Le SPHINX Reagit au Procès ATT-CRATIE

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Avec  délectation et beaucoup de sourire que nous avons lu l’article de notre confrère Info Matin du 17 janvier dernier, titré : Le Sphinx réagit. Selon le quotidien de Bamako Coura, après la conférence de presse des avocats de M. Mohamed Saïdi, l’auteur du livre est revenu à la charge et charge. Notre confrère, dans son chapeau poursuit : «  L’auteur du brûlot qui coupe  le sommeil a plus d’un dans le clan, n’est pas du genre à se laisser compter. Et de préciser que la réplique aux avocats de Saïdi lui est parvenue par fax, à partir d’une cabine téléphonique de Torokobougou. Suivent  des « révélations » sur le contentieux qui oppose Saïdi et l’ACI, sur le projet Ariane, etc.rn

Nous avions lu cet article avec beaucoup de  sourire mais avec beaucoup de tristesse,  surtout que deux jours avant la Conférence de presse des avocats de Saïdi et neuf jours avant,  plus exactement le lundi 08 janvier 2007, en son numéro 100, notre confrère « L’Inter de Bamako »  qui est sans doute doté d’un pouvoir divinatoire à nul pareil,  avait publié, sans une virgule de moins,  le même texte sous le titre : « La mascarade électorale de 2002 ou le renvoi de l’ascenseur » (Voir Documents). A la 5ème colonne –comme par hasard- dans l’interligne «  A ce complexe d’infériorité, il convient d’ajouter le choix des hommes » qui est bel et bien un paragraphe du livre-tract , on lit, comme un cheveu dans la soupe tout le passage repris par Info-Matin neuf jours plus tard. A la seule différence qu’à la place du fax, notre confrère l’a eu,  en tout cas par émail, car il est signé : [email protected] le monde peut lire les deux articles sur le site : www.maliweb.net du 8 janvier 2007.

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Nos lascars sont allés jusqu’à impliquer de matière malhonnête et vile notre pauvre consoeur Fatim Sidibé dans l’adresse e-mail à  partir duquel leur prétendu article a été envoyé

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Dans leurs entreprises manifestement manipulatoires,  dans leurs manœuvres tendant à tromper  l’opinion, nos confrères ont commis une erreur grossière, celle qui met à nu la connivence qui les lie. Cette sorte de faute grossière et grotesque est qualifiée par nos voisins ivoiriens d’ « erreur de Gawa ». Ce qui est sûr et certain, le texte publié, par une inadvertance probablement survenue lors montage, faisait partie de la panoplie d’articles de presse « mis au frigo », comme on le dit dans notre jargon, et à  publier selon les circonstances, les révélations  et l’évolution de l’Affaire. On est obligé aussi de faire le triste constat qu’au Mali, les journalistes sortent de plus en plus de leur rôle d’informer pour s’incarner de plus en plus en journalistes d’opinion des partis et en caisses de résonance des hommes politiques. Nous n’avons pas la prétention de donner des leçons à qui que ce soit. Malgré que le nom de notre journal ait  été cité, nous nous sommes gardés, à notre rédaction, de faire certaines révélations par respect de la confraternité. Même au procès que nous a intenté Soumeylou Boubèye Maïga qu’on considère, jusqu’à preuve du contraire,  comme celui qui est parti déposer le sordide manuscrit à l’Harmattan, nous n’avons pas voulu faire de révélations pouvant porter préjudice à des confrères.

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Seulement, nous refusons désormais de laisser le monopole de l’information  aux autres.

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Car contrairement à ce qu’ils avancent, tous les auteurs du livre-tract sont identifiés. Il s’agit du plumitif patenté du clan et malheureusement de trois de nos confrères très connus sur la place, dont l’ordinateur de deux d’entre eux ont déjà rendu leurs secrets. Nous avons pu identifier le lieu où le malodorant tract a été conçu. Les commanditaires et les garanties juridiques et pécuniaires sont également identifiés. Bref, la sordide engeance qui compose la camarilla des conspirateurs est dans l’œil du cyclone. Nos fameux comploteurs de bas étage ne doivent aujourd’hui leur liberté qu’au chef de l’Etat, lequel ne veut donner aucun prétexte aux fauteurs politiques en eaux troubles et à leurs acolytes de perturber les prochaines échéances électorales qu’ils savent perdues d’avance.

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Dans un de nos numéros précédents, nous disions qu’il y a aussi cinq officiers supérieurs impliqués dans le complot. Ces derniers ont été convoqués par  le président de la République qui leur a dit exactement ceci : «  J’ai passé deux ans à chercher des hommes pour renverser le régime dictatorial de Moussa Traoré, je n’en ai pas trouvé. Aujourd’hui que je suis revenu par la voie des urnes, vous voulez comploter contre moi. Je ne sais pas le sort que les magistrats civils vont réserver à vos complices civils, mais pour vous ça sera la Cour martiale qui ne fera pas certainement de survivants, car un officier qui trahit  doit être fusillé. » . Comme on le constate, il n’y a plus l’ombre d’un doute sur l’identité des conspirateurs.

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Chers lecteurs, nous sommes fiers de vous dire que le soleil est apparu là où nous  avons pointé le doigt.

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La Rédaction

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