Rétrospective : Les 50 personnalités qui ont marqué l’année 2018

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C’est une tradition au journal “Aujourd’hui-Mali” de faire la rétrospective de l’année qui s’écoule, à sa manière, notamment en désignant les 50 personnalités qui ont marqué le Mali en 2018, tous secteurs d’activité confondus. A défaut de procéder à un classement formel, nous nous contentons de les citer et surtout de faire leur présentation, en mettant l’accent sur leurs mérites. Exalter le mérite d’un digne fils du pays n’ôte en rien la grandeur de celui qui le fait. Au contraire, cela contribue à la promotion de la culture de l’excellence. C’est en ce sens que nous nous prêtons à cet exercice, même si, comme toute œuvre humaine, notre travail reste perfectible.

Ibrahim Boubacar Kéïta :

Le peuple l’a décidé : le président demeure l’HOMME de la situation

En remportant l’élection présidentielle pour un second mandat, avec un score confortable, le président IBK reste la personnalité qui a le plus marqué cette année 2018. Le président Ibrahim Boubacar Kéïta jouit de la forte réputation d’un homme qui aime passionnément son pays, le Mali. Ce qui lui vaut l’élan populaire de soutien que lui expriment les citoyens maliens, depuis l’élection présidentielle de 2013, au cours de laquelle le peuple malien, après les dures épreuves vécues stoïquement, s’interrogeait sur l’avenir du Mali et naturellement sur l’homme de la situation. Toutes les projections et toutes les réflexions menaient donc à Ibrahim Boubacar Kéïta, affectueusement appelé par ses initiales, IBK.  A l’heure du bilan en cette année 2018, IBK a eu la tête haute en se présentant devant les Maliens pour solliciter un second mandat, car il a respecté le pacte qui le lie au peuple malien. Cela ne surprend donc guère si le peuple malien décide de lui renouveler sa confiance pour un second bail de cinq ans à la tête du pays, un pays pour lequel il nourrit un amour et des ambitions incommensurables.

En optant pour la continuité, les Maliens ont choisi de permettre au président IBK de poursuivre le chantier de la construction de la paix, de la stabilité et de l’unité nationale.

“A mon niveau, je suis à la tâche, je travaille et j’assume parfaitement la difficulté d’hériter d’un pays… plongé dans le chaos…” disait-il dans son discours de Nouvel An 2018. Auparavant, dans ce même discours, il s’exprimait aussi en ces termes : “Je n’ai jamais parié contre cette nation…Pour nous, seul compte le Mali. C’est pour cela qu’à chaque fois que la situation l’a exigé, nous avons trouvé les ressorts sur lesquels nous appuyer pour surmonter les passions, l’adversité et les rancœurs.”

 Mme Kéïta Aminata Maïga : Discrète, humble et très modeste, elle s’est dédiée aux populations démunies et l’Environnement à travers son Ong, AGir

Derrière chaque grand homme se cache une grande dame “, dit-on. On ne peut donc jeter des fleurs au président de la République et ne pas en faire autant, sinon même plus, pour la Première Dame. Mme Kéïta Aminata Maïga est sur tous les fronts, même si elle ne s’est jamais réellement mêlée de politique, se contentant d’apparaître aux côtés de son époux, Ibrahim Boubacar Keïta, lors des représentations officielles. Mais la Première Dame, très active, ne se cache pas derrière les actions de son mari, elle s’est dédiée aux populations démunies en agissant à travers son Ong, AGir.

Discrète, humble et très modeste, elle est sur tous les fronts pour jouer sa partition dans la mise en œuvre globale du Programme présidentiel, notamment dans sa composante, “Pour le bonheur des Maliens”, en venant en aide aux plus démunis. Ses terrains de prédilection sont l’Education, l’Environnement et le Sport. Et en toute discrétion, mais avec une redoutable efficacité, la Première Dame multiplie les actions d’entraide en faveur de milliers d’enfants, de femmes et de jeunes à travers tout le pays. Cela, par le biais de son Ong “AGir”, créée en 1994.

Pour ceux qui la côtoient, c’est une Dame généreuse, mais exigeante. Agir pour un mieux-être de l’enfant par la scolarisation, c’est également l’un des combats auquel se livre Aminata Maïga en dotant les établissements publics de divers équipements. Elle mène également des actions dans le cadre de la fistule obstétricale, de la lutte contre le Sida et la Syphilis, d’Ebola et de la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile. Animée par les valeurs de partage, de solidarité et d’entraide, la Première Dame laisse aussi parler son cœur au cours des mois de Ramadan.

Mme Kéïta Aminata Maïga est, enfin, connue dans le monde sportif puisqu’elle est membre du Comité national olympique et sportif du Mali depuis 2000, directrice de l’Académie olympique et vice-présidente de l’Académie africaine. Elle est la Marraine de la Fédération malienne de bras de fer sportif. Les premiers Jeux nationaux de la Jeunesse, en cours actuellement à Bamako, ont également pour marraine, la Première Dame.

Amadou Toumani Touré : Par son entregent le Mali est doté d’une unité de chirurgie cardio pédiatrique

Après le Vietnam, Cambodge, Madagascar, Mozambique, l’Afghanistan, le Sénégal, le Mali vient d’être doté d’un centre de chirurgie cardio pédiatrique à travers l’hôpital Mère-Enfant “Le Luxembourg”, grâce au partenariat entre la Fondation Pour l’Enfance du Général Amadou Toumani Touré (ancien président de la République du Mali) et l’Ong “La Chaîne de l’Espoir” dont le président-fondateur est le Professeur Alain Déloche. Sans oublier l’appui financier de la famille d’André Festoc et d’autres partenaires.

L’inauguration de ce centre de chirurgie cardio-vasculaire a fait l’objet d’une cérémonie grandiose, le lundi 10 septembre 2018, dans les locaux de l’hôpital Luxembourg en présence de plusieurs personnalités. Compte tenu de l’importance de cet événement, le Général ATT et son épouse, Touré Lobbo Traoré, ont effectué le déplacement de Dakar.

Cette nouvelle structure qui permettra désormais de soulager les enfants malades du cœur comprend deux blocs opératoires, un magasin, une pharmacie, une mini banque de sang, une réanimation, un centre de décontamination, de stérilisation, des annexes (bureaux, vestiaire, salle de garde) une post-réanimation, quatre chambres d’hospitalisation, une alimentation en électricité autonome avec beaucoup d’appareils de sécurisation de la fourniture en électricité et une centrale de production et de distribution d’oxygène.

Le nouvel établissement est désormais baptisé “Unité de Chirurgie Cardio-Pédiatrique André Festoc”, du nom du défunt époux de la généreuse donatrice, Thi Sanh. Les Festoc, faut-il le rappeler, font partie des mécènes qui ont régulièrement soutenu La Chaîne de l’Espoir. Aussitôt après la cérémonie d’inauguration, une fillette de six ans, atteinte d’une malformation cardiaque a été opérée à cœur ouvert avec succès dans cette unité. Une première au Mali où ce type d’opérations nécessitait jusqu’ici une évacuation à l’étranger.

La petite Fanta Diarra, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, fait partie des 2.500 enfants atteints d’une affection cardiaque en attente d’une opération au Mali, dont une cinquantaine devrait être opérée pour l’année 2018 dans ce nouveau centre.

S’agissant de la Fondation Pour l’Enfance, Mme Touré Lobbo Traoré vient de passer le témoin à son époux Amadou Toumani Touré.

Soumeylou Boubèye Maïga (Premier ministre) : Pari tenu par le Tigre!

Très bon communicant puisque journaliste diplômé du prestigieux Cesti de Dakar, Soumeylou Boubèye Maïga, réputé homme de terrain et de dossiers, grand spécialiste des questions de sécurité, est un fidèle parmi les fidèles du président IBK, au point d’être considéré comme le Joker de l’actuel président de la République pour la dernière ligne droite de son premier mandat. Mais Soumeylou avait fini par convaincre qu’il était même l’atout principal, l’homme de la situation, pour finaliser le travail de ses prédécesseurs Premier ministre auxquels il a rendu hommage.

Âgé de 64 ans, ce fidèle du chef de l’État avait été nommé Premier ministre le 30 décembre 2017, avec pour objectif principal l’organisation de l’élection présidentielle du 29 juillet de la même année. Bien que ses résultats soient toujours vivement contestés par Soumaïla Cissé, donné perdant au second tour face à IBK, le scrutin s’est tenu à bonne date et a été globalement salué par les partenaires étrangers du Mali. Outre l’organisation de cette élection à haut risque, Soumeylou Boubèye Maïga s’est montré à la pointe sur plusieurs dossiers majeurs, comme l’insécurité dans le Centre, la relance du processus de paix, ou encore les discussions avec les groupes armés du Nord. Un bilan dense qui a, pour de nombreux observateurs, permis à IBK d’être réélu. Ce n’est donc pas un hasard si, réélu le 12 août dernier à la tête du pays pour un deuxième mandat, le président Ibrahim Boubacar Keïta, aussitôt après sa prestation de serment le mardi 4 septembre 2018, a reconduit le Premier ministre sortant, Soumeylou Boubèye Maïga, avant de le charger de former le nouveau gouvernement. C’est pour dire que, réélu avec de 67,17% des électeurs maliens, Ibrahima Boubacar Keïta aura, lui aussi, fait le bon choix en misant sur celui qui lui a été fidèle et utile durant les périodes d’hésitation et de doute. Soumeylou Boubèye Maïga, selon de nombreux observateurs, est indiscutablement, l’homme de la situation.

Soumaïla Cissé (Chef de file de l’opposition) : Des ambitions pour le Mali

Classé deuxième lors de l’élection présidentielle de 2018 avec un bon score, Soumaïla Cissé prouve bien qu’il méritait le statut de chef de file de l’Opposition malienne. A la tête de la coalition “Ensemble restaurons l’espoir” composée de plusieurs partis politiques et associations de la société civile, il est arrivé au second tour du scrutin présidentiel et s’est classé derrière le président IBK. Le peule malien a choisi de renouveler sa confiance à IBK, mais cela n’ôte en rien le mérite de Soumaïla Cissé qui d’ailleurs fait preuve de beaucoup d’ambitions pour le Mali, à en juger par le programme qu’il a proposé à la sanction des électeurs lors de la dernière présidentielle. Cissé a joué sa partition dans la vie politique du pays, conformément au caractère républicain et démocratique de l’opposition qu’il incarne. Il monte au créneau pour dénoncer les faits chaque fois qu’un scandale éclabousse la République. Il est au premier rang de toutes les marches de protestation et de contestation des dérives du régime.

Député élu à Niafunké, son groupe parlementaire Vrd a initié des motions de censure contre différents gouvernements d’IBK, interpellé plusieurs ministres du gouvernement sur divers doss iers brûlants de la nation et voté contre la quasi-totalité des lois qui vont à l’encontre de ses principes. En dehors de ces actes dignes de tout opposant, le chef de file de l’Opposition a répondu à toutes les invitations du président de la République dans le cadre du dialogue social et des questions d’intérêt national. Au regard de tout ceci, cet Ingénieur-informaticien de profession, major de sa promotion à l’Institut des sciences de l’ingénieur de Montpellier (France) a sa place dans ce Top 50 des personnalités qui ont marqué l’année 2018.

Dr Boubou Cissé (Ministre de l’Economie et des Finances) : L’efficacité dans la discrétion

Depuis qu’il est à la tête de ce département stratégique, Boubou Cissé ne cesse de surprendre son monde par des innovations pour porter l’économie malienne sur la voie de la performance. C’est ainsi que le Mali, sous sa gestion du ministère de l’Economie et des finances, a basculé en mode budget-programme dans la gestion des ressources publiques. Une tendance qui a commencé avec la loi de Finances 2018 pour se préciser avec la Loi de Finances 2019. Le “budget-programme”, rappelons-le, est un mode de gestion axé sur les résultats. Ce qui a pour principale conséquence de mettre fin aux gaspillages inconsidérés des ressources financières de l’Etat. L’une des innovations majeures de la réforme budgétaire, c’est aussi l’introduction de la pluri annualité dans la gestion budgétaire à travers, d’une part, l’institution de la procédure des autorisations d’engagement et des crédits de paiement et, d’autre part, l’élaboration de nouveaux documents accompagnant la loi de finances : le Document de Programmation Budgétaire et Économique Pluriannuelle (DPBEP) et le Document de Programmation Pluriannuelle des Dépenses (DPPD).

Cette innovation revêt un intérêt particulier dans le cadre de la gestion des finances publiques : elle vise à assurer le lien entre les politiques sectorielles élaborées sur le moyen terme et la loi de finances élaborée sur une base annuelle. La pluri annualité budgétaire permet ainsi à la programmation des crédits budgétaires d’être plus en phase avec les stratégies pluriannuelles et d’améliorer leur prise en compte dans la loi de finances et leur mise en œuvre effective à travers les Projets annuels de Performance (PAP).

Parlant du Mali dans le cadre des perspectives économiques en Afrique pour l’année 2018, la Banque Africaine de Développement (BAD) soulignait : “Du fait de la reprise amorcée depuis 2013, la croissance économique devrait rester supérieure à sa tendance avec environ 4,5% jusqu’à la fin 2018, avec un taux de 5,4% en 2017 et 5% en 2018… “.

“Et le fruit de cette croissance se ressent déjà pour ceux qui veulent bien le voir. Des efforts ont été faits par le Gouvernement en matière d’amélioration des conditions de vie des Maliens, mais ces efforts doivent être élargis à l’ensemble des populations maliennes” précisait le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé.

Hamadou Konaté (ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire) :  Artisan de la Politique nationale de Protection sociale

Hamadou Konaté est sans conteste le meilleur ministre de la République. Raison de son maintien dans le gouvernement depuis le 8 septembre 2013. Il a géré la Solidarité, l’Action humanitaire et la Reconstruction du nord avant que ce dernier segment ne soit amputé du Département. Hamadou Konaté détient les clés de la réussite : le travail. Et il en use à bon escient. Durant toutes ses années au Gouvernement, Hamadou Konaté a fait passer en Conseil des ministres plusieurs dossiers qui font le bonheur de millions de Maliens dans les domaines social et humanitaire. Mais il a su surtout mettre en place une Politique nationale de Protection sociale qui va ainsi harmoniser et coordonner les actions de tous les intervenants dans ce domaine.

