Le monde de la communication au Mali a célébré, le samedi 10 novembre 2007, sa première Nuit des Sorokè d”or dans la salle Djéli Baba Sissoko du Centre international des conférences de Bamako. Cette soirée de consécration de journalistes est une initiative de l”agence de communication Action +, qui l”a organisée en collaboration avec la Maison de la presse du Mali.
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La cérémonie était présidée par la ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies, Mme Diarra Mariam Flantié Diallo, qui avait à ses côtes son homologue des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Moctar Ouane et son épouse. L”ambassadeur de Chine au Mali était aussi de la fête, tout comme certains élus de la nation, tels le jeune député Moussa Oumar Diawara du CNID, élu en Commune I du district de Bamako et une pléiade d”hommes des médias, anciens et nouveaux.
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"Cet évènement est donc le nôtre. C”est à nous, journalistes et hommes de médias (techniciens et tous), de nous l”approprier et d”en faire notre affaire. Votre apport à tous est incontournable pour la pérennisation de cette nuit. Particulièrement les autorités et les partenaires, auxquels nous demandons de nous accompagner dans le cadre de notre combat de tous les jours pour l”émergence d”une presse professionnelle, libre et prospère". Makan Koné a présenté toutes ses excuses et demandé l”indulgence des participants pour les quelques petites imperfections qui pourraient survenir lors de la soirée. Quant à la directrice de Action +, Naba Keïta, elle a remercié l”assistance d”être venue si nombreuse rehausser l”éclat de l”évènement et célébrer l”excellence et le professionnalisme. Selon elle, cette nuit est une manière de magnifier les hommes et les femmes des médias et d”encourager et de couronner leurs efforts.
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"Les Soroké d”or sont d”abord pour vous. Aidez-nous à grandir pour ainsi donner à la presse malienne une image positive. Nous avons la conviction qu”une presse professionnelle outillée prépare sans risque un havre de paix et de sécurité". Après ces interventions, c”est Djénéba Seck qui a donné le ton de l”animation avec son morceau Abiba, après une prestation introductive de danse contemporaine mimant le soroké (du nom d”un oiseau en malinké) dans son envol.
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Le premier Soroké d”or à s”envoler a été Modibo Naman Traoré, du quotidien national l”Essor, dans la catégorie meilleur journaliste sportif. Il a enlevé le prix Pierre Diakité devant Baba Cissouma du journal Match et Boubacar Diakité dit Sarr des Echos. Le prix Boubacar Kéïta du nom du directeur fondateur du journal La Roue, récompensait le meilleur article de quotidien. C”est El Hadji Saouti Labass Haïdara, fondateur et Directeur de Publication des journaux L”Indépendant et Bamako Hebdo, qui a enlevé le prix devant les quotidiens les Echos et Info Matin.
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Le troisième prix dédié à la presse écrite porte le nom de Aly Farka Touré et est décerné au meilleur journaliste culturel. C”est Moussa Bolly du quotidien les Echos qui a enlevé le trophée. Les autres nominés étaient Alou Badara Haïdara de votre journal préféré Bamako Hebdo et Assane Koné du quotidien Le Républicain. Le comédien ivoirien Michel Bohiri et Sokona Gakou étaient les maîtres de cérémonie de la soirée. Ce sont donc eux qui ont annoncé la diva de la Côte d”Ivoire Aïcha Koné qui, avec ses danseuses, a chauffé la salle. Pour ce qui concerne les lauréats pour la radio, le Sorokè de la meilleure émission sportive, doté du prix feu Demba Coulibaly, est revenu à Radio Bamakan, grâce à la narration d”une rencontre de football par Sy Souleymane Sy et Abdoul Razak Minta. Celui de la meilleure revue de la presse est revenu à Radio Klédu, en récompensant Mamadou Doumbia dit l”Homme et Sokona Diallo.
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Ce prix porte le nom de feu Mamadou Bakary Coulibaly, l”un des initiateurs de la revue en langue nationale bamanan avec Sy Solo sur Radio Bamakan, décédé en 2005. Le prix Balla Moussa Keïta de la meilleure animation culturelle a été enlevé par Moussa Tidiane Kanté, communément appelé MTK, qui anime l”émission Multi top sur la Chaîne II. Avant la remise des prix télévision, Djénéba Seck a effectué sa deuxième sortie, avec le titre Maliba.
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La femme de Sékou Kouyaté a émerveillé le public, dont les officiels, qui ont beaucoup applaudi. Bohiri Michel et Sokona Gakou ont enchaîné avec les trophées restants. Le meilleur cameraman a été N”Golo Diarra du CESPA, qui a enlevé le prix Moussa Ouane, du nom du directeur du Centre national de cinématographie du Mali. Quant au prix feu Thierno Ahmed Thiam de la meilleure émission culturelle, c”est Terroir de Mory Soumano qui l”a gagné, avec une émission-souvenir sur Toumani Koné, ce grand de la musique des chasseurs. Le prix Lamine Coulibaly, qui était d”ailleurs dans la salle avec son épouse et l”un de ses enfants, du meilleur présentateur télé est revenu à Alassane Diombélé de l”ORTM.
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La meilleure présentatrice de JT a été N”Dèye Sissoko qui a enlevé le prix Aïssata Cissé, qui faisait partie du jury. Les organisateurs ont aussi décerné des trophées d”honneur à Abderhamane Sacko, pour avoir initié la revue de la presse sur la télévision nationale, à Gaoussou Drabo, ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies pour services rendus à la profession et la Maison de la presse du Mali pour sa bonne collaboration dans l”organisation de cette soirée. Pour la ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies, Mme Diarra Mariam Flantié Diallo, puisque le sorokè est un oiseau qui apporte de bonnes nouvelles "il faut que les hommes de média donnent la bonne information au peuple malien". De son côté, Moctar Ouane a félicité les organisateurs : "je veux que cette initiative soit pérennisée, afin que les hommes de média se retrouvent chaque année pour fêter les meilleurs parmi eux". Un jury de six membres avait été mis en place, dirigé par Baba Djourté avec comme rapporteur Tiègoum Boubèye Maïga, directeur de publication de l”hebdomadaire La Nouvelle République.
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Les autres membres étaient Abdoulaye Séga Diabaté, Vice-président de la Maison de la presse du Mali, Aïssata Cissé, journaliste à la retraite, Lamine Tiécoura Coulibaly, journaliste à l”ORTM et Malick Konaté, représentant la société civile. La première édition des Sorokè d”Or a vécu, vivement la deuxième !
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Réalisé par Kassim TRAORE
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