Le chien aboie, la caravane passe, voici en quelque sorte le résumé du feuilleton satanique du «Sphinx » qu’une race d’apatrides blottis dans l’ombre de l’hypocrisie internationale, avaient suscité à l’orée des élections présidentielles d’avril dernier. Avec, comme seul objectif, de ternir l’image du président sortant, les apprentis sorciers voulaient abuser de la confiance du peuple pour lui arracher sa souveraineté non négociable. Mais mal leur en a pris, car celui-ci vient de leur montrer qu’il est d’être dupe pour ne pas faire la différence le vrai et l’ivraie, et du coup, ce sont les funérailles du pamphlet qui ont été célébrées le vendredi au Centre International de Conférence de Bamako.
Le président sortant Amadou Toumani Touré a été investi le vendredi dernier pour un second quinquennat à la magistrature suprême du pays. Ce qui constitue un échec cuisant d’une certaine catégorie de personnes qui avaient opté pour les coups bas, la manipulation et le complot pour le barrer la route d’une réélection.
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Après la publication du premier pamphlet satanique intitulé le « Sphinx » courant 2006, le brûlot d’Arsène Lepigeon, à la suite du Sommet de la CEDEAO, tenu à Abuja au Nigeria, où ATT a été accusé de tous les péchés d’Israël pour avoir soutenu la reconduction de Laurent Bagbo à la tête de l’Etat Ivoirien, les mercenaires de la plume, téléguidés par des apatrides assoiffés du pouvoir, étaient encore revenus à la charge avec un second tome d’ATTcratie, la promotion d’un homme et de son clan, cela à quelques encablures de l’échéance présidentielle. Le seul but, qui était de ternir l’image du chef de l’Etat, n’a finalement pas été atteint. Car le peuple ne s’est pas fait prendre à leur piège. Aujourd’hui, ATT se trouve au sommet de la Colline du pouvoir, et l’on ne parle même plus du fameux pamphlet, qui avait fait les choux gras de beaucoup de mercenaires de la plume.
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Ce qui nous amène à dire que le « Sphinx » a bel et bien raté son coche. Mais si le « Sphinx » a été d’ores et déjà oublié au Mali, il n’en est pas de même au niveau de la justice française où le verdict du contentieux, qui oppose le Directeur de l’Harmattan à l’opérateur économique Ivoirien Mohamed Saïd, qui a financé la construction des Halles de Bamako, et qui s’est plaint pour diffamation, est attendu pour le 20 juin prochain. Après deux audiences, l’éditeur français est en très mauvaise posture et risque d’être condamné au paiement de lourds dommages et intérêts.
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Quant à ses complices au Mali que lui a même reconnus être victimes d’intoxication, ils sont déjà découverts et seraient au nombre d’une dizaine dont deux hommes politiques, des officiers supérieurs, deux hauts cadres et surtout quatre journalistes. Selon des sources concordantes, les services de renseignements disposeraient de preuves accablantes contre l’un entre eux dont la clé USB porterait le manuscrit du livre tract. Ils peuvent avoir d’autres informations auprès de l’ancien PDG de la Banque de l’habitat du Mali, arrêté la semaine dernière. Ce dernier en saurait trop sur la publication du Sphinx.
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Dans les prochaines semaines, le procureur de la République pourrait engager des poursuites judicaires contre les personnes pour avoir participé à la cabale.
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Abdoulaye Diakité (12 juin 2007)
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