Les orientations stratégiques définies par toutes les parties intervenant dans la Protection sociale (les ministères sectoriels concernés, les acteurs de la Société civile et les partenaires techniques et financiers évoluant dans tout ou partie du champ de la protection sociale), ont été prises en compte et traduites en un Plan d’action de trois (3) ans (2016-2018) et qui constitue ainsi un véritable outil d’opérationnalisation de la Politique nationale de protection sociale.  Ce plan d’action, qui s’articule autour de quatre axes stratégiques, est estimé à plus de 792 milliards de FCFA.  A travers ce plan d’action, le Gouvernement entend mettre en place et de façon progressive un système de protection contre les risques sociaux pour tous les citoyens en général et pour les couches défavorisées en particulier. Ce plan conçu avec pertinence, développe les mécanismes de prévention et de gestion des calamités, catastrophes, sinistres et crises humanitaires. Les principes qui ont guidé l’élaboration de ce plan d’action tiennent compte du contexte national, de la dynamique internationale en matière de protection sociale, des engagements internationaux et de la vision politique du pays. Notons aussi que ses actions dans le cadre de la construction des infrastructures au nord du Mali et d’appui aux réfugiés maliens se passent de tout commentaire.

Mohamed Ag Erlaf (ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation) : Un grand défi relevé !

A l’heure actuelle, dès qu’on parle de Mohamed Ag Erlaf au Mali, on pense aux élections locales passées, mais surtout à la dernière présidentielle. Des scrutins qu’il a eu l’honneur d’organiser en tant que ministre de l’Administration territoriale, par conséquent chargé des élections. Au vu du contexte ce n’était pas évident, mais il a réussi à le faire malgré des difficultés qui ont amené de petits couacs. Raison pour laquelle, il est à féliciter car il faut se poser la question : qu’allait-il advenir du Mali s’il n’y parvenait pas ? Surtout que les cassandres avaient déjà prédit son échec suivi de l’apocalypse.

Mohamed Ag Erlaf est né le 12 juillet 1956 à Tessalit (Région de Kidal). Il fait ses classes à l’école primaire dans cette localité de 1962 à 1971 avant de fréquenter le lycée Askia Mohamed où il passe son baccalauréat en 1975.

Il poursuit ses études supérieures à l’Ecole normale supérieure (ENSUP), puis à Paris III, Sorbonne Nouvelle, et à Paris VII. Il y passe un Diplôme d’études appliquées dans la spécialité Etudes Africaines puis en Santé publique.

Mohamed Ag Erlaf a occupé sa première fonction ministérielle en tant que ministre du Tourisme en 1991, après la Révolution de Mars. Il est devenu par la suite ministre de la Santé, ministre des Sports, ministre de l’Environnement, puis ministre de l’Emploi, de la Fonction Publique et du Travail, avant de diriger le ministère des Travaux publics et des Transports.

Mohamed Ag Erlaf fut également coordinateur du Programme spécial pour la paix, la sécurité et le développement au Nord du Mali (PSPSDN). Depuis l’an 2000, il occupe le poste de directeur général de l’Agence nationale d’investissements des collectivités territoriales (ANICT).Poste qu’il occupait jusqu’à sa nomination au département de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable dans le nouveau gouvernement dirigé par Modibo Keita. Et de là il a rejoint son poste actuel.

Général Salif Traoré (ministre de la Sécurité et de la Protection Civile) : Trophée du “Meilleur artisan de la sécurité publique”

Nommé à la tête du département de la Sécurité et de la Protection civile en remplacement du Général Sada Samakè au mois de septembre 2016, le jeune général qui était en ce temps-là colonel major, Salif Traoré, a hérite d’une situation difficile, au point que tout le monde se demandait s’il pouvait réussir. Aujourd’hui, la réponse est là, crue et têtue : Salif Traoré st un des grands artisans de la Sécurité du Mali. Mérite reconnu au plan africain, avec le trophée qui lui a été décerné cette année au Maroc, notamment avec la 12ème édition du Prix Africain de Développement.

L’événement s’est déroulé, le samedi 29 septembre, dans un hôtel de Marrakech, dans une ambiance festive et fraternelle. En plus des responsables de la Fondation 225, on notait la présence de plusieurs personnalités dont les lauréats.

Au cours de cette soirée de gala, plusieurs disatinctions ont été décernées aux hommes et aux femmes qui se sont distingués dans le cadre du développement de leurs pays. Parmi les récipiendaires figure le Général de Division Salif Traoré, ministre en charge de la Sécurité et de la Protection civile, qui a reçu le trophée du “Meilleur artisan de la sécurité publique” .

Par ailleurs, du mercredi 21 au vendredi 23 novembre derniers, le Ministre de la Sécurité et de la Protection civile a fait une participation remarquable au forum africain sur la sécurité à Rabat. Organisé à l’initiative du Centre de recherches et d’Etudes géostratégiques Atlantis, en partenariat avec le forum international des Technologies de la sécurité, cette rencontre a réuni de nombreux experts internationaux, des décideurs politiques, des responsables sécuritaires, des chercheurs et des membres de la société civile afin de tracer des pistes de réflexions sur les réponses aux problématiques sécuritaires auxquelles sont confrontés les Etats du continent africain.

Avec comme principal thème “Redéfinir les axes de la coopération internationale face aux menaces du 21ème siècle”, le forum international de Rabat sur la sécurité aura abordé, entre autres, les problématiques liées à la migration ; au développement socio-économique ; au cyber terrorisme ; à l’extrémisme et à la lutte contre la radicalisation.

Arouna Modibo Touré (ministre de l’Economie Numérique et de la Communication) : Le Mali projeté dans l’ère du numérique

Avec le ministre Arouna Modibo Touré, le Mali entre réellement dans l’ère du numérique, avec les nombreuses innovations qu’il a initiées pour traduire en actes la vision du président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta qui entend faire de l’économie numérique un véritable levier de développement du Mali. En effet, sa démarche est de faire du numérique un outil et non un luxe réservé à une élite. Et de plus en plus, le ministre Touré réussit cette mission, au vu des réalisations à l’actif de son bilan d’activités, notamment avec le Mali numérique qui se manifestera jusqu’à la télévision nationale dont le projet est en phase de réalisation, en plus du wifi gratuit pour généraliser l’accès des Maliens à l’internet ; la passation des marchés publics en ligne ;  l’accès universel aux télécoms et aux Tics, pour ne citer que ceux-là.

Il faut préciser qu’avec la Politique nationale de communication pour le Développement qu’il a initiée pour traduire en actes la vision du président de la République, Arouna Modibo Touré met en place un outil de participation et d’échange permettant aux populations de s’épanouir pour mieux s’impliquer dans leur propre développement. Cette nouvelle politique repose sur un vaste programme de connexion internet gratuite dans les communes du Mali. Ce wifi gratuit est une volonté du président IBK en vue de permettre aux jeunes startups de développer le numérique au Mali, mais aussi de soulager les populations en matière de connectivité.

En plus, la Télévision numérique terrestre dont on entend tant parler depuis longtemps sans jamais la voir, sera bientôt une réalité parce que le ministre Arouna Modibo Touré a boosté ce projet. S’y ajoute qu’à travers l’Agence des Technologies de l’information et de la communication (Agetic) le Département de l’Economie numérique et de la Communication a jugé nécessaires de développer des ressources électroniques pour effectuer les opérations de traitement, d’échange et de stockage d’informations réalisées jusque-là par l’intermédiaires de supports papier, entre autres innovations.

Que dire du grand projet en vue à Bamako, le Tubaniso, qui signifie “la maison de la tourterelle”. L’idée a surgi lors du Policy Hackathon du Mali, organisé avec le soutien de la Banque mondiale (BM) en octobre 2018 à Bamako. Il a réuni une centaine de jeunes startuppeurs qui ont échangé sur comment mettre leurs activités en phase avec un cadre juridique et réglementaire qui reste à créer. Selon le ministre en charge de l’Economie numérique interrogé par la presse française : “l’idée de Tubaniso, c’est de mettre à profit un espace très vaste – 25 hectares – dont nous disposons pour en faire le complexe numérique de Bamako. Ce sera la Silicon Valley de l’Afrique de l’Ouest : il y aura des startuppeurs, des incubateurs, des accélérateurs. D’où aussi ma présence à Paris comme à Emerging Valley : pour mettre le Mali et l’Afrique en valeur, montrer que nous ne sommes pas en marge de la révolution numérique. Ce programme d’accélération d’une durée de six mois visant à soutenir les vingt startups les plus prometteuses du secteur du numérique en Afrique francophone sera donc acté à l’occasion du lancement à Bamako du Tubaniso Agri business and Innovation Center, vers la fin janvier.”

Mme Traoré Seynabou Diop (ministre des Infrastructures et de l’Equipement) : Abandonner tailleurs et robes pour le jean et la casquette de chantier

Le développement des infrastructures est aujourd’hui un des défis majeurs des pays africains pour accompagner la forte croissance démographique et soutenir le développement économique. C’est pourquoi, selon la ministre Mme Traoré s’exprimant lors des travaux de la 25è conférence de la Fidc-Gama, le Mali accorde une attention particulière au développement des infrastructures, en particulier avec comme but de relier la quasi-totalité des localités en toute saison. Cette volonté est corroborée par la Politique nationale des transports, des infrastructures de transports et du désenclavement. Elle a la lourde charge de conduire cette politique et elle le fait très bien.

Mme Traoré Seynabou Diop, Ingénieur des constructions civiles est en terrain connu. Non seulement par ses qualifications professionnelles, mais aussi par sa connaissance des dossiers de ce département ministériel où elle a séjourné en tant que responsable de plusieurs structures internes. Mme Traoré Seynabou Diop qui préfère l’action au discours, s’est distinguée par son travail de terrain. En effet, abandonnant les tailleurs et les boubous, elle enfile souvent blue-jean et chaussures basquettes, pour descendre sur les chantiers avec casque et gilet. Question de surveiller le déroulement des travaux et s’assurer du respect des normes techniques qu’elle connaît bien.

Mme Traoré Seynabou Diop a fréquenté le lycée Askia Mohamed de Bamako où elle décroche son baccalauréat en 1982, série sciences exactes. Elle est titulaire de plusieurs diplômes supérieurs : diplôme d’ingénieur des constructions civiles, option hydraulique (ENI Bamako, 1986), Diplôme universitaire de technicien supérieur en informatique au Lycée radio électronique (Saint Pétersbourg en Russie, 1994) ; diplôme universitaire de technicien supérieur en finances comptabilité (Institut supérieur de gestion de Bamako, 1997). Depuis novembre 2014, elle est la première malienne à détenir une accréditation de Manager spécialiste de passation des marchés de Setym/Université du Québec à Montréal.

Thierno A. Omar Hass Diallo (ministre des Affaires Religieuses et du Culte) : Des réalisations satisfaisantes

Ceux qui considéraient que le Ministère des Affaires religieuses et du Culte était une coquille vide ont dû revoir leur jugement depuis la nomination de Thierno Amadou Omar Hass Diallo à la tête de ce Département qu’il a su faire connaître en lui donnant toute son âme; en témoigne la mise en place d’une la Politique nationale de gestion des Affaires religieuses.

Thierno a prouvé que cette grande innovation du président IBK, notamment la création du Ministère des Affaires religieuses et du Culte, procède d’une très bonne vision. En effet, le Ministère des Affaires religieuses et du Culte contribue de façon remarquable à la concrétisation de cette vision du président Ibrahim Boubacar Keïta, notamment pour la stabilisation de la paix et la stabilisation de la société malienne en luttant contre l’extrémisme religieux. Deux volets de la vie nationale indispensables à tout développement. En cette fin d’année 2018, on ne peut que se réjouir des réalisations satisfaisantes produites par le ministre Thierno Amadou Omar Hass Diallo.

Ces réalisations concernent la législation et la règlementation relatives aux religions et aux cultes; l’enseignement et la formation (notamment avec les imams formés au Maroc) ; la prévention et lutte contre l’extrémisme violent ; les appuis financiers et/ou matériels aux confessions religieuses; le dialogue intra et interreligieux; l’organisation des pèlerinages et des fêtes religieuses.

Au sujet du pèlerinage, le ministre des Affaires religieuses et du culte a redressé ce secteur qui avait versé dans la plus grande médiocrité, au point qu’aucun Malien n’était pressé de voir le Hadj arriver. Aujourd’hui, les services du département des Affaires religieuses et du culte sont si rodés dans l’organisation du pèlerinage que les candidats maliens n’ont aucune crainte d’aller accomplir ce 5è pilier de l’Islam aux Lieux saints.

D’ailleurs, en guise de reconnaissance de cette performance, le Royaume d’Arabie Saoudite ne cesse d’augmenter le quota de pèlerins du Mali qui a aujourd’hui l’un des plus gros contingents lors du pèlerinage à la Mecque. Le ministre Thierno Oumar Hass Diallo a su être à équidistance des religions, comme le lui exige sa fonction de ministre. Ce qui est salué par tous les leaders religieux, de tous bords.

Amadou Koïta (ministre de l’Emploi, de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne) : Un modèle d’engagement et de persévérance pour la jeunesse

Amadou Koïta, à n’en pas douter, est l’une des grandes satisfactions du président IBK au niveau du Gouvernement. Raison pour laquelle d’ailleurs le jeune ministre voit ses responsabilités s’accroître, signe de la grande confiance que lui accorde le président e la République, IBK. Simplement ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Amadou Koïta cumulera, avec ces responsabilités, la charge de porte-parole du Gouvernement dans la dernière ligne droite du premier mandat du président de la République. Sans surprise, il sera reconduit dans les mêmes responsabilités dans le Gouvernement mis en place par Soumeylou Boubèye Maïga, lui aussi reconduit dans ses fonctions aussitôt après l’élection présidentielle, mais en plus, Koïta se voit adjoint le secteur de l’emploi (qui inclut ; bien entendu, la Formation professionnelle). Il devient ainsi, par l’importance stratégique des secteurs qu’il gère, l’un des ministres les plus importants à l’heure actuelle au Mali.

La force de ce jeune ministre réside dans son expérience qu’il a beaucoup forgée, plus précisément son parcours de syndicaliste estudiantin et politique, en plus de son cursus scolaire et universitaire. Ancien secrétaire général du comité AEEM de l’Ecole nationale d’Administration et aujourd’hui président du parti socialiste, Amadou Koïta, avec ses 44 ans, est un jeune connu des jeunes du Mali. Il fut surtout président de la jeunesse du Mouvement citoyen (2005-2010), puis du Parti pour le développement économique et la Solidarité (PDES, 2009-2010).

