Dans les jours à venir, la presse malienne connaîtra en son sein des remous des plus spectaculaires. La semaine dernière a été le théâtre de véritables révélations dans un journal d’investigations de la place. Le vendredi, ledit journal avec toute la certitude requise assomme d’une douche froide des journalistes impliqués dans la rédaction de ATT-Cratie.rn
Quatre (4) Journalistes de Bamako ont ainsi participé activement dans l’édition dans la rédaction de ATT-CRATIE. Selon nos investigations, lesdits journalistes ont apporté leurs contributions et corrections à l’édition. Avec beaucoup de tact, nous avons pu lever le voile sur les zones d’ombre. Parmi les quatre personnes incriminées, les deux premières sont très plus proches d’un département ministériel, tandis que les autres ministères sont unis par un lien d’amitié, de collaboration et même de parenté.
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De sources dignes de foi, les enquêtes sont en cours pour démasquer un cinquième journaliste et un Secrétaire général qui travaille dans le giron des quatre déjà démasqués. Des mêmes sources, des moyens colossaux et méthodes déloyales ont été mis en place pour écraser ceux qui s’opposeraient à ce schéma bien élaboré de déstabilisation, de désordre de la presse malienne. Le premier objectif tracé était d’avoir la mainmise sur la Maison de la Presse. Cette affirmation est tout à fait réelle et crève les yeux.
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En regardant de près la crise de la maison de la presse et son évolution dans le temps, nous nous rendons compte qu’elle a été créée de toute pièce dans le but de servir certains acteurs tapis dans l’ombre. Sinon, comment comprendre une crise qui perdure depuis juillet 2006 et qui ne fait s’envenimer sans personne ne crie au scandale ? Au début, beaucoup d’observateurs ont tout simplement cru à une guéguerre de la presse. Au fil du temps, les choses ont changé. D’une pierre deux coups, la crise de la Maison de la Presse a aussi servi de moyen de diversion. Il n’est un secret pour personne que la presse privée a su toujours régler ses divergences en famille.
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Ce ne fut pas le cas cette fois-ci parce que des responsables jouant au double jeu n’ont jamais cessé de jeter l’huile sur le feu. Faut-il continuer à maintenir la presse malienne dans cet état à quelques semaines des élections générales ? Nous sommes convaincus que le Mali est un pays béni que les complots ne sauront le faire chavirer.
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Les journalistes impliqués dans cette affaire rocambolesque sont désormais démasqués. Il suffit tout simplement d’établir les liens entre la crise de la M.P et le désordre engendré dans la presse et la réponse est vite trouvée.
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F.M
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