ATT-cratie, la promotion d’un homme et son clan : L’Harmattan, complice de crache-feu à Koulouba

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Le décompte des prouesses réussies par l’auteur -disons les auteurs- d’ATT-Cratie ne se limite pas seulement à l’ampleur du discrédit jeté sur les quatre années de gestion du pouvoir du président ATT. L’une des prouesses de l’auteur et non des moindres est d’avoir réussi à mêler le nom d’une prestigieuse maison d’édition à une œuvre de bas étage.

Pour avoir accepté de mettre en jeu son label, la maison d’édition L’harmattan a certainement misé sur autre chose que le profit (commercial) qu’elle pourrait tirer de ce qui est en train de devenir un best-seller au Mali. Sauf que désormais, par les temps qui courent, l’ancienneté, la position tant enviée de numéro, voire le prestige accumuler, ne suffisent plus pour éviter à une maison d’édition comme L’harmattan de se lancer dans une aventure, une levée de bouclier, ATT-Cratie.

Une aventure ! C’est malheureusement de cela qu’il s’agit. Car, ce que propose le numéro un de l’édition en France est indigne au double plan graphique et rédactionnel de ce brûlot de navet.

Au plan graphique, ATT-Cratie est une honte pour L’harmattan. En parcourant ce livret, on ne peut s’empêcher de crier, qu’au moment de sa réalisation, ses maquettismes et l’ensemble de sa direction artistique étaient en congé ou en grève. Le livret a tout l’air d’avoir été mis au marbre et sous presse dans la précipitation par des apprentis sorciers en art graphique. Aucun charme, aucun attrait, c’est le moins que l’on puisse constater. C’est comme si ce navet est destiné à être lu sous les tropiques, précisément au Mali ne méritait aucun soin particulier. L’auteur aurait confié le travail à la dernière maison d’édition africaine, ce tract sortirait avec une œuvre graphique un temps soit peu digne de l’attente des milliers de lecteurs.

Tous, comme nous, dès qu’ils ont reçu le livret ont découvert une œuvre graphique sans visage, repoussante, indigne d’une maison de référence comme L’harmattan. Certainement, il serait sorti tout droit d’un «Harmattan» au Mali, il aurait certainement fait mieux. En tout cas, tout professionnel des arts graphiques vous dira qu’ATT-cratie est conçue et imprimé quelque part à Bacodjicoroni Aci. Alors ne demanderez combien ça coûte le cachet de la maison L’harmattan lorsqu’on veut destituer un chef d’Etat en Afrique. D’ailleurs, pour qui roule-t-il ?

(Suite de la page une) En terme d’harmattan donc, c’est donc bien au Mali où souffle la tempête d’un livret qui s’achète plutôt à Paris au triple de son prix de la maison L’Harmattan.

En parlant de l’aspect graphique, forcément, on fait allusion au contenant. Qu’en dire justement ? ATT-Cratie est une injure aux mondes universitaires, malien et français. L’auteur avance l’argument d’avoir écrit simple, donc pour tous. Mais en vérité, on n’atterri à ce niveau du débat, à cette phase du combat, quand on ne sait pas distinguer sujet, verbe et complément. Et, le comité de lecture de L’Harmattan, auguste maison d’édition ferme les yeux, sans doute à dessins, sur cette règle élémentaire de l’écrire. Les incorrections, les fautes d’orthographes, qui sont passés sous la loupe de ce comité, sont légion. La syntaxe est le dernier des soucis de l’auteur. Même les formules consacrées connues des débutants en écriture ont été malmenées. Pour dire juste, vrai et précis, il est de rigueur de ne pas faire le demi lettré comme l’a fait l’auteur de ATT-Cratie.

La prestigieuse maison d’édition, L’harmattan, a laissé passé tout ça pour le plaisir de qui ?

Il n’y a pas de mal à signaler aux Maliens indignés que L’Harmattan, n’est que le piètre complice de crache-feu à Koulouba, cet énergumène masqué et son maudit commanditaire. 

  Belco TAMBOURA

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