Après son baccalauréat en sciences biologiques au lycée de Markala, il a étudié à l’ENA où il a décroché une maîtrise en gestion. Une année après il travaille dans une entreprise privée “Réveil” dont il deviendra le directeur général de 2002 à 2006. Puis, il entame une carrière dans l’administration publique comme chargé de mission au ministère de l’Artisanat et du tourisme (2006-2011), puis chef de Cabinet Adjoint à la Primature pendant neuf mois. De Décembre 2015 à son entrée au gouvernement, Amadou Koïta occupait le poste de chef de Cellule d’Appui à la Décentralisation et à la Déconcentration du Ministère de l’Economie et des Finances. Notons aussi que, de 2009 à 2010, il effectue un stage de formation professionnelle à la ROCHELLE en France en contrôle financier et budgétaire.

Me Jean Claude Sidibé (ministre des Sports) : De la suite dans les idées

Depuis sa nomination à la tête du ministère des Sports, Me Jean Claude Sidibé s’est attelé à appliquer le programme gouvernemental au niveau de la pratique du sport. C’est ainsi qu’en football, les équipes nationales seniors (dames et hommes, ndlr) se sont aisément qualifiées pour la Coupe d’Afrique des Nations de leurs catégories respectives. Ainsi, dans leur CAN, les Aigles dames se sont classées 4è (une première dans l’histoire du football féminin malien) échouant au pied de la qualification à la Coupe du monde 2019 en France. Toujours dans la même dynamique, la sélection nationale junior s’est aussi qualifiée pour la phase finale de la CAN qui se déroulera du 2 au 17 février 2019 à Niamey au Niger. Sur les équipes nationales engagées dans les phases éliminatoires des CAN, seuls les cadets n’ont pas pu valider leur billet pour Tanzanie 2019.

En basket-ball, sur 6 coupes d’Afrique des nations jouées, le Mali en a gagné 4. Il s’agit de l’afro basket U18 masculin et féminin ; le 3X3 filles en junior et senior. Il faut aussi signaler la participation des deux équipes nationales cadettes (filles et garçons) à la Coupe du monde de leur catégories avec à la clé le titre de meilleur rebondeur et meilleur marqueur chez les garçons (une première pour un pays africain, ndlr).

En dehors du football et du basket-ball, plusieurs autres disciplines ont brillé sur la scène africaine voire internationale notamment le bras de fer sportif, le taekwondo, le handisport qui offre un qualifié pour les Jeux olympiques 2020 en la personne de Bakary Diallo, médaillé d’or africain en haltérophilie.

L’organisation du tournoi des régions du nord en mars dernier à Mopti aura permis un vrai brassage entre les jeunes des régions de Mopti, Tombouctou, Taoudéni, Gao, Kidal et Ménaka en football, basket-ball et athlétisme.

Sur le plan de la coopération, le ministre Jean Claude Sidibé a poursuivi la politique de son prédécesseur en envoyant 60 étudiants au Venezuela et en renégociant les accords de coopération avec le Cuba. Cette négociation a permis au département d’envoyer 20 étudiants pour leur spécialisation dans la perspective de l’ouverture prochaine du centre de médecine sportif du mali. Aussi le ministère s’apprête à envoyer 25 nouveaux étudiants en Algérie courant cette semaine.

Pour 2019, les perspectives sont, entre autres, de conquérir le titre chez les juniors et terminer au moins sur le podium chez les seniors en football.En basket-ball, gagner une 6è CAN des cadets chez les filles et un deuxième titre chez les garçons.

L’organisation de la 2è édition du tournoi des régions du nord sera une opportunité de consolider le brassage déjà entamé entre les jeunes des régions du nord.

Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo (ministre de la Culture)) :  De nombreux plaidoyers auprès des partenaires et amis du Mali

Avec Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, la culture malienne connait un regain d’intérêt et de vitalité. Aujourd’hui, une bonne image du Mali est véhiculée à travers le monde grâce à sa culture, diverse et variée. Avec l’engagement de la ministre Rama Diallo, dont notamment ses nombreux plaidoyers auprès des partenaires et amis du Mali, les manuscrits de Tombouctou bénéficient de plus d’attention dans le monde, ainsi que plusieurs autres piliers de notre patrimoine culturel qui trouvent ainsi une bonne place dans la politique nationale de valorisation du patrimoine culturel national. A la Tête du Ministère de la Culture, elle mène des actions notamment pour la protection et la promotion du patrimoine culturel, avec notamment plusieurs décrets visant à placer des sites historiques dans le patrimoine national; la dynamisation de l’action culturelle avec le soutien apporté à plusieurs événements culturels dont des festivals à caractère international ; l’organisation et la structuration des infrastructures culturelles.

A ce dernier niveau, il faut surtout retenir le vaste chantier de réhabilitation du Centre international de conférence de Bamako (Cicb) qui est en cours, le bitumage de la voie d’accès au Conservatoire Balla Fasséké…

A tout cela il faut ajouter la structuration de l’industrie cinématographique avec la création du Fonds d’appui à l’industrie cinématographique, le lancement du programme Ciné-Réalités qui vise principalement à renouer les populations maliennes à leur cinéma national en leur inculquant l’esprit cinéphile et de créativité artistique.

Aliou Boubacar Diallo (Candidat à la Présidentielle 2018) : Coup d’essai, coup de maître en politique

On connaissait Aliou Boubacar Diallo éminent homme d’affaires. Mais maintenant il faudra aussi compter avec Aliou Boubacar Diallo homme politique, après sa brillante participation à la dernière présidentielle, où il s’est classé quatrième avec un score honorable, surclassant des candidats considérés comme des poids lourds de l’arène politique nationale. Pour un coup d’essai en politique, ce fut donc un coup de maître pour Aliou Boubacar Diallo.

A l’occasion de l’élection présidentielle passée, plus d’une vingtaine de partis politiques et plus de 2131 associations et mouvements ont signé la convention de la “Plateforme Ensemble pour le Renouveau du Mali” dont il était le candidat. C’était le dimanche 17 juin 2018 au siège de l’ADP-Maliba, parti politique dont il est le président d’honneur et qui a essentiellement porté sa candidature. On se rappelle la cérémonie d’investiture grandiose organisée par l’Adp-Malba à Nioro du Sahel pour rendre officielle la candidature à la présidentielle de Monsieur Aliou Boubacar Diallo.

Mais Aliou Boubacar Diallo est surtout connu comme étant le PDG de Wassoul’Or SA, première mine d’or industrielle au Mali à capitaux majoritairement nationaux. Il est également Président-fondateur et actionnaire majoritaire de “Petroma Inc”, société spécialisée dans la recherche du pétrole et du gaz au Mali. Il est également engagé dans la recherche minière en Côte d’lvoire via sa société SODINAF SA – CI “Société pour le développement des investissements en Afrique – Cote d’Ivoire”.

Self-made man, entrepreneur courageux et opiniâtre, Aliou Boubacar Diallo est un homme de convictions qui, depuis plus de 20 ans, a énormément contribué au développement du secteur prive malien, en créant plusieurs milliers d’emplois et en s’investissant dans la réduction de la pauvreté. Cela malgré un environnement hostile et un contexte de crise économique sans précédent.

Par son esprit d’initiative, il a été pionnier dans plusieurs secteurs clés de l’économie malienne. Aliou Boubacar Diallo est la première personne au monde à avoir utilisé l’Hydrogène naturel pour produire de l’électricité sans émission de CO2. L’unité pilote de production d’électricité, située à Bourakebougou (Mali), est aujourd’hui alimentée par l’Hydrogène naturel.

Nina Wallet Intalou (ministre de l’Artisanat et du Tourisme) :

Des grains d’espoir semés dans les cœurs des professionnels

Les opérateurs des sous- secteurs du tourisme et de l’artisanat broyaient du noir et se sentaient en un moment donné comme abandonnés, parce que personne ne parlait d’eux et pour eux, suite à la crise multidimensionnelle que le Mali a connue. Mais avec l’arrivée de Mme Nina Wallet Intallou à la tête du Ministère de l’Artisanat et du Tourisme, des grains d’espoir sont semés dans les cœurs des professionnels des sous-secteurs du tourisme et de l’artisanat actuellement requinqués à bloc pour relever tous les défis.

Mme Nina Walett Intallou, ex première vice-présidente de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (Cvjr) a prouvé qu’elle a une idée précise des enjeux de son portefeuille pour poser les actes salutaires attendus, comme l’organisation du premier Salon international de l’Artisanat du Mali pour booster ce sous-secteur. Ce qui fut une réussite.

En plus, elle ne cesse de poser des actes allant dans le sens de faire comprendre au marché touristique international, que le Mali est fréquentable et offre toujours de belles prestations touristiques, contrairement à ce que veulent faire entendre des ennemis du Mali. Ce combat, elle le mène en permanence et ne manque pas d’idées pour faire le plaidoyer y afférent.

Ancienne élue locale à Kidal (1999-2004), notamment aux postes de 1ère adjointe au maire de la Commune de Essouk et 4è vice-présidente du Haut conseil des collectivités territoriales du Mali (1999-2011), elle a été surtout présidente de l’Organisation du Festival d’Essouk ” Nuit saharienne “ dont le menu principal est composé d’artisanat et de tourisme. C’est dire qu’elle est bien en terrain connu et le prouve bien par ses bons résultats.

Diplômée en droit public à la Faculté des Sciences juridiques et politiques (Fsjp) de l’Université de Bamako, Mme Nina Wallet Intallou est aussi détentrice d’un diplôme en comptabilité générale du cours Loko d’Abidjan.

Mme Kanté Djénébou N’Diaye dite Djébou : Seule femme candidate à la présidentielle de 2018

jénébou N’Diaye, entrepreneur de son état, était la seule femme candidate pour l’élection présidentielle du 29 juillet dernier. Elle était dans la course avec 23 hommes dont le président de la République sortant, Ibrahim Boubacar Kéïta. Elle défendait les couleurs de l’Alliance “Femmes en marche pour un Mali émergent”. Elle était soutenue par plusieurs associations et mouvements du Mali et une partie de la diaspora. Madame Kanté est la deuxième femme dans l’Histoire du Mali démocratique à se présenter à une élection présidentielle après Sidibé Aminata Diallo en 2007. Mais l’histoire retiendra aussi que lors de cette élection présidentielle, elle a lancé sa campagne électorale à Kidal, pendant que tous les autres candidats se bousculaient dans les grandes agglomérations au sud du pays.

Mme Ndiaye, active dans le secteur immobilier, est jusqu’ici peu connue du grand public pour avoir vécu pendant longtemps en Centrafrique, où elle a fait fortune. Rentrée au Mali, il y a juste une dizaine d’années, Djénébou, qui était très proche de l’ancien président centrafricain, François Bozizé et de son épouse, qu’elle conseillait. Elle a déclaré être “préoccupée” par ses “sœurs maliennes”. Raison pour laquelle : “Je suis candidate parce que je suis révoltée. Les hommes qui sont là ne pensent qu’à eux-mêmes, pas au pays”, clamait la dame âgée de 55 ans.

Pour elle, une femme est capable de diriger ce pays car connaissant tous les problèmes du pays, en plus d’en être la première victime. A en croire Mme Kanté, la femme est confrontée à des défis liés à la santé, à l’éducation, au chômage et même à la migration. Aussi la candidate demandait-elle à ses sœurs, mères, filles rurales et urbaines, aux jeunes, de voter massivement et d’avoir confiance en une femme, une mère de famille. “Entre femmes, nous allons nous engager à sensibiliser nos maris pour la paix”, disait-elle.

Tiéman Hubert Coulibaly (Ex-ministre des Affaires Etrangères) : Artisan de la prolongation et l’amélioration du mandat de la Minusma

D’un pays qui était la risée de la sous-région (après le coup d’Etat de mars 2012), le Mali a récupéré toute sa place, tout son rang de pays respecté et écouté dans le concert des Nations. L’un des acteurs majeurs de ce regain de vitalité de la diplomatie malienne est sans conteste Tiéman Hubert Coulibaly qui a su renforcer les acquis légués par son prédécesseur et imprimer sa touche personnelle sur la diplomatie économique.

Ce qu’il avait d’ailleurs eu à faire dans des moments plus difficiles, notamment pendant la Transition où l’on se rappelle encore les nombreux plaidoyers qu’il tenait d’une tribune à l’autre pour redorer l’image du Mali. La fonction de ministre, c’est une mission que l’on remplit et on doit s’en aller lorsqu’elle prend fin. Ainsi, le ministre Tiéman Hubert Coulibaly voit-il les choses pour répondre à ceux qui tentent de chercher une raison à son départ du Gouvernement. C’est une sage philosophie que de comprendre que nul n’est indispensable et que les hommes sont en perpétuel mouvement comme la vie l’est d’ailleurs. Lors de son passage à l’émission “Politik” d’Africable, le ministre Tiéman Hubert Coulibaly, en répondant au journaliste sur cette question, a convaincu qu’il reste digne et serein après sa sortie du Gouvernement qu’il relativise d’ailleurs. C’est un vrai homme d’Etat à qui il faut rendre hommage pour les services rendus à la Nation.

En effet, il a prouvé sa ténacité lorsqu’il s’agit de défendre le Mali, car il s’est battu avec panache aux Nations Unies pour décrocher la prolongation et l’amélioration du mandat de la Minusma, alors que ce n’était pas évident parce que la logique contraire prévalait au niveau de la plupart de ses interlocuteurs. Son rôle discret et sa fermeté face à certains partenaires pendant le processus de la dernière élection présidentielle ont permis à l’Etat de garder la main sur la conduite des opérations.

Un autre fait marquant aura été la nouvelle dynamique qu’il a insufflée aux relations bilatérales entre notre pays et deux de ses partenaires importants : la Côte d’Ivoire et le Royaume du Maroc.

Cheick Mohamed Souad dit Modibo Diarra  : L’astrophysicien qui veut devenir président de la République

Avec un score de 7,39%, Cheick Mohamed Abdoulaye Souad dit Modibo Diarra intègre le quatuor des hommes politiques les plus populaires du Mali en se classant 4è à la présidentielle de 2018, derrière le président IBK, Soumaïla Cissé et Aliou Boubacar Diallo. Premier ministre du 17 avril au 11 décembre 2012, Cheick Modibo Diarra, né en 1952 à Nioro-du-Sahel, au Mali, est un astrophysicien. Il est également citoyen américain et président de Microsoft Afrique depuis février 2006. Après avoir obtenu son baccalauréat au Mali au lycée technique de Bamako, Modibo Diarra étudie les mathématiques, la physique et la mécanique analytique à Paris à l’université Pierre-et-Marie-Curie (grâce à une bourse), à l’École centrale, puis l’ingénierie aérospatiale aux États-Unis à l’université Howard (Washington D.C.).

