C’est le 20 juin que la 17ème chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris, agissant en référé, rend son délibéré dans l’affaire de diffamation qui oppose l’homme d’affaires ivoiro-libanais Mohamed Saidi à l’Harmattan, éditeur d’ATTcratie, virulent pamphlet contre le régime du président malien Amadou Toumani Touré (ATT). Comme moyen de défense, Alex Ursulet, avocat de la maison d’édition parisienne, qui refuse obstinément de révéler l’identité du “Sphinx”, signataire du livre, a plaidé la bonne foi.
Et cité à comparaître, entre autres… Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), président de l’Assemblée nationale sortante et principal opposant au régime d’ATT, pour soutenir la véracité des faits développés dans le brûlot. “C’est presque une accusation contre IBK”, ont réagi les avocats de Saidi.
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Mes Jacques Vergès et Jean-Charles Tchikaya, qui réclament 1 million d’euros de dommages-intérêts pour leur client ainsi que la suppression des passages litigieux de l’ouvrage, ont récemment séjourné à Bamako où ils ont rendu une visite de courtoisie à ATT.
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