La 17e chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris, agissant en référé, a rendu hier son délibéré dans l’affaire de diffamation qui oppose l’homme d’affaires ivoiro-libanais Mohamed Saidi à L’Harmattan, éditeur d’ « ATTcratie », virulent pamphlet contre le régime du président Amadou Toumani Touré (ATT).
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Comme moyen de défense, Alex Ursulet, avocat de la maison d’édition parisienne, qui refuse obstinément de révéler l’identité du « Sphinx », signataire du livre, a continué à plaider la bonne foi et a cité à comparaître le président de l’Assemblée nationale et principal concurrent du président ATT lors de la dernière présidentielle, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), président de l’Assemblée nationale sortante et principal opposant au régime d’ATT, pour corroborer les vraies fausses révélations du brûlot. IBK n’a pas fait le déplacement de Paris, ouvrant la voie à la condamnation de l’éditeur français.
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Les avocats de Saidi Mes Jacques Vergès et Jean-Charles Tchikaya, réclamaient 1 million d’euros de dommages-intérêts pour leur client ainsi que la suppression des passages litigieux de l’ouvrage. Ils ont été écoutés en partie car selon de sources concordantes, L’Harmattan a été condamné à payer au PDG de la SICG, une société reconnue dans notre pays dans l’immobilier, 100 euros par exemplaire vendu.
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Une deuxième gifle
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Le chien aboie, la caravane passe, voici en quelque sorte le résumé du feuilleton burlesque du « Sphinx » qu’un groupe d’apatrides blottis dans l’ombre de l’hypocrisie internationale, avait suscité à l’orée des élections présidentielles d’avril dernier. Mais mal leur en a pris, car le peuple vient de leur montrer qu’il sait faire la différence entre le vrai et l’ivraie, et du coup, ce sont les funérailles du pamphlet qui ont été célébrées le vendredi au Centre International de Conférence de Bamako pour que la République avec l’investiture du Président élu ATT pour un second quinquennat.
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Voici qui en dit long sur le caractère imperturbable de la personnalité d’un homme qui aura été victime de maints coups bas à la veille des élections du 29 avril dernier. Après la publication du premier pamphlet courant 2006, le brûlot de Arsène Lepigeon à la suite du Sommet de la CEDEAO, tenu à Abuja au Nigeria, les mercenaires de la plume, téléguidés par des apatrides assoiffés du pouvoir, étaient encore revenus à la charge avec un second tome d’ATTcratie, cela à quelques semaines de l’échéance présidentielle.
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Le but, qui était de ternir l’image du chef de l’Etat, n’a finalement pas été atteint. Car le peuple, évitant le piège et a fait le bon choix, sanctionnant du coup le Directeur de l’Harmattan, M. Denis Pryen et sa clique pour leur mauvaise foi. Depuis, ATT a été installé sur la Colline du pouvoir, et personne ne parle plus du « Sphinx, qui, après avoir raté son objectif au Mali, vient de subir une deuxième gifle avec sa condamnation d’hier à Paris.
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Abdoulaye Diakité
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