Modibo Diarra est recruté en 1984 par le Jet Propulsion Laboratory (JPL, 5 000 agents, situé à Pasadena en Californie) de la Nasa (18 500 agents) où il participe à différents programmes : Magellan vers Vénus, Ulysses vers les pôles du Soleil, Galileo vers Jupiter et Mars Observer et Mars Pathfinder vers la planète Mars. Il est directeur du programme éducatif Mars Exploration Program Education and Public Outreach (” Mars Outreach “) de la NASA. Ce programme vise à mieux impliquer le grand public et les différents milieux éducatifs dans la diffusion des informations et des images de la Nasa. En 1993, Cheick Diarra nomme des correspondants du JPL à l’étranger pour le Mars Outreach, dont un Français, Olivier de Goursac qui le fera connaître auprès du grand public et des télévisions en France peu après l’atterrissage de la sonde Pathfinder sur Mars, lors du 1er festival de l’aéronautique de Megève (7-13 juillet 1997) et où Cheick Diarra sera l’un des invités-vedettes. En 1996, il développe avec son équipe le site Internet de la Nasa.

En 1999, il obtient de la Nasa de travailler à mi-temps ce qui lui permet de se consacrer au développement de l’éducation en Afrique en créant notamment une fondation, la Fondation Pathfinder pour l’éducation et le développement.

En 2002, il prend un congé sabbatique afin de développer au Mali à Bamako un laboratoire de recherche sur l’énergie solaire.

Bréhima Amadou Haïdara (Directeur Général de la BDM-SA) : Trophée de la “Meilleure Banque de l’Afrique de l’Ouest de l’année 2018”

La Banque de Développement du Mali SA a été élue «Meilleure Banque de l’Afrique de l’Ouest de l’année 2018» à l’occasion des Cérémonies des Awards d’African Banker. Le trophée a été décerné le 22 mardi 2018 en marge des Assemblées Annuelles de la Banque Africaine de Développement lors d’un dîner Gala à l’hôtel Paradise, à Busan en Corée du Sud. Ce trophée fait suite à une évaluation diligente menée par les experts d’African Banker. Cette consécration de la Bdm-sa au titre de la meilleure banque de l’Afrique de l’Ouest de l’année 2018 récompense l’effort des équipes de l’établissement et l’excellente qualité des orientations données par ses dirigeants, ses administrateurs et le Président de son Conseil d’administration. Les performances sont au rendez-vous au premier groupe bancaire malien.

Le Directeur général de la BDM-SA, Bréhima Amadou Haïdara vient de recevoir le trophée «Oscar du leadership et de l’Excelence des Managers Africains» à Paris, en France.

Le Conseil d’administration de la Bdm-sa réuni en sa 65ème session ordinaire le 27 octobre 2018 dans la salle de conférences de son siège, l’atteste avec des chiffres éloquents. En effet, l’exercice 2017 s’est soldé par un résultat d’exploitation bénéficiaire de 12,929 milliards de francs CFA contre un objectif de 10,824 milliards de francs, soit un taux de réalisation de plus de 119%, cela après un effort de provisionnement en vue d’assainir le portefeuille clientèle. Le total bilan du Groupe BDM s’est chiffré à près de 900 milliards F CFA

Créée le 3 juillet 1989, la BDM-SA figure depuis plusieurs années parmi les premières Banques de l’Union Économique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest, au regard de son total bilan, de ses ressources et de ses emplois. Leader historique du secteur bancaire malien, la BDM SA est aujourd’hui un groupe bancaire régional devenu un acteur majeur de l’intégration bancaire sous-régionale. Depuis plusieurs mois, nous bâtissons une stratégie de croissance régionale à travers une implantation renforcée au sein de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).

La stratégie de régionalisation du groupe se traduit par le développement commercial du concept de Banque de l’Union. A ce jour, le réseau des filiales Banque de l’Union est présent dans trois pays : Côte d’Ivoire (BDU-CI), Burkina-Faso (BDU-BF) et Guinée-Bissau (Banco Da União) en plus de la filiale de France (BDM France).

Babaly Ba (Directeur Général de la BMS-SA) : 1ère place sur 17 banques et établissements financiers au plan national

La création de la BMS en 2002 était l’expression d’une volonté politique du président Alpha Oumar Konaré afin de rendre accessibles les produits et services bancaires aux couches et aux zones les plus défavorisées en utilisant les Institutions de micro finance comme levier pour améliorer le niveau de bancarisation du pays et le développement de la micro finance sur l’ensemble du territoire. La BMS a été créée pour permettre l’accès des plus pauvres au crédit bancaire. La spécificité de la BMS ressort dans le choix de sa population cible. La BMS banque se fixe en effet comme cible principale des petits entrepreneurs ou agents économiques opérant dans tous les secteurs d’activités générateurs de revenus, aux moyens limités et ne disposant pas de garantie personnelle ou réelle leur permettant d’accéder à un financement bancaire classique.

Il fallait pour ce faire choisir un homme compétent et fin connaisseur de la matière et du milieu rural, donc de la cible. Babali Ba offrait le profil idéal ; il est porté à la tête de la l’institution naissante. De 2002 à nos jours, ce cadre émérite a porté la BMS à l’excellence et aux cimes de la performance.

En cette année 2018, la Bms-sa, s’appuyant sur les bons résultats de 2017, entend poursuivre les grandes orientations définies dans le plan stratégique à moyen terme. Cela, par la consolidation de sa position comme banque universelle, moderne et compétitive, à travers des instruments et une gouvernance adaptés, le développement d’un avantage distinctif de la banque dans le financement et l’accompagnement des entreprises et des organisations professionnelles. Il s’agira aussi de poursuivre avec le renforcement et la sécurisation du financement de l’habitat, notamment social et de la promotion immobilière par la mise en valeur du patrimoine hérité de la fusion ; en renforçant également sa position de banque partenaire privilégié de la micro-finance.

Au plan financier, les principaux indicateurs de la Banque, malgré un contexte socio-économique difficile et une concurrence de plus en plus vive dans le secteur, ont continué à évoluer favorablement. Ainsi, le total bilan s’est établi à 720 milliards de FCFA au 31 décembre 2017 contre 618 milliards en 2016, faisant passer la Bms-sa de la 2ème à la 1ère place sur 17 banques et établissements financiers au plan national. S’agissant des ressources, elles sont passées de 532 milliards de FCFA en 2016 à 613 milliards en 2017. Les dépôts clientèle se sont chiffrés à 410 milliards de FCFA en fin 2017 contre 375 milliards en 2016.

En ce qui concerne les emplois, ils se sont établis à 648 milliards de FCFA en 2017 contre 413 milliards en 2016. Les crédits directs à la clientèle se sont élevés à 361 milliards de FCFA en 2017 contre 334 milliards l’année précédente. Il importe de retenir ici, qu’une part importante de ces crédits concerne le financement de plusieurs programmes de jeunes et autres promoteurs privés à travers plusieurs structures partenaires comme l’Apej, l’Anpe, le Fare, le Procej et autres.

Malgré le contexte économique difficile, le résultat net de la banque s’est chiffré à 7 milliards 500 millions de F CFA en 2017 contre 4 milliards 600 millions en 2016, soit une augmentation de près de 3 milliards de F CFA ou 69%.

A partir du 31 décembre 2018, Babaly Ba va quitter la tête de la BMS-SA après 16 années de bons et loyaux  services rendus.

Souleymane Waigalo (Directeur Général de la BNDA) : Cap maintenu dans la mise en œuvre du Plan de développement

a banque verte a réalisé en 2017 un résultat net après impôts de 9 milliards de F CFA et un produit net bancaire qui est passé de 31 à 33 milliards de FCFA soit un bond de 6%. Du coup, elle a porté ses fonds propres à 76 milliards.  Ainsi la BNDA a, au titre de l’année dernière, financé l’économie malienne à hauteur de 423 milliards de FCFA dont 54% dévolus exclusivement au secteur agricole. Les impôts payés à l’État se chiffrent à 9,839 milliards de FCFA en 2017 contre 9,644 milliards en 2016. La banque a confirmé son statut de premier partenaire financier du monde agricole en injectant 230 milliards de F CFA à ce secteur dont 6 milliards en direction des organisations paysannes et 224 milliards pour les agro-industries et les fournisseurs d’intrant. Si les Petites et Moyennes Entreprises (PME), les Petites et Moyennes Industries (PMI) et les Petites et Moyennes Exploitations Agricoles (PMEA) ont été financées à hauteur de 84 milliards de F CFA, et 59 milliards de nos francs ont été investis dans les équipements et l’habitat en faveur des particuliers. Voilà qui confirme le dynamisme d’une banque qui détient au 30 Avril 2018, 10% des dépôts bancaires, 13% des crédits bancaires et 22% des fonds propres du système bancaire malien. En 2017, la Bnda a su gagner la confiance de 25 000 nouveaux clients.

Au cours de la 128ème session de son Conseil d’Administration, tenue à Paris le 17 mai 2018, le directeur général Souleymane Waïgalo, a rassuré que la Bnda va poursuivre ses efforts pour ouvrir davantage d’agences, attirer davantage de clients et distribuer davantage de produits pour ses clients. L’accent sera mis sur la digitalisation et particulièrement le mobile banking. Pour mener à bien ses missions, le conseil d’Administration de la Bnda a approuvé la signature d’une convention de financement de 10 millions d’euros avec la KFW, la Coopération allemande.  Cette ressource, qui vient s’ajouter aux 30 millions d’euros accordés par l’Afd et aux 10 millions d’euros du Crédit coopératif en moins d’une année, permettra d’accroître significativement les activités en faveur des clients de la Bnda.

Mme Touré Coumba Sidibé (Présidente de l’APBEF) :

Elue, elle succède à Moussa Alassane Diallo

La directrice générale d’Ecobank-Mali, Mme Touré Coumba Sidibé, vient d’être élue présidente de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Mali (Apbef) pour un mandat de 2 ans. Cette banquière réputée être une femme de défis devra donc consolider les acquis du président sortant, Moussa Alassane Diallo, désormais Conseiller spécial de l’Apbef.

Après une maîtrise en sciences de gestion et un diplôme d’ingénieur en banque, finance et assurance à la Sorbonne, à Paris, Coumba Sidibé Touré rejoint en 1998 Ecobank, qui ouvrait sa filiale au Mali, au département crédit et marketing du groupe. Elle a alors 25 ans. La jeune femme y gravit peu à peu les échelons. En 2009, elle est envoyée à Cotonou, à la direction des opérations et de la technologie d’Ecobank Bénin.

Puis, en 2011, à Douala, en tant que directrice générale de la filiale du groupe pour le Cameroun et pour la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, et directrice générale adjointe du conseil d’administration.

Nommée directrice générale d’Ecobank Mali en mai 2013, Coumba Sidibé Touré s’emploie à développer les points de distribution et l’offre de produits pour renforcer la croissance de la filiale qui, malgré la crise, affiche un bilan total de plus de 364 milliards de F CFA (près de 555 millions d’euros), en progression de 16 % par rapport 2012.

Elle veille aussi à accompagner la relance économique du pays, notamment à travers l’émission de bons (Ecobank Mali a injecté 198 milliards de F CFA de crédit dans l’économie en 2013), le financement des PME-PMI et de l’habitat.

En décembre 2013, Coumba Sidibé Touré a ainsi signé une convention de partenariat avec Shelter Afrique et la Société immobilière et foncière du Mali pour le financement, à hauteur de 10 milliards de F CFA, d’un programme de 600 logements sociaux à Kati Sananfara (à 20 km de Bamako).

Bakary Togola (Président de l’APCAM) : L’un des paysans les plus prospères de la sous-région

Bakary Togola en est à son deuxième mandat de président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali et à ce titre il s’est imposé comme l’interlocuteur privilégié du pouvoir lorsqu’il s’agit de traiter des questions agricoles.  En cette année 2018, il se distingue par la réussite de la 7ème édition du Salon international de l’Agriculture, tenu du 7 au 15 mai 2018 au Parc des expositions de Bamako. Un salon dont l’organisation a été confiée à l’Agence Spirit McCann dont la touche professionnelle a été déterminante pour la grande réussite de cet événement.

Par son attachement au travail bien fait et son amour pour la terre “qui ne trahit jamais”, selon ses propres mots, Bakary Togola a le mérite d’avoir réussi le pari de l’autosuffisance alimentaire pour l’ensemble des familles de son village, Niamala, où il n’y a pas de chômeur sauf celui qui ne veut pas travailler.

En effet, grâce à son sens élevé de l’organisation et de la méthode, il est parvenu à inculquer chez tous les jeunes dans son village et environnants, le goût de l’effort et de l’amour de la terre. C’est naturellement pour ces qualités qu’il va successivement diriger l’Association villageoise de Niamala et le syndicat des cotonculteurs, avant de se voir propulser à la tête de l’Apcam (Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali) où il est à son deuxième mandat.

Bakary Togola est sans conteste l’un des paysans agriculteurs les plus prospères du Mali et de la sous-région avec plus de 200 ha de champs.

Seydou Nantoumé (PDG de Toguna-SA) : Géant dans les affaires et énorme dans les œuvres sociales

C’est sur une parcelle de 5000 m² à Banankabougou, dans la commune VI du district de Bamako, que sera construit le nouveau siège de l’association malienne pour la protection et la promotion de la culture Dogon, ” Ginna Dogon “. La cérémonie de pose de la première pierre a eu lieu le samedi 24 novembre 2018 sous la présidence du ministre de l’Éducation nationale, Abino Témé, en présence de nombreuses hautes responsabilités le président de la Cour suprême Nouhoum Tapily, le secrétaire général du Ministère de la Culture Andogolou Guindo, le PDG de Toguna Agro-Industries, Seydou Nantoumé. Il a été publiquement remercié pour avoir facilité l’acquisition de ce terrain. Comme quoi, cet opérateur économique qui emploie beaucoup de jeunes évolue aussi dans les œuvres sociales, humanitaires et caritatives. C’est lui qui a financé intégralement la grande mosquée de Bandiagara. Sans conteste, à l’heure actuelle au Mali, Nantoumé fait partie des opérateurs économiques les plus cotés en activité. Parti de rien pour se hisser à la tête des entrepreneurs de l’agro-industrie les plus prometteurs d’Afrique, à travers la production d’engrais organiques et chimiques, Nantoumé suscite un immense espoir chez les producteurs agricoles maliens à travers Toguna-sa, une des entreprises industrielles les plus dynamiques du Mali de cette dernière décennie.  Aujourd’hui, grâce à son groupe Toguna, Seydou Nantoumé ravitaille, en plus du Mali, la plupart des pays de la sous-région en engrais. Il dispose de représentations et d’usines d’engrais au Burkina Faso, au Sénégal et en Guinée. L’enfant de Kama Sindi (dans le cercle de Bandiagara) est convaincu que la terre ne ment pas et que seule agriculture peut être le moteur du développement. Cette conviction forte le poussa à créer en 1994 une unité industrielle de production d’engrais qui se classe parmi les plus performantes d’Afrique de l’ouest. Seydou Nantoumé est aussi le propriétaire de l’usine de phosphate de Tilemsi depuis 2009.

