions dans la presse vous donnent l’occasion d’identifier les journalistes qui reçoivent des enveloppes.
M. les journalistes d’Info-Matin, de l’Indépendant, du Challenger, des Echos pour ne citer que ceux-là, le Sphinx vous dit courage et vous rappelle que votre professionnalisme est reconnu dans bien de chancelleries à Bamako, voire par certains pays amis comme la France, les USA, l’Allemagne et le Maroc.
Le Sphinx n’est ni arrogant, ni injurieux, donc tout autre message venant d’esprits malins et malveillants en dehors de l’adresse e-mail ci-dessous ne saurait engager notre responsabilité. Et ce, jusqu’à la parution du tome II de « ATT-cratie : la promotion d’un homme et de son clan » (sauf nécessité absolue). Que Dieu bénisse le Mali ! »
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