A.T.T – médias privés : le divorce est –il consommé ?

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La presse écrite et parlée, dans sa quasi-totalité, a boudé, cette année la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux au locataire de Koulouba. Comme si, quelque part, le charme est désormais rompu, entre A.T.T. et « ses amis journalistes ».

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De sources averties, il semble que, cette année, la Présidence a fait fi de la procédure habituelle d’invitation de la Presse, à cette cérémonie. Habituellement, des invitations sont adressées aux patrons et organes de presse, nationaux et étrangers, soit par téléphone, soit par correspondance. Cette année, point de tout cela ! Seuls quelques journalistes et structures de Régulation ont eu droit à ce… privilège. Les autres Associations de presse –dont l’ASSEP (last, but not the least) – ont été ignorées. Sciemment, pourrait –on ajouter ! Seuls étaient présents le Comité de l’Egal accès aux médias d’Etat, le Conseil Supérieur de la Communication, l’ORTM (bien sûr) et quelques scribouillards, venus sans y être invités. Peut –être, plus soucieux d’admirer les splendeurs du palais, que de s’intéresser au message d’A.T.T. ?… Bref, le cœur n’y est plus, dirait –on, d’un côté comme de l’autre. Le traditionnel « baro » (causerie) entre journalistes et A.T.T. vient d’accuser, du plomb dans l’aile. La chaleureuse ambiance, entre A.T.T. et journalistes, n’est plus qu’un lointain souvenir. Et que dire ou penser, lorsque la toute puissante UNTM s’est inscrite, aux abonnés, absents ? Mieux vaut opter pour la politique de la chaise vide, lorsqu’on n’est pas invité !

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Et comme chantait Charles Aznavour, « il faut savoir quitter la table, lorsque l’amour est desservi ». Ce sectarisme de mauvais aloi, orchestré par la présidence, sur le choix  des invités, ne nous semble pas dicté par le bon sens. Il est dicté par un mépris, nourri contre les médias privés. Cette discrimination ne milite pas, en faveur d’A.T.T. Elle n’est même pas de nature à arranger ses affaires et son image…. De 2002 à 2005, le général n’a jamais raté cette causerie traditionnelle avec l’ensemble des journalistes. Une causerie détendue, à bâtons rompus et sans tabous, pourrait –on dire. Qui a même fait des émules dans la sous-région ! Et pourquoi A.T.T. a –t –il enfreint, cette année, à la règle ?…

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Chaises vides, atmosphère morose, des questions dépourvues de pertinence, des réponses évasives et non convaincantes. C’est, en somme, le climat vécu par la cérémonie de présentation de vœux, au Généralus léopardis. Apparemment, le courant ne passe plus, entre A.T.T. et les médias privés : il semble même que… les fusibles ont pété. A croire que des mains invisibles ont œuvré pour ce faire. Une certitude quasi –absolue : ce mépris, vis-à-vis des médias privés, risque de déteindre sur les élections à venir.

rnLe Viator

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