Accablée par ‘’Le Sphinx’’ dans son livre : La Fondation pour l’enfance lève le voile

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‘’Absurde, puant la méchanceté gratuite…’’ Contactés par nos soins dans le but de comprendre les tenants et les aboutissants des accusations contenues dans ‘’Le Sphinx’’, certains de nos interlocuteurs réagissent contre la mauvaise foi de ses auteurs, à cause des contrevérités débitées au compte de cet organisme caritatif dédié aux tout-petits. Ils croient connaître la Fondation, son mode de fonctionnement et ses rapports avec ses partenaires nationaux et internationaux. Trois domaines essentiels ont concerné nos enquêtes cette semaine.Il s’agit primo: du financement des activités de la Fondation ; secundo: de la construction du siège en construction, les hommes et femmes impliqués dans la gestion du chantier, la recherche des fonds, l’attribution des marchés de construction, d’architecture, le suivi des travaux ; et, tertio: les interventions de la Fondation dans l’humanitaire.

Nous ne regrettons pas le fait d’avoir pris sur nous la responsabilité de contourner la Fondation pour chuter dans les bureaux des partenaires de l’institution. Tous, à un niveau ou un autre ont reconnu, la main sur le cœur, le sérieux des actions qu’initie la Fondation. Aussi, apparaît-il clairement que les redacteurs du livre n’ont malheureusement aucune idée du fonctionnement réel de cette fondation reconnue d’utilité publique par decret N° 93. 273 du 6 août 1993.
Les partenaires apprécient notamment l’outil principal utilisé par la Fondation pour la préparation, l’exécution et le suivi des projets, à savoir la planification des interventions par objectifs. Tout se passe de sorte que les bénéficiaires jouissent réellement d’une attention soutenue. L’auto-évaluation est de règle et, pour l’essentiel, les programmes sont établis sur cinq ans avec un glissement annuel. Aussi ‘’Le Sphynx’’ selon nos interlocuteurs, se serait bien gardé de débiter des inepties s’il n’avait ignoré cela.

Des sources de financements de la Fondation

« En permettant à la Libye d’ouvrir son Consulat à Kidal, ATT ne savait-il pas que cela risquerait de détériorer les relations entre le Mali et l’Algérie qui ne souhaite pas une présence libyenne à ses portes à partir du Mali ?
Dans les milieux généralement bien informés, l’on se demande combien de millions de dollars le Guide de la Révolution libyenne a mis à la disposition d’ATT, en cette période de pré-campagne électorale pour 2007, pour accélérer l’ouverture dudit Consulat. Et combien de millions de dollars ont été donnés à la Fondation pour l’Enfance de Mme TOURE Lobbo TRAORE ? On sait que ladite Fondation va construire son siège pour environ un milliard de FCFA. Puisque le ridicule ne tue plus au Mali, c’est le libanais Mohamed Saïdi, qui doit des milliards à la Bhm, qui construira ce siège….
Une preuve de la mauvaise foi du Sphinx qui, manifestement, ignore le mode de fonctionnement de la Fondation, le processus du mouvement des fonds entre les donateurs, l’utilisateur et le destinataire final ? Sans aucun doute. ? Car selon nos interlocuteurs ce ne sont ni plus ni moins que des inepties . Pour un expert institutionnel par exemple contacté par nos soins, les faits tels qu’ils sont rapportés dans le fameux bouquin ne resistent pas à une analyse serieuse et honnête.

