Le président Amadou Toumani Touré et ses amis politiques sont trempés comme l’acier dans l’esprit du 26 mars 1991. Le livre «ATT-cratie» est un coup d’épée dans l’eau. Les chiens aboient, la caravane du développement national impulsé par le leadership de Amadou Tout-Terrain passe.
La plus facile des techniques de manipulation des masses, de désinformation des citoyens, utilisée par les adversaires politiques sans foi, ni loi consiste à jeter l’anathème sur les plus hautes autorités de l’Etat. Il en va ainsi dans tous les pays du monde. Il s’agit de semer des troubles dans l’esprit et parmi les populations. L’auteur en fait est un bon narrateur d’un joli conte qu’il a élaboré en alignant des faits, des situations, sans en apporter la preuve. Bien sûr le but est de noircir une belle image assise dans le pays.
A cause de cette nuisance, l’anathème est une mauvaise chose. Mais l’émoi et les incidents créés dans les couches sociales et la classe politique incitent à tirer la leçon. A ce niveau réside l’aspect positif de l’insulte. J’ai donc fait une double lecture du pamphlet «ATT-cratie, la promotion d’un homme et de son clan». En effet, selon un grand philosophe chinois, «les désordres ont un double caractère. Ils peuvent tous être envisagés de ce point de vue».
Le «Sphinx» malien n’est pas serein à l’instar de son inspirateur, le monument historique géant représentant le Sphinx égyptien. Ce dernier, depuis des siècles, toise sans états d’âme les hommes et les choses. Au contraire, l’écrivain fantôme «le Sphinx» est mû par la haine, la frustration de n’avoir pas obtenu du président ATT, la considération, la récompense à hauteur de souhait. Alors en bon malade des nerfs, il choisit de régler des comptes. Et «le Sphinx» de rappeler qu’ATT avait une piètre idée de la haute fonction de président de la République durant la transition politique entre mars 1991 et juin 1992.
En fait, de par sa propre expérience du pouvoir, Amadou Toumani Touré avait le plus grand respect pour son éventuel successeur. En effet, le futur président, premier de l’ère démocratique devait faire preuve d’un courage physique et intellectuel à toutes épreuves. Mais il est connu que tout homme malveillant avance des propos qui arrangent ses mauvais desseins en les tirant de leur contexte. Il en use alors à sa convenance dans tous les genres de discours.
Le tissu économique du Mali avait brûlé lors des journées révolutionnaires de mars 1991. L’autorité de l’Etat peinait à se restaurer. Vive la vie !
Le temps a raison de tout. Aujourd’hui, l’immeuble martyr du «Sahel vert», l’usine de l’IMACY, les entrepôts du grand «marché rose» ont retrouvé un visage séduisant. C’est dans un contexte confus après le chaos que le chef de l’Etat de l’époque, le Lieutenant-colonel ATT s’était entretenu avec un parterre de journalistes. «Le Sphinx» a-t-il oublié que ce jour-là ATT avait défendu que le futur premier président du nouveau Mali démocratique ne sera riche à la fin de son mandat que de son idéal de grandeur pour notre pays.
Par ailleurs, Amadou Toumani Touré avait exprimé sa sympathie à l’homme providentiel qui allait assumer la haute charge de président de la République du Mali après la transition politique. Le président du Mali, élu en 1992 avait tout à donner et très peu de choses à gagner. Vivement les mémoires de Alpha Oumar Konaré ! En attendant le leurre ne nous trompe pas. Le livre «ATT-cratie» est une tentative de revanche sur les événements du 26 mars 1991.
«Le Sphinx» a-t-il oublié qu’au moment où Alpha avait chaud à cause des coups de son opposition, des démocrates (aujourd’hui parmi ses détracteurs) avaient suggéré à ATT de bloquer Alpha Oumar Konaré à un mandat ? Tiens ! Les mêmes hommes avec l’appui du «Sphinx» ne tentent-ils pas maintenant de bloquer Amadou à un mandat ? Décidément, le pouvoir corrompt absolument.
