Le 20 juin dernier, la 17ème Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris, agissant en référé, a rendu son délibéré, dans le procès en diffamation opposant l’homme d’affaire libano-ivoirien, Mohamed Saïdi à l’Harmattan, éditeur du brûlot ATTcratie. Un virulant pamphlet contre le régime ATT.rn
Pour rappel, le conseil de Mohamed Saïdi, constitué de MM. Jacques Verges, Jean-Charles Tchikaya et Amadoun Touré, réclamait 1 million d’euros de dommages-intérêts pour leur client, ainsi que la suppression des passages litigieux de l’ouvrage, et 100 euros par livre vendu. C’est donc en toute souveraineté que la 17e Chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris a tranché en faveur de Mohamed Saïdi.
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L’Harmattan, l’éditeur de ATTcratie, a été condamné au versement de 100 euros par livre vendu, soit 700 milions de F CFA environ pour les 10.000 livres vendus, de 1000 euros d’amende, et 1000 autres euros de dépens. Certes, le conseil de Mohamed Saïdi n’a pas eu tout ce qu’i l réclamait, mais la seule condamnation de la maison éditrice de ATTcratie suffit à les consoler autant que leur client, car la vérité vient d’être dite.
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Cette condamnation, en plus d’être un cinglant désaveu pour le Sphinx et son éditeur, blanchit, du coup, le Président de la République, Amadou Toumani Touré, insulté, offensé jusque dans sa dignité et son honneur. Homme de conviction au-dessus des bassesses de ce genre, ATT a adopté, envers le brûlot, une vieille formule courante qui voudrait que “ le chien aboie,la caravane passe ”. Un comportement responsable qui a démonté tout l’arsénal du sphinx et des comploteurs dans l’ombre, qui voudraient que le brûlot, une fois mis sur marché, entraîne la chute d’ATT.
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Ces desseins macabres ne se matérialiseront pas, et mieux, c’est l’effet contraire qui se produira. Tous les Maliens, comme un seul homme, sont restés unis derrière leur Président, et ont condamné, avec la dernière rigueur, ce qu’ils appellent “les ignominies à valeur de défécation” contenues dans le livre ATTcratie. Cette solidarité hors pair, entre ATT et son peuple, s’est ensuite manifestée lors du scrutin présidentiel du 29 avril dernier. Le Chef de l’Etat a été plébiscité dès le premier tour, avec un score honorable de plus de 70% des suffrages exprimés.
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Le sphinx a même ressenti de loin, sa défaite, car, son projet de faire le lancement du tome II d’ATTcratie au Centre international de Conférence de Bamako ne s’est jamais concrétisé. On comprendra plus tard que le sphinx et son éditeur étaient plutôt paniqués, suite à la plainte de Mohamed Saïdi. Epinglés, ils ont tenté de monter la pression sur Koulouba et le Libano-ivoirien.
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Le Directeur Général de l’Harmattan s’était même dit prêt à venir à Bamako pour “démontrer le caractère dictatorial du régime ATT”. Comme s’il y a vraiment dictature au Mali, un pays cité partout dans le monde comme un modèle de démocratie. L’authenticité du Mali comme “école de démocratie” s’est illustrée à bien des égards. Le consensus politique prôné par ATT, auquel toute la classe malienne a souscrit, durant le premier quinquennat, suffit à le prouver.
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Une dictature suppose une gestion princière des affaires de l’Etat, concentrée dans les seules mains du monarque. Peut-on alors dire que le premier mandat d’ATT a été copieusement diligenté par lui seul? La réponse est non, pour une personne de bonne foi. Sans être dans le secret des dieux, le sphinx et l’Harmattan devraient s’en rendre compte. Il se pourrait aussi que l’Harmattan ait été pris au piège des politiciens véreux en mal de popularité.
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Toujours est-il que leur tentative d’intimidation, par la menace et la pression, s’est butée à la position inflexible prise par Koulouba et Mohamed Saïdi. Le premier a fait de ATTcratie un non évènement, tandis que le second était déterminé à laver son honneur et sa dignité. Une perspicacité dans l’action qui a fini par payer .
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En effet, la condamnation de l’Harmattan, par la 17e Chambre correctionnelle de Grande instance de Paris, prouve à suffisance que le contenu du livre ATTcratie n’est constitué que de faux: des méchancetés gratuites et des lavettes de caniveaux. Que tous ceux qui se sont sentis offusqués dans ATTcratie se prennent désormais pour des héros, car, à la croisée des chemins entre le vrai et l’ivraie, la vérité a fini par rattraper le mensonge,et la lumière a finalement jailli .
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Nul doute qu’à la lueur de cette lumière, des masques vont tomber découvrant le vrai visage du Sphinx. L’histoire nous enseigne que tout homme qui décide de ramper, au moment où des vrais hommes marchent, la tête levée, n’a ni dignité, ni honneur. Un homme sans ses vertus ne mérite, en fait, que le rang des animaux. L’Harmattan osera-t-elle faire appel? Une affaire de ce genre, auprès de la Cour Suprême de Paris, ne saurait être tranchée sans que l’identité des auteurs de ATTcratie, qui se cachent derrière le pseudonyme Sphinx, soit établie. Chose que l’Harmattan a jusque-là refusé.
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Or, une telle éventualité serait interprétée, par les auteurs comme une trahison, lesquels peuvent, à leur tour, demander réparation auprès de la maison éditrice du Sphinx. Mohamed Saïdi, sans être fortement imprégné dans la culture malienne, mérite quandmême le “Djandjo”, la musique des braves, car, en plus de laver l’affront qu’il a subi, il blanchit aussi notre ATT national.
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Adama S. DIALLO
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