Du 1er janvier 1998 au 31 décembre 2005, la Fondation pour l’enfance, à en croire nos interlocuteurs, a reçu exactement la somme de 4.731,2 millions de francs, dont 1,29% provenant de l’Etat. Il s’agit en réalité d’un appui de l’Etat à l’Hopital « Mère- Enfant » en 2003. En 2005 ce montant était de 60 millions. 58% des dons proviennent du gouvernement du Grand Duché de Luxembourg et de la Fondation luxembourgeoise Raoul Follereau, 6,39% de Raoul Follereau France.
Aussi, le fait de parler d’un quelconque financement par Agha Khan d’un quelconque projet de la Fondation ou des supposés apports de AB ne constitue que des insinuations grotesques, estime-t-on. Depuis sa création, celle-ci a certes bénéficié des donations de l’intérieur, aussi bien de l’exterieur. De là à croire cependant que le guide, fortement impliqué dans le développement de notre pays à travers plusieurs projets réalisés ou en chantier, a deboursé quoique ce soit pour la sortie de terre du siège d’une institution qui s’inscrit dans la durée, il ya un pas bien trop vite franchi par les langues méchantes. L’hopital Mère – Enfant d’hamdallaye en est la parfaite illustration.

De la moralité des fonds réçus et leurs depenses

Le dernier rapport du Commissaire aux comptes est sans équivoque : «Nous avons noté la continuité dans la bonne comptabilisation et le bon classement des pièces justificatives des recettes et des dépenses de la Fondation pour l’Enfance. Nous certifions réguliers et sincères les comptes de la Fondation pour l’Enfance pour la période du 1er janvier 2005 au 31 décembre 2005 ». No comment.

De la construction du tout nouveau siège ?

Mohamed Jamal Saïdi, le président de la Sicg, comme nous l’avions révélé dans notre article paru dans notre hebdomadaire des faits de société intitulé «Cruel complot ? » n’est ni de près, ni de loin, impliqué en rien dans le chantier. La sortie de terre dudit chantier, a fait l’objet de trois appels d’offres. En effet, les deux premiers ayant été infructueux, il a alors été question d’un troisième à l’issue duquel l’entreprise chinoise (Covec) a été déclarée adjudicatrice sur les 7 entreprises ayant fait des offres sous la supervision d’un comité de depouillement des offres crée par decision No 003 du 1er septembre 2005. Il s’agit de Bilco pour 1,056 milliard, Egcg–Bat pour 997millions, Somassaf pour 1,278 milliard, la Sicg Pm, Gec pour 1, 002 milliard et Grangerai pour 871 millions. L’entreprise chinoise a réalisé l’ouvrage. L’architecture en chef du projet de construction, en charge du suivi, a confié à Moustaph Soumaré du cabinet CAT signataire, rappelions-nous, du Manifeste pour la démocratie. La Sicg de Saïdi n’a pas été retenue et n’a deboursé aucun franc pour financer quoi que ce soit. Mieux, après analyse, il s’est avéré que son entreprise était une société immobilière et non une entreprise de construction. Cette analyse ressort d’une correspondance datée du 13 septembre, soit 12 jours après la mise en place du comité de depouillement, et adressée à Mme la présidente de la Fondation. par le Pdg de la Sicg. M Saïdi a remercié la Fondation pour la confiance placée en elle, et a cependant attiré l’attention de la première dame sur le fait que la Sicg n’est pas apte à postuler parce que société immobilière, elle n’était donc pas habilitée à intervenir dans une concurrence faisant appel à des entreprises de construction.

Empiètement sur les préorogatives des ministères?

A moins d’être de mauvaise foi, la Fondation, explique un cadre du ministère de l’Education, n’empiète nullement sur les prérogatives des départements ministériels. Car les activités initiées par la Fondation se font avec l’accord, et l’implication des structures concernées. Un seul exemple parmi tant d’autres : en 2002, le 30 octobre plus précisément, dans une correspondance adressée à la présidente déléguée de la Fondation (lettre n° 1826 ME – SG) le ministre de l’Education se réjouissait de l’intérêt de l’institution pour son projet « Ecole pour tous ». Le ministre a écrit :« S’inscrivant dans le programme du mois de la solidarité, ce projet de scolarisation de 1000 enfants de parents démunis est le témoignage de votre souci de vous impliquer dans la recherche de l’amélioration de l’accès et de l’équité, particulièrement en faveur de la petite enfance, toutes choses dont le département de l’éducation a besoin en vue d’atteindre l’objectif de l’Education pour tous…»

A suivre…

SORY HAIDARA

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