Suite au décès vendredi dernier (14 décembre) à l’âge de 83 ans de sa mère, Assitan Djiguiba, nous adressons nos condoléances lus plus attristées à Seydou Nantoumé. Que l’âme de notre chère maman repose en paix ! Puisse le Tout puissant l’accueillir dans son paradis éternel ! Amen.

Ibrahima Diawara (PDG de IBI Groupe) : Quand le business mène à la diplomatie !

Désormais pour s’adresser à l’homme d’affaires Ibrahim Diawara, il faudra dire M. Le Consul Honoraire car le 25 septembre 2018, à l’Ambassade de l’Indonésie à Dakar, il a été investi comme Consul honoraire de l’Indonésie au Mali. Le choix d’Ibrahima Diawara n’est pas fortuit. Il est l’une des consécrations de plusieurs années de dur labeur au Mali, en Afrique et de par le monde. C’est compte tenu de ses talents d’homme poigne, d’entrepreneur hors pair, et puissance managériale qu’il a été investi de la confiance des plus hautes autorités du Mali et de l’Indonésie, pays om il a eu à séjourner dans le cadre de ses pérégrinations de jeune businessman Soninké.

En effet, Ibrahim Diawara était l’un des Maliens les plus célèbres de la diaspora en Indonésie où il a croisé même Ibrahim Boubacar Keïta, alors Premier ministre, en visite officielle à Jakarta. À cette occasion, ce dernier lui aurait suggéré de revenir investir au Mali. Ce qu’il fait puisque, toujours en 1995, le jeune patron ouvre à Bamako Diawara Solar, qui distribue des panneaux solaires achetés en Australie, puis, en 1997, crée Diawara Concrete Industry, une unité de fabrication de tuiles et de briques.

Fort de sa volonté de prendre une part active dans le développement du continent africain, l’opérateur économique Ibrahima Diawara est à la tête d’un groupe de dimension internationale dont plus de 50% du chiffre d’affaires se réalise hors du Mali.

Acteur majeur sur le marché ouest africain, IBI Group Sa couvre les domaines allant de l’adduction d’eau à l’assainissement en passant par l’énergie, l’aéronautique, la production des matériaux de construction, la recherche de matières minérales, le BTP etc. Présent dans quatre pays (Mali, Côte d’Ivoire, Guinée et Mauritanie), IBI Group SA compte plus de 500 employés.

Ayant reçu plusieurs prix ou d’entreprise a fort potentiel depuis sa création IBI Group a vu son travail être reconnu notamment au Mali et aussi dans la sous-région ouest africaine. Elle a su se positionner en Afrique de l’ouest comme un sérieux concurrent et s’est confié des projets de grande envergure. Projets réalisés avec brio.

Cessé Komé (Président du Groupe Koira Hôtel Investment) :

Le self-made man devenu magnat de l’hôtellerie

Les hôtels (les Radisson Blu Bamako et Abidjan et récemment Sheraton à Bamako) sont plus connus que lui car Cessé Komé est d’un naturel discret. Parti de rien, l’enfant du village de Koira, au Mali, un temps cireur de chaussures dans les rues d’Abidjan, a su développer ses affaires dans le négoce du textile entre le Libéria et la Côte d’ivoire et entrer dans le cercle fermé de l’hôtellerie de luxe. En peu d’années, il s’est hissé au firmament des hommes d’affaires de la sous-région, au point de faire un don de 100.millions de FCFA (environ 152.000 euros) au gouvernement du Mali pour aider l’armée à lutter contre le terrorisme à la suite du coup d’Etat de 2012. Cessé Komé Koïra est installé à Abidjan, en Côte d’ivoire. Il est spécialisé dans l’immobilier. Au Mali, le patron du groupe Hôtel Investment a d’abord été connu à travers la Résidence Komé construite en 2002 et qui accueillera tous les officiels de la Fifa et de la Caf, ensuite il a érigé l’hôtel Radisson Blu qui est une grande fierté pour le Mali. Mais voilà qu’il en rajoute le joyau appelé Sheraton Mali, inauguré tout juste le lundi 7 mai 2018. Situé au quartier des affaires de Bamako, ACI 2000, avec une voie dégagée pour rallier rapidement l’aéroport international Bamako-Sénou, l’hôtel Sheraton de Bamako compte 9 étages, 200 chambres, 141 standards, 27 chambres clubs, 21 suites, une suite présidentielle, 7 suites exécutives, 5 salles modulables, 3 salles de massages et une salle de gymnastique.Le milliardaire malien Cessé Komé, patron du groupe hôtel Investment est arrivé illettré en Côte d’Ivoire à 18 ans avec 5.000 FCFA en poche. Il a été cireur de chaussures, ensuite libraire par terre [vendeur de livres] et vendeur de parapluies…avant d’entrer dans le textile. Aujourd’hui magnat de l’hôtellerie, il envisage aussi de construire une usine de batteries en Côte d’Ivoire, en association avec le chinois Guangxi Wuzhou Sunwatt Battery…

Boukary Sidibé dit Kolon (Ambassadeur du Mali aux Emirats Arabes Unis) :  Artisan du raffermissement des relations de coopération

n reconnaissance des services rendus au Mali notamment la tenue du Sommet Afrique-France à Bamako en 2017, l’ambassadeur Boukary Sidibé dit Kolon a été élevé par le chef de l’Etat à la dignité d’Officier de l’Ordre national. Nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Mali du Mali à Abu Dhabi le mercredi 20 juillet 2016, Boukary Sidibé ne perd pas de temps pour contribuer fortement au raffermissement des relations entre les Emirats Arabes Unis et le Mali.  Depuis la prise de fonction, l’Ambassadeur Sidibé travaille au renforcement de la coopération entre les deux pays. Ce qui explique que le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, a séjourné plusieurs fois aux Emirats Arabes Unis, certes dans des cadres différents, mais toujours au bénéfice du Mali.

Certaines de ces visites ont été sanctionnées par la signature de plusieurs conventions entre Abu Dhabi et Bamako. Mieux, des techniciens émiratis ont séjourné au Mali dans le cadre de la concrétisation des projets ficelés lors de la dernière visite du président IBK. Concrètement, il s’agit de voir avec les Conseillers techniques et techniciens de certains départements ministériels les projets fiables et viables et comment les concevoir et les conduire.

C’est dans ce cadre que, lorsque le président IBK présidait le G5-Sahel, les Emirats Arabes unis ont décidé, à l’occasion de la réunion internationale sur la force du G5-Sahel au château de la Celle Saint-Cloud, d’offrir 30 millions de dollars, soit plus de 15 milliards de FCFA pour l’opérationnalisation du G5-Sahel en vue de lutter contre le terrorisme. Cet appui des Emirats Arabes Unis au G5-Sahel grâce à ses relations fortes avec le Mali est importante lorsqu’on sait que le budget estimé à 250 millions de dollars était encore très loin d’être bouclé.

Il faut ajouter l’octroi d’un prêt de 30 millions de dollars pour la construction des logements sociaux et une assistance financière dans le cadre de l rénovation de nos hôpitaux Gabriel Toure et du Point G.

Le tout couronné par la tenue de la première commission mixte Emirats Arabes unis – Mali et un forum économique le 17 et 18 décembre 2018 assortis de la signature de projets investissements.

Youba Ould Messaoud (Directeur Général du PMU-Mali) :  Consolidation de ces acquis tant précieux pour l’avenir de la société

Dès sa nomination au poste de Directeur général du Pmu-Mali, Youba Ould Messaoud a déclaré inscrire ses actions dans la continuité et la consolidation de ces acquis tant précieux pour l’avenir de la société. C’est ainsi, qu’il s’est attelé à : innover davantage en introduisant de nouveaux produits adaptés aux besoins actuels, en permettant aux parieurs de concilier le jeu au plaisir ; développer nos réseaux de vente pour mieux répondre aux attentes de nos clients grâce à l’extension du réseau physique et au développement du réseau digital ; lutter contre les pratiques illégales de jeux ; renforcer les capacités du personnel et maintenir la rigueur et le professionnalisme dans la gestion du patrimoine public ; renforcer la transparence et la sécurité ; promouvoir le jeu responsable ; confirmer le caractère citoyen de notre société à travers le financement des travaux d’utilité publique et sociale.

Les résultats n’ont pas tardé car le Pmu-Mali ne cesse d’innover et c’est tout bénéfique aussi bien pour les parieurs que pour la population malienne qui trouve en les activités du Pmu-Mali une multitude d’opportunités à saisir. Par exemple, avec l’extension de son réseau de vente ses nouveaux produits, le Pmu-Mali est en train de contribuer de façon remarquable à la résolution du chômage.

Pendant les trois dernières années, le PMU Mali a connu un essor fulgurant pour devenir devenu un acteur incontournable dans l’économie et le développement du Mali. Aussi, compte tenu de l’importance de la transparence et de la sécurité des opérations, le Pmu-Mali est l’une des rares sociétés de jeux de la sous-région à avoir obtenu la certification ISO 27001 et de la World Lottery Association (WLA SCS), l’appelant ainsi à suivre les meilleures pratiques internationales en matière de sécurité et de gestion.

Cette transformation positive est due en partie, à un plan de relance initié dès le début de 2015 par mon prédécesseur et se résumait en quatre axes essentiels : le renforcement organisationnel et institutionnel ; la sécurisation systématique des recettes ; l’informatisation des activités ; le développement de nouveaux produits ; le plan de relance a donc permis au PMU Mali de se moderniser et être en phase avec le contexte régional et mondial dans le domaine des jeux et des loteries.

Cyril Achcar (Président de l’OPI) : Avocat permanent de la cause industrielle

Organisation patronale des industriels du Mali (Opi) ne regrette pas d’avoir Cyril Achcar comme président car depuis qu’il a été investi de la confiance de ses pairs, cette organisation bouge et tente de frayer un chemin aux industriels qui évoluent dans un environnement difficile et parfois piégé à maints égards.

Cette année, comme à l’accoutumée lors de la Journée de l’industrialisation de l’Afrique, Cyril Achcar, au nom de l’Opi, a fait un plaidoyer devant les autorités. C’est pratiquement un cri du cœur qu’il a lancé aux dirigeants du Mali afin qu’ils comprennent que le développement du Mali passe nécessairement par le développement industriel.

Et lorsque Cyril Achcar soulève des questions relatives à l’industrie malienne, il vaut mieux l’écouter avec la plus grande attention puisqu’il sait de quoi il parle, pour avoir dédié quasiment toute sa vie professionnelle au développement de ce secteur vital de l’économie.

Diplômé de l’Ecole supérieure de commerce (ESC) de Rouen en 2000, il avait pourtant des opportunités pour rester en France. Lui qui est de mère française aurait certainement sauté sur cette opportunité comme le font beaucoup de Maliens après leurs études supérieures en France. Mais Cyril a prouvé son amour pour le Mali où il est retourné pour intégrer le groupe familial, au sein duquel il gravit tous les échelons.

De simple magasinier, il devient directeur commercial, directeur administratif et financier et directeur général adjoint jusqu’en 2004. La même année, une refonte des statuts le propulse directeur général de toutes les filiales du Groupe. Son père, Gérard Achcar, demeure l’un des deux présidents du conseil d’administration.

Le Groupe Achcar, c’est plusieurs unités industrielles avec une activité diversifiée : confiserie, minoterie, production d’eaux minérales, aliment bétail, rizerie, huilerie,  pâtes…

En plus de la gestion des Grands moulins du Mali (GMM), qui produisent chaque année près de 100000 tonnes de farine, Cyril Achcar entend développer les cultures de contre-saison dans le pays, et aussi le blé.

Cyril Achcar est un des vice-présidents du Conseil national du patronat du Mali où, avec d’autres chefs d’entreprises, on est en train de faire un gros travail en matière de réformes économiques.

Mamadou Guédiouma Coulibaly (PDG de la SIFMA) : 3 400 logements à construire à Diamniadio au Sénégal

n s’organisant autour d’une démarche Qualité qui vise à mieux structurer son organisation, sa vision, ses méthodes et pratiques professionnelles, la Sifma avait vu juste parce que cela va la mener très loin dans les performances car, après les multiples projets réalisés et en cours au Mali, la Sifma a gagné un important marché de construction de 3400 logements à Diamniadio au Sénégal, à travers sa filiale sénégalaise appelée Sifsen.

La Sifma s’est aussi engagée, très tôt, dans un plan de partenariat avec l’Etat du Mali pour la production de 2 500 logements socio-économiques de 2008 à 2015 dans le cadre du programme gouvernemental de réalisation de 35 000 logements. La SIFMA a réalisé une première tranche de 350 logements de 2009 à 2011 avec le concours d’ECOBANK Mali et Shelter Afrique à travers deux conventions.

Suite au succès de ces deux programmes, une nouvelle convention d’un montant total de 14,6 milliards de Fcfa portant sur la construction de 600 logements sociaux sur le même site a été signée le 5 Mars 2012. Pour la continuation des programmes en cours, il y a l’Opération 544 parcelles assainies de Missalabougou (Sifma-Shelter Afrique) ; l’Opération 500 parcelles assainies de Banankoro. (Sifma – Bank of Africa).

C’est surtout l’initiation et la préparation de nouvelles opérations d’envergure qui vont entrer  dans leur phase active dans les années à venir : La ZHAF  ROKIAVILLE (Zone d’habitat et d’affaires de Bamako Ouest) à Sicoro Kati SANANFARA qui est un site des logements sociaux des programmes PPP (SIFMA-ECOBANK MALI-SHELTER AFRIQUE) ; CEAPHART Bamako Est à Sirakoro Meguetana sur 210 hectares à 7 minutes de l’aéroport international de Bamako – Senou, (Phase : Faisabilité technique et financière) ; ZHAFTKO Bamako Nord à Kolimagni Koulou sur 150 hectares, sœur jumelle de la colline de KOULOUBA,  (Phase : Faisabilité technique et financière)

Ce dynamisme illustre l’engagement à définir et à conduire du côté de l’Etat du Mali et autres partenaires socio-économiques  de programmes ambitieux à l’image de la CEAPHART de la ZHAF pour des parcelles haut standing, mais surtout la construction de 600 logements sociaux mais aussi la foi de la Sifma en un avenir radieux du Mali.

