Courrier – C’est parce que ATT travaille pour le Mali qu'on le critique

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Voilà deux mois que le livre «ATT-cratie : la promotion d’un homme et de son clan» circule à Bamako. Depuis, que d’encre et de salive. Entre invectives et approbation, chacun y va de sa contribution. Mais le constat généralement établi par les pros et les anti-livres autorise deux niveaux de lectures. Le premier niveau est que le Président ATT n’est pas personnellement mis en  cause. Le deuxième niveau de lecture est que ceux de ses collaborateurs qui sont nommément cités se taisent comme des carpes malgré les graves accusations de  corruption qui pèsent sur eux.

Aujourd’hui j’apporte ma petite pierre au débat en cours par rapport à un livre qui défraie la chronique et dont on parlera encore jusqu’aux élections générales. Moi, je suis un ami, un frère, un beau frère de ATT et tout le monde le sait. Cela ne date pas d’aujourd’hui parce que nos rapports remontent bien avant les événements de mars 1991 qui l’ont propulsé sur la scène avec la sympathie que les Maliens lui vouent. J’ai lu le livre et je me permets certaines observations. La première observation est le caractère personnel de certaines attaques. Les auteurs du livre attaque ATT dans ce qu’il a de plus cher : ses origines, sa femme, ses enfants. Rien ne peut justifier qu’on puisse mettre nos enfants dans  une bagarre politique. On s’attaque également à son physique, ce qui n’est pas digne et ne grandit pas les auteurs du livre. Nous sommes dans un vieux pays et nous sommes un vieux peuple.

Le Mali est une nation de métissage ethnique ce qui fait que chaque Malien comporte les gènes de tous les Maliens. La deuxième observation que je fais est que le livre comporte beaucoup de contre vérités que certains avant moi ont démontées. Quand on veut construire, on se donne pour principe de n’avoir que la vérité comme boussole. La troisième observation concerne la méchanceté gratuite que le livre distille tout le long de ses 147 pages. Les auteurs du livre doivent avoir un niveau d’aigreur qui ne leur permet pas de poser un regard lucide sur leur environnement. Et en déclarant qu’ils ne  font pas un bilan du mandat de ATT, cela ne les dédouane aucunement. Parce qu’ils savent que ce que ATT a posé comme actes concrets crève les yeux. Tout le monde le voit et tout le monde peut en témoigner.

Le Président ATT avait promis de baisser le coût de l’eau et de l’électricité, de baisser les frais de téléphone, de rendre le téléphone disponible pour tout le monde. Tout le monde reconnaît que de sensibles efforts ont été faits dans ce sens. La puce de cellulaire qui se vendait à des dizaines de milliers de nos francs quand on la trouvait est aujourd’hui presque gratuite. Ne parlons pas des logements sociaux qui constituent une réponse appropriée en fonction du salaire des Maliens. Le Président ATT avait promis de mener une véritable croisade contre le SIDA. Aujourd’hui, le Mali fait partie des cinq pays africains qui accordent la gratuité des soins des ARV (anti-rétro viraux) aux malades séropositifs. Parler de tout ce que le Président a fait risque de nous prendre toute une année. Le critiquer prouve qu’il ne croise pas les bras. Parce que seuls sont qui ne font rien irréprochables. Il y a certes obstacles, des erreurs mais il avance convaincu que c’est la seule façon de faire de notre pays un pays qui gagne.

Ceux qui ont connu ATT dans son enfance ; ceux qui l’ont connu à l’école ; ceux qui l’on vu et  connu dans l’armée ; ceux qui l’ont côtoyé et travaillé avec lui sous la Transition ; ceux qui l’ont vu et courtisé après la Transition savent que ATT est un homme de bien. Il est respectueux, discret, travailleur et aime son prochain. En témoigne sa Fondation pour l’Enfance qui oeuvre pour le bien-être des tout petits, ses amis, des femmes et des nécessiteux. Un tel homme ne peut pas être mauvais et est à l’opposé de la description que le livre en fait. Maintenant, nous attendons la véritable identité des auteurs du livre pour croiser le fer avec eux parce qu’on ne peut se battre contre des gens qu’on ne connaît pas. La seule arme dont nous disposons pour le moment est de montrer la voie à suivre pour le développement du Mali.

Cheick Abdel Kader SANGARE dit «Wallace»

300 logements Bamako

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