Avec délectation et beaucoup de sourire que nous avons lu l’article de notre confrère Info Matin du 17 janvier dernier, titré : Le Sphinx réagit. Selon le quotidien de Bamako Coura, après la conférence de presse des avocats de M. Mohamed Saïdi, l’auteur du livre est revenu à la charge et charge. Notre confrère, dans son chapeau poursuit : « L’auteur du brûlot qui coupe le sommeil a plus d’un dans le clan, n’est pas du genre à se laisser compter. Et de préciser que la réplique aux avocats de Saïdi lui est parvenue par fax, à partir d’une cabine téléphonique de Torokobougou. Suivent des « révélations » sur le contentieux qui oppose Saïdi et l’ACI, sur le projet Ariane, etc.
Nous avions lu cet article avec beaucoup de sourire mais avec beaucoup de tristesse, surtout que deux jours avant
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Nos lascars sont allés jusqu’à impliquer de matière malhonnête et vile notre pauvre consoeur Fatim Sidibé dans l’adresse e-mail à partir duquel leur prétendu article a été envoyé
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Dans leurs entreprises manifestement manipulatoires, dans leurs manœuvres tendant à tromper l’opinion, nos confrères ont commis une erreur grossière, celle qui met à nu la connivence qui les lie. Cette sorte de faute grossière et grotesque est qualifiée par nos voisins ivoiriens d’ « erreur de Gawa ». Ce qui est sûr et certain, le texte publié, par une inadvertance probablement survenue lors montage, faisait partie de la panoplie d’articles de presse « mis au frigo », comme on le dit dans notre jargon, et à publier selon les circonstances, les révélations et l’évolution de l’Affaire. On est obligé aussi de faire le triste constat qu’au Mali, les journalistes sortent de plus en plus de leur rôle d’informer pour s’incarner de plus en plus en journalistes d’opinion des partis et en caisses de résonance des hommes politiques. Nous n’avons pas la prétention de donner des leçons à qui que ce soit. Malgré que le nom de notre journal ait été cité, nous nous sommes gardés, à notre rédaction, de faire certaines révélations par respect de la confraternité. Même au procès que nous a intenté Soumeylou Boubèye Maïga qu’on considère, jusqu’à preuve du contraire, comme celui qui est parti déposer le sordide manuscrit à l’Harmattan, nous n’avons pas voulu faire de révélations pouvant porter préjudice à des confrères.
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Seulement, nous refusons désormais de laisser le monopole de l’information aux autres.
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Car contrairement à ce qu’ils avancent, tous les auteurs du livre-tract sont identifiés. Il s’agit du plumitif patenté du clan et malheureusement de trois de nos confrères très connus sur la place, dont l’ordinateur de deux d’entre eux ont déjà rendu leurs secrets. Nous avons pu identifier le lieu où le malodorant tract a été conçu. Les commanditaires et les garanties juridiques et pécuniaires sont également identifiés. Bref, la sordide engeance qui compose la camarilla des conspirateurs est dans l’œil du cyclone. Nos fameux comploteurs de bas étage ne doivent aujourd’hui leur liberté qu’au chef de l’Etat, lequel ne veut donner aucun prétexte aux fauteurs politiques en eaux troubles et à leurs acolytes de perturber les prochaines échéances électorales qu’ils savent perdues d’avance.
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Dans un de nos numéros précédents, nous disions qu’il y a aussi cinq officiers supérieurs impliqués dans le complot. Ces derniers ont été convoqués par le président de
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Chers lecteurs, nous sommes fiers de vous dire que le soleil est apparu là où nous avons pointé le doigt.
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