Samba Bathily (Fondateur et PDG du groupe Africa Development Solutions) : Un de ces leaders qui font de l’Afrique une zone de croissance

Né au Mali, Samba Bathily est un entrepreneur africain de renommée internationale, qui a été l’un des pionniers de la structuration financière de grands projets d’infrastructure en Afrique, en particulier dans le domaine des nouvelles technologies et des énergies propres.

À ce jour, Samba Bathily a structuré un portefeuille de projets de plus de 4 milliards de dollars dans de nombreux domaines stratégiques: fibre optique, énergies renouvelables, barrages hydrauliques, identification, centres de données, bâtiment et construction. Grâce à son réseau mondial, il excelle dans l’élaboration de stratégies financières innovantes et de partenariats entre entités privées et publiques, institutions financières locales et internationales et banques.

Pour structurer l’ensemble de ses activités, Samba a lancé en 2004 le groupe ADS; sous cette dénomination figurent des sociétés dynamiques actives dans 7 secteurs : le financement de projets; les énergies renouvelables et l’accès à l’eau; les médias et la communication; les infrastructures, la construction, les complexes hôteliers et immobiliers; la formation professionnelle et l’emploi des jeunes; la distribution et les franchises ; l’automobile et la logistique. Le groupe rassemble aujourd’hui 20 filiales, dans 17 pays d’opérations, et 700 employés.

Plus récemment, en 2014, Samba a cofondé Solektra International, qui a lancé une initiative visant à promouvoir la connaissance et l’utilisation de solutions solaires innovantes afin de fournir aux villages de toute l’Afrique un accès à une électricité non polluante. À ce jour, les résultats sont nombreux, après l’installation de réverbères, de kits domestiques et collectifs dans 1600 localités de 17 pays africains, la création d’une académie du solaire pour former les ingénieurs et les installateurs, ainsi que l’installation de lignes d’assemblage de lampadaires solaires à Bamako, au Mali et au Sénégal, dans le parc industriel récemment inauguré à de Diamniadio, près de Dakar.

Fidèle à ses valeurs et à son engagement pour l’Afrique, Samba Bathily se consacre désormais à la mise en place de différents fonds d’investissements, destinés notamment à accompagner le développement des PME et mettre en relation des représentants de la diaspora africaine avec des porteurs de projets sur le continent.

Mamadou Sinsy Coulibaly (Président du CNPM) : Des entreprises dans presque tous les secteurs porteurs de croissance au Mali

Elu président du Conseil national du Patronat du Mali depuis le samedi 10 octobre 2015, Mamadou Sinsy Coulibaly, grâce à son esprit d’initiative et son goût de l’innovation, est en train de donner vie à cette organisation qui était devenue moribonde au point d’être reléguée au second plan par les autorités, lesquelles avaient tendance à privilégier les chambres consulaires.

Le patron des patrons qui n’est ni un politique encore moins un affairiste, fait partie e la ligne dure du secteur privé national qui n’entend pas se laisser sacrifier à l’autel des politiques qui plombent l’activité économique et du coup sclérose les entreprises. C’est donc un opérateur économique qui a du flair, comme le prouve son parcours au cours duquel il a construit un empire des affaires avec une solide fondation. Et d’autres termes, c’est un véritable capitaine d’industrie, mais il est resté mesuré dans tout ce qu’il fait, abhorrant l’excès de publicité et la grande théorie. En effet, Mamadou Sinsy Coulibaly appelé affectueusement Madou Coulou ans les milieux d’affaires n’est pas du style bluffeur, avec costume cravate dernier cri pour parader et parlotter, question de faire mousser les choses et cacher un fond vide. Non avec lui, c’est le contraire : la tête bien faite et froide, mais sur un corps chaud qui va droit à l’essentiel, parce qu’avec lui, le temps, c’est de l’argent. En effet, son groupe emploie aujourd’hui environ 2?000 personnes au sein d’une constellation de sociétés actives dans les médias et la communication, avec Radio Kledu, K2FM, le mensuel gratuit Le Dourouni ou encore Malivision, mais aussi l’imprimerie et les technologies numériques (ImprimColor), le tourisme (Tam voyages), la distribution et les services (Tam courrier, Kledu pressing, SPI bureautique…), l’agroalimentaire, la restauration, etc.  En un mot, Mamadou Sinsy Coulibaly est une référence dans le secteur de l’entrepreneuriat au Mali et les opérateurs économiques du Mali ne se sont pas trompés sur le casting en le choisissant comme le président du Conseil national du patronat du Mali.

Mossadeck Bally (PDG du Groupe Azalaï) :  Lauréat du prix du leadership de la conférence AHIF

Mossadeck Bally, président du groupe Azalaï, a reçu le prix du leadership lors de la conférence AHIF (Africa Hotel Investment Forum) qui s’est déroulé du 2 au 4 Octobre 2018 à Nairobi, au Kenya. Cette conférence annuelle, qui réunit les acteurs majeurs, publics et privés, de l’industrie hôtelière en Afrique est la principale rencontre de très haut niveau où sont débattus les progrès, les défis et les perspectives de l’industrie hôtelière africaine, qui est en plein essor.

Le groupe Azalaï Hôtel est fondé en 1993 à Bamako, sous le nom de Société malienne de promotion hôtelière (SMPH) avec Mossadeck Bally, un malien ayant obtenu un master en management et finances à l’Université de San Francisco aux USA. Il rachète alors le “Grand Hôtel de Bamako” mis en vente par le gouvernement du Mali. Il entreprend des rénovations pour offrir des normes internationales. En raison de son succès, il entame la construction d’un deuxième hôtel, toujours à Bamako en 1997, l’ “Hôtel Salam”. En 2005, le groupe prend son nom actuel. L’Azalaï (mot tamasheq) est une caravane de dromadaires et de commerçants dans le Sahara. Cette même année, il acquiert un premier hôtel hors du Mali, l’ “Hôtel Indépendance” de Ouagadougou au Burkina Faso. Une école de formation hôtelière a été ouverte au Mali en 2016, par le groupe. Actuellement, le Groupe Azalaï Hotels gère 9 Hôtels situés au Mali, au Burkina Faso, en Guinée Bissau au Benin, en Mauritanie et en Côte d?Ivoire. Il ambitionne, à travers un plan de développement stratégique, d’investir dans la région pour répondre à l’accroissement de la demande du secteur de l’Hôtellerie d’affaires.

Les projets d’ouverture des prochaines unités hôtelières sont prévus à Sélingué au Mali, Dakar au Sénégal, Niamey au Niger, Conakry en Guinée et Lomé au Togo.

Amadou Sow (Promoteur de Albatros Energie) : “Quel bonheur d’avoir des jeunes Maliens à votre image” dixit IBK

ors de la cérémonie solennelle d’inauguration de la Centrale Thermique Albatros Energy Mali SA à Kayes Médine, mercredi 31 Octobre 3018, IBK, tout en rendant un hommage mérité aux promoteurs du Projet, a expliqué qu’il ne pouvait “participer à cette cérémonie singulière, unique” et s’en “retourner benoîtement sans dire” son sentiment. “Quel bonheur d’avoir des jeunes Maliens à votre image” lance-t-il au promoteur malien, Amadou Sow.“C’est ce Mali-là auquel moi je rêve toutes les nuits” a dit le président de la République.

Pour rappel, la réalisation de la Centrale de 90 MW a coûté 84 milliards de FCFA, et les travaux ont duré 15 mois. Elle est une illustration parfaite de la politique réussie de la promotion du Partenariat-Public-Privés (PPP), initiée par le gouvernement du Mali en tant qu’outil de développement des infrastructures. Le promoteur de la réalisation est un Malien du nom d’Amadou Sow en même temps Président du Conseil d’Administration.

Amadou a plus de 30 ans d’expérience dans la promotion de projets à grande échelle dans les pays de l’Afrique de l’ouest, en particulier au Mali. Il a travaillé main dans la main avec le gouvernement local et le secteur privé pendant toutes ces années. Il est titulaire d’une maîtrise en sciences et ingénierie (Pétrochimie) de l’Institut Mendeleïev à Moscou. Il parle couramment le bambara, le français, le russe et possède des bases universitaires en anglais

Amadou Sow a eu une longue carrière en tant qu’entrepreneur dans le secteur privé malien où il a dirigé de nombreux projets liés à l’importation et à l’exportation d’ingénierie au Mali. En tant que Directeur de BCI International (représentant Kabelmetal Electro au Mali), il était responsable de la livraison et de l’installation de deux centrales thermiques : 6 MW à Sikasso et 2 MW à Tombouctou. Il a été impliqué dans le marché de l’immobilier en tant que fondateur et PDG d’Investim SA. Il est actuellement cofondateur et président d’Albatros Energy Mali S.A et a joué un rôle essentiel dans le développement du premier IPP au Mali, Kayes.

Maïmouna Sidibé Coulibaly (Directrice Générale de Faso Kaba) : Marraine de l’édition 2018 de la Nuit de l’Ojep

Maïmouna Sidibé Coulibaly, fondatrice et dirigeante de la prestigieuse entreprise Faso Kaba dont le siège est à Yirimadio sur la route de Ségou. Elle était la marraine de l’édition de l’année 2018 de la grande nuit de l’organisation des jeunes patrons du Mali (Ojep). C’est une grande dame du Mali qui a été aussi récompensée du Prix Africain de l’Alimentation décerné par la Banque Africaine de Développement (Bad) au mois de septembre 2017, après avoir reçu, en 2010, la distinction du magazine African Business, qui saluait ainsi son approche et sa stratégie novatrices en matière de développement agricole. A l’heure actuelle, la société Faso Kaba fait la fierté du Mali par sa renommée internationale en matière de production et de distribution de semences certifiées et de produits agricoles.

Depuis la création de Faso Kaba à Bamako sous forme de Société à responsabilité limitée enregistrée au Registre du Commerce le 08 août 2007, cela fait plus 11 bonnes années que Mme Coulibaly Maïmouna Sidibé consacre à travailler sur les semences, la production, la distribution et l’amélioration des cultures pour permettre aux agriculteurs du Mali et d’autres pays d’Afrique d’accroître leur production.

Comme le précise la dénomination de sa société Faso Kaba (pays du maïs) elle a donc commencé par la production de semences améliorées de maïs, avant d’étendre ses activités à la production de semences améliorées de mil, sorgho, niébé, arachide, mais aussi oignons, tomates, choux, pastèques et gombos. Pour un pays doté d’immenses opportunités agricoles, l’activité de Faso Kaba est bienvenue voire même très salutaire.

Mohamed Kagnassy (PDG de West Wind-SA) : 

La marche pour la révolution verte en Afrique

Mohamed Kagnassy est le PDG de West Wind-SA, une société présente en Afrique de l’Ouest et du Centre dans les domaines des mines et de l’agriculture. Membre d’une famille malienne qui a fait ses preuves dans l’agrobusiness, Mohamed Kagnassy est également conseiller en développement rural auprès du président Alpha Condé. Convaincu que “seule une agriculture moderne peut accroître les revenus des paysans et contribuer à une croissance soutenue”, il met la technologie et l’innovation au service du monde rural en créant la plateforme digitale Kobiri. Une application mobile destinée aux cultivateurs et éleveurs guinéens qui peuvent aujourd’hui facilement accéder aux moissonneuses-batteuses, tracteurs, engrais, bétails, produits vétérinaires, inséminations… Une première en Afrique de l’Ouest.

L’homme est convaincu que “le monde agricole ne peut être géré par des théories, il est régi par la réalité”. Mohamed Kagnassy est en train de matérialiser cette vision auprès du président Alpha Condé de la Guinée à travers l’introduction de nouvelles variétés agricoles, notamment la culture de café arabica dans la moyenne Guinée, le cacao.

Pour la moisson de cette année à Kankan, les riziculteurs ont utilisé l’application digitale Kobiri pour faire venir la moissonneuse-batteuse. Mohamed Kagnassy est aussi très engagé dans l’élevage et multiplie des rencontres à travers le monde pour convaincre les investisseurs et autres partenaires à s’orienter vers la Guinée pour accompagner la révolution verte amorcée par le président Alpha Condé.Cette récompense n’est que méritée pour le promoteur de West Wind-SA persuadé  que “l’agriculture est importante pour la croissance, la pauvreté et l’alimentation” et “qu’il faut le rappeler pour nous investir davantage dans l’agriculture”.

Luc Ankoundio Togo (Directeur Général de la CANAM) :

Prix africain du Développement

Le directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie (Canam) Luc Ankoundio Togo, a été récompensé cette année 2018 par le Trophée du “Meilleur promoteur de la sécurité sociale” en Afrique. Cette distinction dénommée “Prix Africain de Développement” a été décernée par la Fondation 225 et ses partenaires au récipiendaire, le 29 septembre dernier, lors d’une soirée de gala à Marrakech, au Maroc. Le Prix Africain de Développement (Padev) a vu le jour en 2006 à Abidjan par des organisations de la société civile de 12 pays africains réunis autour de la Fondation 225 du Burkina Faso et de Safam Com International de la Côte d’Ivoire. Il s’agissait de contribuer à booster le développement des pays africains, à travers l’instauration d’une culture du travail, du mérite et de l’excellence, comme une des valeurs cardinales de la société africaine. C’est en mai 2007 que la première édition de la cérémonie de remise de cette distinction aux lauréats s’est déroulée à l’hôtel du 2 Février à Lomé, au Togo.

C’est avec une grande satisfaction que le patron de la Canam a reçu cette distinction. Comme il fallait s’y attendre, il a dédié ce prix aux plus hautes autorités à commencer par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, au Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, au ministre en charge de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Hamadou Konaté. Sans oublier l’ensemble du personnel de la Caisse nationale d’assurance maladie (Canam) qui se bat nuit et jour pour satisfaire les assurés. Discret mais très efficace, Luc Togo demeure le principal artisan de ce qu’est devenue la structure aujourd’hui, faisait le bonheur des Maliens, notamment des couches défavorisées. Cela à travers l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), qui est aujourd’hui un véritable exemple de solidarité. En tout cas, l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) est tout simplement un modèle en Afrique. Raison pour laquelle, beaucoup de pays veulent s’inspirer de l’expérience malienne.

