La presse écrite et parlée, dans sa quasi-totalité, a boudé, cette année la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux au locataire de Koulouba. Comme si, quelque part, le charme est désormais rompu, entre A.T.T. et « ses amis journalistes ».
De sources averties, il semble que, cette année,
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Et comme chantait Charles Aznavour, « il faut savoir quitter la table, lorsque l’amour est desservi ». Ce sectarisme de mauvais aloi, orchestré par la présidence, sur le choix des invités, ne nous semble pas dicté par le bon sens. Il est dicté par un mépris, nourri contre les médias privés. Cette discrimination ne milite pas, en faveur d’A.T.T. Elle n’est même pas de nature à arranger ses affaires et son image…. De 2002 à 2005, le général n’a jamais raté cette causerie traditionnelle avec l’ensemble des journalistes. Une causerie détendue, à bâtons rompus et sans tabous, pourrait –on dire. Qui a même fait des émules dans la sous-région ! Et pourquoi A.T.T. a –t –il enfreint, cette année, à la règle ?…
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Chaises vides, atmosphère morose, des questions dépourvues de pertinence, des réponses évasives et non convaincantes. C’est, en somme, le climat vécu par la cérémonie de présentation de vœux, au Généralus léopardis. Apparemment, le courant ne passe plus, entre A.T.T. et les médias privés : il semble même que… les fusibles ont pété. A croire que des mains invisibles ont œuvré pour ce faire. Une certitude quasi –absolue : ce mépris, vis-à-vis des médias privés, risque de déteindre sur les élections à venir.
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