Le prix Mandela de la démocratie : La reconnaissance de la communauté internationale des mérites du Président IBK

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Pour  un Mali uni, prospère et démocratique, IBK, des années 1990 à nos jours, est présent sur tous les fronts politiques, socio-économiques, diplomatiques, sécuritaires,  voire militaires. Surtout en cette phase sombre de l’Histoire de notre pays, période où c’est l’intégrité de la Nation même qui est dans une situation d’ébullition sans précédent. Ce qui lui vaut le Prix Mandela de la démocratie.

Le Jury a décidé de décerner cette année au Président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Kéïta, le «Prix Mandela de la Démocratie». Cela, pour ses louables efforts pour restaurer la paix  dans le Nord-Mali et remettre le processus de démocratisation de son pays sur les rails à travers l’Accord d’Alger et, par ricochet, la stabilisation du Sahel.

La cérémonie s’est ténue à l’hôtel Marriott des Champs-Élysées, à Paris, le samedi dernier. IBK, l’heureux récipiendaire, y était représenté par Oumar Kéïta, l’Ambassadeur du Mali à l’UNESCO.

La mandature d’IBK retrouve tout son sens dans cette reconnaissance de la communauté internationale. Surtout est-il que le Président IBK a toujours opté pour un pays de paix, de stabilité et de sécurité pour tous.

Ainsi, cette gratitude de la communauté internationale à  son endroit a été accueillie en ovation par tous les Maliens patriotes, épris de paix, de justice et de démocratie.

Cette distinction cadre parfaitement avec la contribution du Chef de l’Etat à l’édification d’une société de justice et de paix entre les Hommes et les Nations. La présente nomination célèbre ses actions très louables et efforts fournis pour le développement de l’Afrique à travers, à n’en point douter, une forte diplomatie économique, sécuritaire et culturelle.

Il faut comprendre que les prix Mandela sont différents du Prix Nobel Nelson Mandela créé en 2014 par les Nations-Unies pour récompenser des personnalités, à l’image de l’Ex-président sud-africain, qui consacrent leur vie au service de l’Humanité via la promotion des objectifs et principes des Nations-Unies.

Il s’agit, en effet, des distinctions décernées à des personnalités ou institutions pour récompenser aussi leurs actions louables en faveur de l’Afrique et de la paix allant dans le sens et l’esprit pour lesquels Nelson Mandela avait opté durant sa vie et dans sa lutte pour la liberté des Peuples et des Nations d’Afrique et du monde.

L’attribution de ce prix suit trois étapes différentes qui, d’abord, passent par la phase populaire où tout le monde peut proposer une candidature motivée avant le 30 juin. Ensuite, par la phase diplomatique où les Diplomates et personnalités proposent des candidatures avant le 30 octobre et, enfin, par la phase de sélection où le Comité du prix sélectionne 5 candidatures parmi les propositions soumises, à transmettre au jury qui désigne les Lauréats.

Au-delà du prix de la démocratie, d’autres, comme celui de la Sécurité, revient au Président du Niger, Mahamadou Issoufi. Ce, pour sa politique ferme en matière de sécurité nationale et son leadership régional face au phénomène de terrorisme et de trafic de drogue dans le Sahel et dans l’espace du Lac Tchad.

Le Prix Mandela de la Gouvernance est revenu au Président du Bénin, Patrice Talon, pour sa vision et son comportement de bon Gestionnaire de la chose publique et son refus du politique spectacle.

Alain Foka, Journaliste à RFI, décroche le Prix Mandela du Meilleur Journaliste, “pour l’ensemble de sa carrière et de ses magazines actuels: Le débat Africain ; Afrique Plus et Archives d’Afrique avec sa célèbre phrase devenue leitmotiv pour les auditeurs: «Nul n’a le droit d’effacer une page de l’Histoire d’un Peuple ; car, un Peuple sans Histoire est un monde sans âme».

La reconnaissance du mérite envers le Président de la République du Mali n’est autre chose que de montrer à la face du monde en général et du Peuple malien en particulier qu’IBK fournit inlassablement d’efforts pour restaurer la paix, la sécurité  et la démocratie dans son pays profondément beaucoup secoué par cette crise multiforme qui tend vers son épilogue.

Sinaly M DAOU

 

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