Notons que Luc Togo a déjà reçu plusieurs distinctions. C’est le cas de “l’Oscar du leadership et de l’excellence des managers africains”. Ce Prix a été décerné lors des 31 ans du Conseil International des Managers Africains (CIMA).

Bréhima Noumoussa Diallo (Directeur Général de l’INPS) : Félicitations des administrateurs pour les exploits réalisés

Il faut bien saluer la grande innovation de l’Institut national de prévoyance sociale (Inps) en 2018 avec la création de l’Assurance Volontaire + (AV+). L’objectif de l’AV+ est de donner la chance aux travailleurs indépendants et aux professions libérales de préparer leurs retraites. Plus précisément, les maçons, tailleurs, menuisiers, mécaniciens, soudeurs. S’y ajoutent les coiffeurs, les vendeuses de condiments, les commerçants et les boutiquiers pour ne citer que ceux-ci. La promotion de l’Assurance volontaire constitue de nos jours un défi majeur pour le partenariat entre l’Inps et la Société Africaine de L’Étude et de la Recherche (Saer-Emplois). Juste après un mois du lancement, les deux amis ont procédé le 6 décembre 2017 à Maeva palace à la remise de cartes d’Assurance Volontaire plus (AV+) aux cent nouveaux adhérents.

Cela rentre dans le cadre de la consolidation des acquis par l’Inps qui tenu le mercredi 1er août 2018 son Conseil d’administration extraordinaire au cours duquel ont été adoptés les états financiers de l’exercice 2017 et validé le rapport d’inventaire des immobilisations et l’examen de la note de présentation de l’étude actuarielle. Auparavant, les états financiers et le rapport d’inventaire sur les immobilisations de l’institut. Ces deux points avaient été examinés par la commission permanente en sa session du 11 juillet 2018.

A cette occasion, les administrateurs ont félicité le directeur général, Bréhima Noumousa Diallo, pour ses exploits, se basant sur les résultats révélés par les différents documents comptables et financiers. En effet, il ressort un total bilan de 192, 548 milliards de Fcfa contre 172, 246 milliards de Fcfa en 2016 soit, une hausse de 12% ; un excédent des produits sur les charges de 10, 250 milliards contre 9, 670 milliards en 2016, soit une hausse de 6% ; des Réserves de 129,952 milliards à ajuster pour respecter les minima légaux conformément aux dispositions de la Conférence interafricaine de la sécurité sociale (Cipres). Le résultat de l’exercice se chiffre à 10,250 milliards contre 9,670 milliards en 2016, soit une hausse de 6%.

Ibrahim Ag Nock (Directeur Général de l’ANPE) : Elu président de l’Association africaine des services publics d’emploi (Aasep)

Malgré la crise, dont il se relève petit à petit, le Mali continue de bénéficier de l’estime et de la confiance de ses partenaires sur la scène internationale dans plusieurs domaines, en général et celui de l’emploi, en particulier. La confiance placée en le directeur général de l’Anpe par ses pairs de 19 pays africains en est un symbole car ces 19 pays qui composent l’Association africaine des services publics d’emploi (Aasep) ont confié la présidence de cette organisation au Mali, à travers le Directeur général de l’Anpe, Inrahim Ag Nock, depuis le 18 avril 2018 lors de l’Assemblée générale tenue à Marrakech (Maroc).

A ce titre, les 6, 7 et 8 novembre dernier, le directeur général de l’Anpe, Ibrahim Ag Nock, a participé à différentes activités en Europe, précisément à Bruxelles (Belgique) pour représenter le continent africain. Il s’agissait dans un premier temps de prendre part à la session ordinaire du Conseil d’Administration de l’Association mondiale des services publics d’emploi (Amsep) et aussi honorer l’invitation à lui adresser par le Réseau Européen des services d’emploi publics (PES/UE) pour une conférence internationale sur le thème relatif au “Futur du travail”. La réunion était présidée par le président de l’Amsep, M. Abdelmonnime El Madani, Directeur Général de l’Agence nationale pour la promotion d’emploi et des compétences (Anapec) du Maroc, en présence du Président d’Honneur de l’Amsep, M. Camille Mouté à Bidias (Fne Cameroun) ; des 5 Vices- Président de Région de l’Amsep ; du Directeur Général de Actiris, M. Grégor Chapelle et du représentant de l’Oit et de la Secrétaire Exécutive de l’organisation, Mme Eve-Marie Mossarey.

Inspecteur de Sécurité sociale, Nock Ag Ibrahim a été nommé directeur général de l’Agence nationale pour l’Emploi (Anpe) le 4 Septembre 2015. Cette nomination venait mettre fin à huit mois de vacance du poste depuis la nomination comme Pdg du Pmu-Mali de l’ancien directeur Arouna Modibo Touré, actuel ministre de l’Economie numérique et de la Communication.

Mohamed Al Bachar (Directeur Général du FAFPA) : Un leadership qui porte fruits

Le regain de dynamisme noté au niveau du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (Fafpa) est dû à la vision novatrice de la Direction Générale du Fonds basée sur la responsabilité sociale et sociétale et le financement par le plan et projet de formation, tout en prenant des reformes pour améliorer la qualité de formation. Ce, afin de mieux contribuer à la vision du changement et des objectifs prioritaires du président de la République.La concrétisation de cette vision est portée par le directeur général actuel, Mohamed Albachar Touré. C’est un pur produit de cet Etablissement public à caractère administratif (Epa), la seule structure qu’il a connue dans sa vie active. En effet, dès sa nomination au poste de directeur général, il a entrepris des réformes dont les résultats sont salués par le Conseil d’administration qui a tenu sa 26è session, le mardi 30 janvier 2018. A l’issue de laquelle des mesures fortes ont été prises pour lui permettre de poursuivre les actions de développement et de modernisation du Fafpa dont le rôle stratégique dans la politique nationale de formation professionnelle ne se discute plus.Au-delà du secteur public, le Fafpa collabore étroitement avec ledit secteur privé. Cette collaboration est dynamique. Pour renforcer davantage la collaboration avec ses partenaires, la Direction du Fafpa a organisé les Journées Portes Ouvertes à travers le “Salon Millenium Fafpa-20 ans” avec l’ensemble des partenaires stratégiques, publics et privés, voire internationaux, afin d’échanger, mutualiser et adopter des approches nouvelles de financement et de gestion pérenne de la formation professionnelle dans le cadre de la mission dédiée au Fonds. Ledit salon a formulé des recommandations fortes, qui, fort heureusement, épousent les orientations données par le Conseil d’administration pour 2018, l’enjeu principal étant la pérennité du Fafpa. Au regard de ce bilan loin d’être exhaustif, nous pouvons affirmer en toute modestie que le leadership du DG Mohamed Albachar Touré a porté fruit.

Dr Moussa Sanogo (PDG de la PPM) :  Un gestionnaire hors-pair

Nommé Pdg à la Pharmacie Populaire du Mali (Ppm) en juin 2016, Dr Moussa Sanogo a hérité d’une société qui frisait le chaos. En effet, la Ppm était fortement endettée, à plus de 4 milliards de francs Cfa, avec une crédit fournisseur de plus de 7 milliards de francs Cfa. Pratiquement toutes les chambres froides nécessaires à une bonne conservation des médicaments étaient à l’arrêt, les locaux vétustes et délabrés. Le parc roulant (les véhicules) était quasiment non fonctionnel avec de vieux véhicules qui n’arrivaient plus à assurer la liaison entre les différentes localités. Le personnel vieillissant travaillait avec un réseau restreint de clients en dehors du Ministère de la Santé. Le mécanisme de gouvernance en place ressemblait plutôt à un pilotage à vue.

Pharmacien, spécialiste en santé publique et en gestion des services de santé, bilingue, Cadre brillant, titulaire de plusieurs diplômes et certifications dont un double doctorat en Pharmacie et en Santé publique (Ph.D) de la faculté de Médecine de l’Université de Montréal au Canada, spécialiste en gestion hospitalière et consultant pour plusieurs organisations nationales et internationales, entre autres l’organisation ouest africaine de la santé (Ooas),  Dr Sanogo est chercheur enseignant dans plusieurs universités étrangères et en Afrique au sud du Sahara dont la fac de Médecine et de Pharmacie du Mali où il enseigne la gestion pharmaceutique pour les étudiants en fin de cycle. Auteur de plusieurs publications sur les problèmes de santé dans les pays en développement dont un livre sur la gestion hospitalière publiée par les éditions universitaires européennes (EUE) et distribué dans 56 pays, il a animé plusieurs conférences au Mali et en dehors du pays.

Dr Sanogo a une longue expérience dans le domaine de la santé notamment dans la santé environnementale, la santé communautaire et la nutrition, les malades infectieuses (maladie à virus Ebola), le contrôle de qualité des médicaments, la gestion des hôpitaux et de l’approvisionnement pharmaceutique. Il a travaillé pour des ONG, des groupes pharmaceutiques privés, puis Directeur de département au Laboratoire National de la Santé, Directeur d’Hôpital au CHU Gabriel Touré, puis au CHU Point G…

C’est normal qu’il ait pu, après 2 ans et demi, redresser l’image de la Ppm et la rendre compétitive. Dorénavant, la Ppm assure la livraison des médicaments et des dispositifs médicaux à tous les niveaux du système de santé et elle est le soutien au déploiement de tous les programmes de santé au Mali, que ceux-ci soient financés par l’Etat ou les partenaires au développement.

 Sidi Dagnoko (Manager de Spirit Mc Cann) :

Plus de 300 campagnes lancées

L’agence Spirit a fini de prouver qu’elle est le grand professionnel des métiers liés à la communication, au marketing et à l’événementiel. Mais derrière toute cette performance, il y a une équipe, mais surtout un bon manager : Sidi Dagnoko. Que serait en fait une équipe sans un bon manager ?

Spirit au Mali, comme indiqué sur la page d’accueil de son site web, c’est une histoire qui s’écrit depuis 15 ans. En effet, c’est en 2002 que Spirit fait son apparition au Mali avec pour objectif de donner à ses clients le meilleur accompagnement dans le domaine de la communication et du marketing. Spirit, c’est d’abord un réseau affilié au groupe McCann Erickson, premier réseau mondial implanté dans 135 pays avec 205 agences réparties dans le monde entier. Inspiré par les nouveaux modes de communication, guidé par nos valeurs et avec l’innovation au cœur de ses activités, Spirit a la possibilité de mobiliser 500 collaborateurs du réseau McCann pour améliorer la qualité de ses services. Spirit, c’est plus de 300 campagnes lancées, plus de 500 spots vidéo réalisés, ainsi que plus de 100 études menées à terme.

L’image de Sidi Dagnoko renvoie infailliblement à Spirit McCann, l’agence de communication en tête dans le secteur actuellement au Mali. Cette maison doit incontestablement ce rang à son premier responsable dont le sérieux dans le travail est cité et pris pour exemple dans le monde de la communication, des affaires, du commerce et de l’industrie.

Le double parcours universitaire et professionnel de cet originaire de Bafoulabé (région de Kayes) en dit long sur ce qu’il prouve aujourd’hui. Après une maîtrise en droit des affaires obtenue en 1999 à l’Ecole nationale d’administration, il s’inscrit alors à Sup Management Mali (une école supérieure affiliée à la Columbia University des USA). Il y décroche en 2005 un MBA en marketing et commerce international.

Avant ce dernier parchemin, Sidi Dagnoko avait déjà occupé des responsabilités importantes dans des entreprises de la place : dirigeant en charge du développement de l’Agence de communication et de marketing Multicom, conseiller spécial du directeur général du Groupe Achcar Industries depuis 2003, il est aujourd’hui Country Manager de l’agence Spirit McCann, membre du groupe McCann Ericksson, premier réseau mondial de communication et de publicité.

Sidi Dagnoko est un opérateur économique polyvalent avec une présence dans une dizaine de secteurs qui vont de l’agriculture à l’industrie en passant par les services, soit en tant qu’actionnaire ou en tant que dirigeant.

Hamidou Sampy (Directeur Général de Créacom Afrique) :   Il transforme tout en or

Le jeune journaliste, expert en communication, Directeur Général de l’Agence Africaine de Communication Créacom-Afrique, Hamidou Sampy, fait partie des pionniers du métier de la communication qu’il exerce au Mali depuis 18 ans.

Les grands hommes se reconnaissant à leurs œuvres, Les nombreuses grandes pubs avec les stars internationales comme Salif Kéïta, la vedette sénégalaise, Viviane Chidid, avec le Bazin Véba, et la cantatrice malienne Babani Koné dans des publicités des marques de Bazin, notamment Vlisco et les bouillons kadi, portent la signature d’Hamidou Sampy.

Ces quelques prouesses font de ce jeune journaliste, expert en communication, le communicant le plus suivi sur les réseaux sociaux avec près d’un million de personnes qui consultent régulièrement sa page Facebook.

Une telle expertise ne pouvant se contenir dans un seul pays, Hamidou Sampy s’est vu sollicité par les grandes institutions étrangères comme Maroc export et BMCE Bank Maroc pour l’organisation du forum AFRICA BUSINESS CONNECT à Bamako, et surtout lorsqu’il est sollicité pour la modération de la 4ème édition du forum AFRICA DEVELOPMENT INTERNATIONAL avec le français Jean Louis BORLEAU, évènement organisé par Attjariwafa bank et Maroc Export.

Toujours assoiffé de savoir, le jeune Directeur Général de Créacom-Afrique vient de décrocher avec brio le célèbre diplôme de Global Executive MBA de la très prestigieuse école française IFG Executive Education après un séjour d’études à la Silicon Valley, avec au passage une immersion chez Draper Université, Google, Microsoft et d’autres institutions prestigieuses de San Francisco.

L’agence de communication Créacom-Afrique qu’il dirige, ne cesse en effet d’innover au Mali, notamment dans le domaine des spots publicitaires. “Tout ce qu’il touche devient de l’or”, nous confie un opérateur économique, ajoutant qu'”il a fait monter le niveau de la pub dans notre pays”.

Comme si cela ne suffisait pas pour apprécier sa créativité et son sens de l’innovation, l’agence de communication “Creacom-Afrique” d’Hamidou Sampy a signé cette année encore un clip planétaire du célèbre chanteur Salif Kéita, pour la sortie de l’album “l’Autre Blanc”. Le clip a été vu des millions de fois sur les réseaux sociaux à travers le monde.