Le monde et les événements vécus dans nos pays évoluent selon la loi de la contradiction, source de progrès. «Le Sphinx» condamne le retour de ATT au pouvoir et ne lui reconnaît aucun mérite, ni compétence à gérer le pouvoir d’Etat. N’en déplaise au fantôme écrivassier, ce retour a fait constater les carences du personnel politique actuel du Mali et des pseudo-hauts cadres bonimenteurs tapis dans les coulisses du pouvoir d’Etat, au nombre desquels figure «le Sphinx». Ils sont blessés dans leur amour propre parce que leurs insuffisances se sont étalées au grand jour.
En effet, le président ATT a mis fin aux sinécures. Le maçon se reconnaît au pied du mur. Les cadres compétents autrefois écrasés et jetés comme du kleenex sont aujourd’hui réhabilités. Ils couvrent chaque jour du terrain dans la confiance des Maliens dans tous les domaines du développement à la base.
La main de Dieu guide les pas d’ATT dans son pèlerinage à travers le Mali entier. N’est-ce pas qu’il n’existe plus de sous-préfecture qui ne puisse témoigner d’une réalisation de ATT depuis juin 2002 ? Le premier mandat d’ATT a tenu toutes ses promesses. Qui dit mieux ? «Le Sphinx» et ses coquins ont peur. Leur avenir politique est derrière eux. Le personnel politique de ce pays sera renouvelé lors des prochaines élections législatives et municipales. Les adeptes de la politique politicienne ne pourront plus truquer les choses pour se vautrer dans les délices du pouvoir et assouvir uniquement leurs turpitudes, sans obligation de compte-rendu.
Le livre, hymne à la haine, «ATT-cratie» ne nous dérange pas. La liberté d’expression, de presse, d’édition est reconnue dans la Constitution du Mali. C’est dire que «le Sphinx» joue à se faire peur. Il aurait pu éditer son pamphlet au Mali sans encourir aucune sanction. La pensée unique est morte à jamais dans le Mali du 26 mars 1991 inspiré par Amadou Toumani Touré. Et nous attendons impatiemment le deuxième livre promis par le fantomatique auteur. Le président Amadou Toumani Touré et ses amis politiques sont trempés comme l’acier dans l’esprit du 26 mars 1991. Nous avons appris à examiner les problèmes sous les aspects positifs et négatifs. Dans la sérénité.
Le livre «ATT-cratie» est un coup d’épée dans l’eau. Les chiens aboient, la caravane du développement national impulsé par le leadership de Amadou Tout-Terrain passe. N’est-ce pas que la vision ATT est de donner à tous les Maliens en âge de travailler la possibilité de se livrer au travail de son choix ? Honni soit qui mal pense de notre ATT malien, africain émule des pères de l’indépendance Modibo Kéïta, N’Khrumah, Nasser, Sékou Touré, Félix Houphouët Boigny.
Dieu aime le Mali. Il lui a offert ATT héritier de la méthode et de l’esprit du développement à la base de notre héros Nelson Mandela. Le gigantesque Mandela a réussi à gérer en même temps toutes les urgences dans tous les domaines dans la convivialité, la paix. En Afrique du Sud, les problèmes de développement à court, moyen, long termes sont résolus en même temps à travers des solutions concentriques. Et tous les jour, ATT applique la méthode Nelson Mandela aux problèmes maliens. Avec bonheur.
Je termine en remerciant «le Sphinx» pour nous avoir servi «ATT-cratie». A quelque chose, malheur est bon. En France, il y a De Gaulle, le Gaullisme, les Gaullistes. Désormais au Mali, il y a ATT, l’ATT-cratie (la bonne gouvernance) et les ATTcrates. Nous nous revendiquons «ATTcrates» parce que nous respirons, nous agissons pour le Mali, le Maliba, dans le leadership de Amadou Toumani Touré, le rassembleur, le bâtisseur !
Par Amadou Kéïta ** Enseignant ami d’ATT, Rue 350 Bamako-coura Bamako
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