«Je suis riche, je dispose des millions gagnés illicitement, je n’ai de compte à rendre à personne, j’ai les moyens d’imprimer des livres à grande échelle pour salir mes ennemis politiques, je vais me présenter candidat aux prochaines élections présidentielles».
Tel est le portrait craché du fameux ATT-rologue, auteur de l’ATT-cratie ou la dictature d’ATT. Mais franchement, si c’était à l’ancienne époque, le petit chien serait déjà mort de honte. Mais de nos jours, la bassesse et l’immoralité aidant, le petit chien rit jaune et reprend ses cris de plus bel.
A l’analyse, si l’ATT-cratie procède d’une volonté délibérée de nuire à l’image de l’homme et de ses collaborateurs dévoués, ce livre demeure un instrument de sondage de l’opinion à quelques encablures des présidentielles. Il négativise tout ce que le président a à son actif et tente de salir ceux qui le soutiennent. Seulement, il oublie que la gestion d’ATT, au moment du bilan, sera partagé par l’ensemble de la classe politique impliqué. D’où l’on peut dire que l’ATT-rologue, cela ne fait aucun doute, sera candidat.. Que Dieu sauve le Mali des mâchoires d’un tel imposteur prêt à tout pour arriver à ses fins.
La Constitution du Mali dit que «Nul ne doit être inquiété pou ses opinions, même religieuses, pourvu que celles-ci ne troublent pas l’ordre public.»
Mais qu’en est-il dans le cas d’espèce ?
Un Terroriste des dirigeants
La haine et l’acharnement du ou des auteurs (spécialistes en camouflage) envers et contre le Chef de l’Etat et ses loyaux serviteurs (y compris les adhérants au Mouvement Citoyen) est l’illustration d’une révolte longtemps intériorisée. Révolte qui ne serait pas étrangère à la récurrence des troubles sociaux, notamment ceux de Kidal survenus contre toutes attentes, en dépit des nombreux cadres de concertation. La violence des propos, rappelle ceux du 26 mars 1991 où les mêmes fauteurs de troubles ont subjugué les masses et embrasé le pays. Je récuse ceux-là dont la devise est : «Ôte-toi de là, que je m’asseye», qui n’ont cessé de recourir à la zizanie, la vindicte populaire et la manipulation comme armes de combat.
L’arène politique actuel au Mali ne saurait abriter des combats de lions contre des gladiateurs. Nous voulons désormais un Mali apaisé et pacifié, condition préalable à tout développement, et un Mali où les élections n’ont rien à voir avec les insultes et les gourdins.
Le Feed-back : Les auteurs au grand jour
Après le lancement de leur livre, il s’agira pour l’auteur et ses amis de peser dans les tous prochains jours, leur poids dans l’opinion. Ils veulent paraître comme les sauveurs d’une situation qu’ils diabolisent. Un conseil cependant : au Mali il ne faut jamais croire qu’il n’y a pas plus homme que soi.
Il faut toujours s’assurer que son fond de pantalon n’est pas troué avant de grimper sur l’arbre de la transparence. Il faut avoir la baraka et l’amour du peuple longtemps désabusé par les coup-bas, les volte-faces et les calculs politiciens. Jour J – X.
Mahamane Imrane Coulibaly“