Creacom, dès le départ, s’est voulue une agence touchant à tous les domaines de la communication, du conseil à l’événementiel, en passant par la production audiovisuelle, la régie publicitaire, la publicité par objet, la communication du changement de comportement, c’est-à-dire la communication sociale.

Pour mémoire, Hamidou Sampy est l’initiateur de la com de lancement de la prestigieuse banque BMS-SA en 2002. Ont suivi celles de l’ex-BHM, la BCS-SA, il y a 14 ans, la BIM, la BNDA dont il est le créateur du design des cartes monétiques. Les logos des produits Bimnet de la BIM-SA et Caurinet de la BDM-SA ont été également réalisés par lui, constats positifs qui amenèrent un de nos éminents journalistes de la place à dire “qu’il est l’homme qui murmure aux oreilles des PDG de Banques”.

Hamidou Sampy est aussi le concepteur du logo de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (APBEF) et de sa revue “Le Courrier du banquier”.

Il est le co-initiateur et président du concours national du Cinquantenaire “Le Cinquantenaire d’or”, qui a été primé en direct sur l’ORTM près de 45 personnes qui se sont faites distinguer au Mali de 1960 à 2010.

Hamidou Sampy est un des premiers journalistes-animateurs sur la bande FM au Mali à la libération des ondes en 1991.

Voyant toujours plus grand, Sampy compte exporter cette expertise dans la sous-région, car Creacom-Afrique peut revendiquer aujourd’hui une dimension internationale.

Moumouni Guindo (Président de l’OCLEI) : Réputé homme sérieux et rigoureux dans le travail

En tant que président par intérim du Réseau des institutions nationales de lutte contre la corruption en Afrique de l’Ouest (Rinlcao), Moumouni Guindo, vient de conduire la visite d’une délégation de ce réseau au Maroc pour s’imprégner de l’expérience marocaine. A cette occasion, le président de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite au Mali (Oclei), a mis en avant les efforts qui peuvent être consentis au niveau du continent en vue de lutter contre la corruption, soulignant l’importance de la mobilisation des citoyens en tant qu’acteurs dans l’amélioration de la gouvernance publique.

Cela démontre, une fois de plus, l’engagement de Moumouni Guindo à mener à bien la tâche à lui confiée par les autorités maliennes qui ont fait un bon casting en le nommant président de l’Oclei.

Major de sa promotion à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) en 1993 avec une maîtrise en Droit, Moumouni Guindo entre à l’Institut de Formation Judiciaire du Mali. Devenu magistrat, il est nommé président du tribunal de Ségou de 1998 à 2000. Mais auparavant, il aura été juge d’instruction au tribunal de première instance de la “cité des balanzans” en 1996. Puis, il rejoint en 2000 le tribunal de première instance de la commune III de Bamako en tant que juge d’instruction au pôle économique et financier et, en  2003 le tribunal de la commune IV de Bamako en qualité de vice-président.

Mais il choisit de poursuivre ses études pour collectionner les diplômes des plus prestigieux : 3ème cycle en Droit à l’Université de Nantes (France), MBA en Administration des Affaires à l’Université du Québec à Montréal (Canada), un autre MBA en Gestion des Entreprises à l’Ecole Supérieure de Gestion de Paris, un diplôme professionnel d’audit interne (DPAI) et un certificat de Formateur au DPAI à l’Institut français de l’audit et du contrôle internes, un Master 2 en Administration et finances publiques à l’Université de Strasbourg (France), le diplôme de l’ENA de France (Strasbourg), pour ne citer que ceux-là.

Il fait des recherches sur l’impact des valeurs sociales sur l’administration au Mali. Il finalise actuellement un doctorat sur l’évolution du contrôle des finances publiques au Mali de 1960 à nos jours.

Ces études et sa performance professionnelle lui ont permis d’occuper de hautes fonctions au Bureau du vérificateur général et au ministère de la justice où il a été successivement chef de cabinet du garde des Sceaux et secrétaire général du département, avant de bénéficier, à 45 ans, de la confiance des hautes autorités maliennes pour devenir président de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite.

Habib Sissoko (Président du CNOSM) : Une gestion transparente reconnue par une motion de soutiende toutes les fédérations sportives affiliées

Lors de l’Assemblée générale ordinaire du Comité National Olympique et Sportif du Mali (CNOSM) tenue le samedi 10 novembre 2018, les différentes fédérations sportives ont réaffirmé une fois de plus leur soutien et accompagnement au Président Habib Sissoko. Cela à travers la lecture d’une motion par le Président de la Fédération Malienne de Taekwondo, Maître Ali Badra Traoré.

En effet, appréciant et saluant les actions qu’elles qualifient de salutaires pour le sport malien, les 23 fédérations nationales sportives affiliées ont été unanimes à reconnaitre la gestion aérée et transparente du président Sissoko ; d’où une motion de soutien à son égard pour son combat permanent depuis son arrivée à la tête du comité national olympique et sportif du Mali en mars 2000. Ces 23 fédérations qui ont signé sont :  Athlétisme, Basketball, Boxe, Cyclisme, Escrime, Football, Handball, Judo, Direction du Sport militaire, Taekwondo, Tennis, Tennis de Table, Bras de Fer, Criquet, Handisport, Jeux de Dames, Jeux d’Echecs, Karaté, Lutte, Natation, Volleyball, Pétanque, Yosheikan-Budo.

Aujourd’hui, il est indéniable que sous l’égide du président Habib Sissoko, le Comité national olympique et sportif du Mali a engrangé des points indiscutables dans le développement des sports et dans la promotion de l’olympisme tant sur le plan national et international que mondial.

Président du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) Habib Sissoko est le dirigeant sportif malien le plus titré de tous les temps au sens des responsabilités occupées dans l’Administration du sport aux plans national, sous régional, africain et mondial. Dans son domaine, il est aujourd’hui sans conteste la plus grande fierté du pays. Grâce à lui, le Mali est présent sur tous les fronts dans les assemblées sportives mondiales.

Nul besoin ici d’énumérer les multiples actions consenties en faveur du sport malien dont Habib a beaucoup contribué à la promotion et au développement. Avec Habib Sissoko, c’est le Mali qui est cité en bien partout et le sport malien qui va de l’avant.

Harouna Boubacar Maïga (Président de la FMBB) : Elu de fort belle manière pour rehausser le niveau du basket

Harouna Boubacar Maïga a été élu au mois d’avril 2018 président de la Fédération malienne de basket-ball pour succéder à Me Jean-Claude Sidibé, nommé ministre des Sports. Banquier de profession en service à la Banque malienne solidarité (BMS-SA) en qualité de conseiller du directeur général, le président de la FMBB a obtenu des résultats élogieux qui marquent de manière significative ses huit premiers mois passés à la tête de la Fédération. En effet, le basket est à l’heure actuelle la discipline sportive qui rapporte le plus de trophées à notre pays.

Si les résultats en basket sont le fruit de l’engagement des acteurs, notamment dirigeants, encadreurs et joueurs, ils ont été également obtenus grâce au soutien sans faille des plus hautes autorités du pays qui ont conscience des effets favorables de ces résultats. C’est pourquoi, à travers une interview qu’il avait accordée à notre journal, au mois d’octobre dernier, le président Harouna Boubacar Maïga saisissait l’occasion pour leur renouveler ses sentiments de reconnaissance pour cet appui sans faille et précisait : “Nous avons la chance d’avoir comme ministre de tutelle, mon prédécesseur à la tête de la FMBB qui ne ménage aucun effort pour répondre à nos doléances, dans la limite des moyens disponibles”.

Certes il tient à consolider les acquis, mais il ne se contente pas d’assurer la continuité. Bien au contraire, il entend, avec les techniciens, apporter des améliorations au niveau de certains aspects du basket-ball national. C’est pour rehausser le niveau du basket-ball malien, notamment en valorisant les différentes compétitions. Ce qui passe par le renforcement des capacités des acteurs, mais aussi par l’amélioration du côté financier. Il compte donc consulter les partenaires du basket afin de pouvoir davantage récompenser les équipes, par l’augmentation de la prime qu’on octroie au champion et au vice-champion.

Il a aussi engagé la réflexion pour primer les quatre premiers du championnat national.

Salif Kéïta (Artiste et chanteur) :

50 ans d’une carrière bien remplie !

Après une vie de tribulations du fait de sa différence, Salif célèbre enfin ce qu’il est, “Un autre Blanc”, et invite le monde à célébrer la Différence avec lui. Ainsi s’exprime Salif Kéïta sur son site web pour paler de son nouvel album intitulé “Un autre Blanc”. Avec cet album, Salif Kéïta réaffirme son combat pour la protection des albinos pourchassés et assassinés parce qu’ils sont différents. En effet, Salif proteste contre les enlèvements et les meurtres d’albinos dans de nombreux pays africains pour des rituels de sorcellerie. Il dénonce les féticheurs et les charlatans qui véhiculent et perpétuent mensonges et superstitions pour s’enrichir, en entraînant souvent dans leurs entreprises criminelles des membres de la famille des victimes eux-mêmes. Joignant la chanson à l’acte, on a vu Salif Keïta sur le terrain à Fana, pour participer activement à la lutte pour rendre justice à la jeune Ramata Diarra enlevée et sauvagement assassinée.

A 70 ans, Salif Kéïta sort cet album qu’il considère comme le dernier car il a déjà annoncé son retrait prochain pour se consacrer à une autre de ses passions : l’agriculture. La caractéristique de cet album, c’est qu’il y a énormément de featurings. Plus que d’habitude. Et avec de grosses pointures de la musique mondiale comme Alpha Blondy et Angélique Kidjo.Et tant d’honneurs, de distinctions nationales et de prix engrangés au fil des décennies de tournées aux quatre coins du monde, Salif Keïta laisse son empreinte sur la discographie africaine avec sa riche production qui a traversé les générations car du mythique Mandjou (1978) à maintenant, il a coulé de l’eau sous le pont de l’histoire.

Mais une chose est sure : Salif Keïta demeure l’une des valeurs sures de la culture malienne. Chose que son retrait de la scène ne saurait effacer car c’est gravé à jamais dans l’histoire du Mali en particulier et de l’Afrique en général.

Sidiki Diabaté (Artiste) :  Meilleur artiste francophone de l’Afrique de l’ouest

Bon sang ne saurait mentir, Sidiki Diabaté collectionne les trophées et les titres, à l’image de son père Toumani Diabaté (Grammy Awards 2006 et 2010) dont la simple évocation de son nom rend joyeux les Américains qui ont su très bien apprécier sa musique. Eh bien, le fiston, Sidiki, après ses sacres au Kundé d’or, à la Francophonie, au Tamani, vient d’être encore désigné meilleur artiste Francophone de l’Afrique de l’ouest, lors de la première édition du Prix international des musiques urbaines et du coupé-décalé (Primud) tenu en terre ivoirienne, au mois de septembre dernier. Plusieurs autres figures de la musique africaine y ont été récompenses, entre autres : Serge Beynaud, qui a remporté Primud d’or et le prix du meilleur artiste Coupé-décalé de l’année. Mais le petit prince de la Kora, Sidki Diabaté, a surclassé les ivoiriens avec le titre de Meilleur artiste francophone de l’Afrique de l’ouest.

En 2010 déjà, Sidiki a été doublement récompensé au Mali : Il a reçu le Hip Hop Awards du meilleur beat maker puis avec son groupe de hip hop GRR, il a remporté le award du meilleur groupe de rap grâce à la composition musicale de Sidiki mêlant la musique traditionnelle à la musique moderne. Sidiki a donné son premier spectacle en Europe avec Vieux Farka Touré, fils d’Ali Farka Touré en Ardèche en 2006. En 2007 il est l’invité du festival parisien “Sous la Plage”.

En 2008 il effectue sa première tournée en Europe et Afrique du Nord avec son père Toumani Diabaté pour la promotion de l’album Mande Variation. A cette occasion il partagera la scène avec des artistes de renom tels que Bjork, Damon Albarn, Eliades Ochoa, Feu Mangala Camara, Kassé Madi Diabaté (ténor de la musique mandingue) Après avoir obtenu un disque d’or avec Booba trone en 2017, un disque d’or avec Niska en 2017 et un disque de platine avec l’album lamomali en 2017, Sidiki Mamadou Diabaté, de son vrai nom, continue de marquer les podiums et scènes du monde. Bon vent prince de la kora !

 

Souleymane Satigui Sidibé (Président du CNJ) :  Reconnaissance de ses gestes de bâtisseur par la jeunesse

La jeunesse malienne est plus que jamais décidée à faire valoir ses compétences à travers une présence massive au sein des Institutions où les grandes décisions de la vie de la Nation sont prises.

Outre l’exécutif, le législatif intéresse les jeunes. Ils souhaitent être valablement représentés à l’Assemblée Nationale lors des prochaines élections législatives. C’est dans cette dynamique que les jeunes de 37 communes du Cercle de Kati viennent solliciter la candidature du Président du Conseil National de la jeunesse du Mali (CNJ-Mali) pour les législatives prochaines dans leur circonscription électorale. Puisque Souleymane Satigui Sidibé réside dans ledit cercle depuis 2017. Pour ce faire, le Collectif de la jeunesse de Kati a envoyé une lettre au Président du CNJ-Mali.

Ces jeunes du Cercle de Kati estiment que Souleymane Satigui Sidibé est le jeune idéal pour leur représenter à l’Assemblée Nationale. Cela, en raison des réalisations effectuées durant son mandat à la tête du Conseil National de la jeunesse du Mali : ” Nous réitérons notre soutien total au Président Souleymane Satigui Sidibé. La jeunesse malienne vous accompagne dans tous vos chantiers patriotiques. Ces gestes de bâtisseur dont vous êtes le premier acteur sont preuve de votre engagement pour la cause du Mali. Nous voulons juste parler de ce forage d’eau que vous avez offert à la Commune de Sangarébougou dans le quartier (Guérébouquin), des trente machines à coudre données à la Commune de Moribabougou et Sangarébougou créant ainsi de l’emploi pour trente jeunes filles, des vaches laitières destinées à la Commune de Sanankoroba. De nos jours, grâce à votre dévouement, des maisons de jeunes sont construites, d’autres en chantier puis d’autres sont en projet. Conscient du taux de chômage de la jeunesse, la formation de 1000 jeunes est en cours sur votre leadership et des métiers rémunérateurs à l’endroit de 500 jeunes filles et 500 garçons, pour ne citer que ceux-ci “, ont énuméré les jeunes du Cercle de Kati pour justifier leur sollicitation.

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