ATT-cratie : L'Homme et le Système : Le droit de réagir, le devoir de répondre

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Deux mois après la sortie du livre "ATT-cratie : la promotion d’un homme et de son clan", le régime reste toujours sur les dents s’il ne navigue pas dans les eaux troubles et boueuses de la complotite, de la dénonciation facile et de l’accusation légère. A ce qui est grandiloquement présenté  par les fantassins du clan comme "un tissu de calomnies et de contre-vérité", on répond par une valse de mensonges  et de fantasmes. A la "lâcheté indigne" du Malien, on oppose fuite en avant et fuite de responsabilité, si ce n’est l’aveu de compromission et de complicité.

Combat d’arrière garde ou signe évident de frayeur ? Le clan et ses fantassins semblent opter pour la technique de la terre brûlée . Après s’être embourbé sur  la piste du Sphinx, égaré en dénonciations hâtives qui ont frisé parfois le délire (après des adversaires politiques, c’est la chasse aux sorcières au haut sommet de l’Etat), aujourd’hui, on fait feu de tous bois.

Pour notre part, à Info-Matin, nous poursuivons imperturbables notre série, sans nous laisser distraire par les trémolos haineuses et  litanies marécageuses. En attendant, bien sûr, que la vermine et la racaille,  les énergumènes et les tapotes de toutes les instances et structures officielles ou officieuses d’incompétence et de désinvolture acceptent de sortir du bois ou de leurs  caniveaux. Et s’ils choisissent d’y rester et de continuer d’y patauger par couardise, nous nous ferons le devoir et le plaisir de les y traquer, de les y débusquer et les exposer au grand  jour, eux et leurs mentors.

Parce que nous pensons que le débat démocratique ne doit plus souffrir des lâchetés individuelles et collectives. Puisque nul n’a besoin aujourd’hui de cagoule pour s’exprimer, ce ne serait le point tremper sa plume dans la putréfaction des caniveaux pour porter la contradiction à ceux qui pensent impunément insulter et mentir sur les gens sous les spécieux prétexte de  défendre ATT contre le Sphinx, ses "complices et promoteurs"

En effet,  si le clan peut avoir la légèreté de se tromper de cible dans sa folle recherche sur l’identité du Sphinx (parce qu’il a l’immunité totale d’agir et de dire chaque fois qu’il s’agit d’ATT, à Info-Matin, nous passons au laser nos cibles et nous identifierons les lascars épistoliers sous l’inventaire de l’opinion. Parce que si le président ATT ne connaît pas et ou n’est pas en mesure d’identifier son Sphinx, nous, nous connaissons très bien nos Sphinx. Car notre boulot nous permet de savoir qui est qui, qui fait quoi… Parce que nous pensons comme Thomas Paine que "c’est un affront que de traiter le mensonge avec faiblesse".

Laissez mouton bêler, Tabaski s’approche : pardon laissez dire et laissez écrire, le temps du grand déballage s’approche. Et c’est avec joie que nous rouvrirons nos carnets de notes, surtout qu’on ne compte pas sur nous pour en découdre avec des sufifres, des vils courtisans ou d’aller à la chasse aux petits gibiers. C’est le haut sommet de l’Etat qui sera dans notre point de mire : le président et ses principaux éminences grises. Et qu’on compte pas  sur nous pour nager dans des caniveaux et sortir des règles de l’art et de la politesse. Ceux qui sont accusés peuvent, c’est leur choix, ne pas user de leur droit de réagir et de leur devoir de répondre. Même si la beauté du débat s’en retrouve fleutrie, quelque peu fanée et ternie. Car, nous estimons qu’entre esprits éclairés, l’exercice de ce droit  est un devoir d’intellectuel, et s’acquitter de ce devoir s’impose à tout homme honorable. En effet, un jour que Boileau, brillant esprit de son époque, s’est retrouvé dans  une taverne à la table très arrosée du Cardinal Janson, celui-ci après plusieurs verres lança à l’écrivain : "vous avez beaucoup d’esprits. Votre nom Boileau n’est pas digne de vous : vous aurez dû vous appelez "Bois-vin". Repartie polie, mais cinglante de l’écrivain : "Jason ne rend pas hommage à votre Eminence. Car Jean-farine est plus noble que  Jean-son". Mais lorsqu’on  a à faire à des fantômes dont l’élégance est celle de l’égoutier ou de l’éboueur, pour s’en sortir, il faut être aussi adepte de   la loi du talion.

A Info-Matin, nous sommes restés jusqu’ici dans les limites de la correction, et nous entendons le rester. Même si nous pensons que nul n’en voudra au Pasteur d’âmes de prendre au besoin le marteau en lieu et place du bâton pour conduire et garder le troupeau dans la voie du Bon Dieu. C’est pourquoi, nous rendrons coup pour coup pour toutes les félonies. Car le philosophe enseigne que lorsqu’on est invite à dîner à la table du Diable, il faut avoir une fourchette plus longue que la sienne. Il ne s’agira pas de tout dire, mais seulement de mettre les points sur les i, de donner un grand coup dans la fourmilière et mettre chacun à sa place, certains à leurs niveaux de responsabilités et de hauteur, et tous au même niveau d’informations.  Parce que lorsqu’on appelle à la chasse, il faut s’assurer qu’on a des munitions nécessaires.

Notre dossier se poursuit.

Sambi TOURE

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