Demande d”indulgence
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"Je voudrais tout d”abord, au nom du Comité de pilotage de la Maison de la presse du Mali et en mon nom propre, présenter toutes nos excuses et demander votre indulgence pour les quelques petites imperfections qui pourraient survenir lors de cette soirée".
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On aurait dit qu”il savait d”avance ce qui allait se passer tout au long de la soirée des Soroké d”or, parce qu”il y a effectivement eu beaucoup de désagréments (un retard de plus d”une heure trente minutes pour le démarrage, la mauvaise sonorisation, le VTR, comme dirait Sokona, en fait un ordinateur portable, de couacs dans l”animation et le manque de coordination de l”organisation), que certains participants ont mis au compte de l”inexpérience. Pourvu que cela soit corrigé lors des futures éditions.
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Les membres du jury
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Baba Djourté, ancien journaliste de l”ORTM actuellement en service à la CREE (Commission de régulation de l”eau et de l”électricité), Tiégoum Boubèye Maïga, directeur de publication de l”hebdomadaire La Nouvelle République, Aïssata Cissé journaliste de l”ORTM à la retraite, Lamine Tiécoura Coulibaly, journaliste à l”ORTM, Abdoulaye Sega Diabaté, vice-président de la Maison de la presse du Mali et Malick Konaté dit Jacques, représentant la société civile, sont les six personnes qui composaient le jury. Dès leur présentation au public, bon nombre de journalistes furent rassurés, parce que ce sont des gens qui connaissent bien la presse et qui sont respectés. Toute chose qui a conféré de la crédibilité aux Sorokè d”or 2007, car un jury contesté ne facilite rien.
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Un ticket hors de prix
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10 000 FCFA, c”était le prix du ticket d”entrée pour la soirée des Sorokè d”or. Non seulement c”était trop cher pour un Malien moyen mais, en plus, ce ticket ne donnait accès à la salle qu”à une seule personne. C”est pourquoi, arrivés à la porte du CICB, bon nombre de couples sont retournés à la maison. Conséquence, la salle Djéli Baba Sissoko était plus qu”à moitié vide et les initiateurs n”ont pas fait de recettes. En effet, la majeure partie du public présent était composée d”invités.
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rn[Abdrahamane Sacko ORTM]
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Les cinq valises d”Aïcha Koné
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Pour la soirée des Soroké d”or, la diva de Côte d”Ivoire Aïcha Koné, qui devait faire deux prestations, est arrivée au CICB avec 2 danseuses et 5 valises remplies d”habits. Elle a ainsi pu se changer trois fois de tenue de scène et ses danseuses deux fois. Selon les hôtesses, cela n”est pas inhabituel, car, lorsque nos griottes font des concerts, elles arrivent souvent, elles aussi avec des valises, comme pour faire la promotion des teinturières de la place.
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Des retrouvailles
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La plus belle image de cette soirée des Sorokè d”or aura été celle des retrouvailles des anciens de l”ORTM que sont Lamine Coulibaly, Aïssata Cissé, Baba Djourté et Abderhamane Sacko. Ils résident tous à Bamako mais ne se voient qu”en de pareilles circonstances. "C”est dommage que cela soit comme ça. Les nouveaux ne viennent jamais nous voir et pour les anciens c”est la même chose. Je me souviens que la dernière fois que nous nous sommes rencontrés c”était lors des festivités des 50 ans de la radio. C”est dommage", nous a fait savoir un ancien journaliste, les larmes aux yeux. Il a formulé beaucoup de bénédictions à l”endroit des organisateurs des Soroké pour avoir pensé à eux, qui sont aujourd”hui assez oubliés de leurs cadets de la presse et de l”ORTM .
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Bohiri Michel, l”impatient
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Dans la salle d”attente, avant qu”on ne l”appelle pour venir aux côtés de Sokona Gakou, Bohiri Michel était très impatient, à cause du retard accusé et était venu dans le couloir afin de se placer en bonne position pour rejoindre la scène. A peine Sokona avait-elle prononcé son nom qu”il surgit. Mais avant, il n”avait pas cessé de poser des questions, se demandant si on ne l”avait pas oublié. Finalement, il a été bien introduit par Sokona Gakou, même si, ensuite, cette dernière lui coupait souvent la parole.
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Le baya de Samir
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Les artistes invités pour la soirée des Soroké d”or ont tous fait leurs prestations en play back. C”est ainsi qu”Aïcha Koné a interprété l”un de ses grands succès intitulé "Baya". Dans ce morceau elle demande à certaines artistes de faire bouger les baya pour leurs maris.
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Le nom de Samir Nama, l”ex mari de son amie Ami Koïta, présente dans l”assistance, était cité dans cette chanson et, quand Aïcha lui a demandé de faire bouger le baya de Samir, le public s”est récrié.
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Les regrets d”Adja Soumano
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Adja Soumano et Juan Gomez ont été les deux grands absents de cette soirée de la communication. Adja Soumano a eu des problèmes d”avion, à cause de la fermeture de l”aéroport de Bamako Sénou qui lui a fait rater son vol. Elle nous a déclaré qu”elle regrettait de ne pas avoir été là mais que ce n”était que partie remise, car elle donne rendez vous aux hommes de la presse l”année prochaine. Quant à Juan Gomez de RFI, il a été retenu à Paris pour des raisons de service. Il a tout de même tenu à envoyer une vidéo pour s”excuser et souhaiter bonne chance à la manifestation.
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Les prolongations
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Après la soirée au CICB, certains lauréats se sont retrouvés dans la boîte de nuit Blonba, sise à Faladié pour fêter leur trophée. Parmi eux, plusieurs confrères de l”ORTM qui ont dansé jusqu”au petit matin. Le lendemain étant un dimanche, il n”y avait pas de boulot a priori. En plus des journalistes, nombre de noctambules étaient aussi venus se défouler dans la boîte de nuit, comme certains confrères chargés de communication dans des ministères. Ils ont bien dansé, mais de là à oublier sa veste à Blonba, c”est tout autre chose. En tout cas, les prolongations ont quand même été une grande réussite, avec les trophées rangés de côté.
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Un méchoui pour les Soroké d”or
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L”ancien ministre de l”Environnement et de l”Assainissement, Nancouma Keïta, a invité les lauréats des Soroké d”or 2007, les organisateurs, les personnes de bonne volonté et les sponsors de la soirée à fêter leur réussite autour d”un méchoui.
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Les inquiétudes de Nancouma ont été dissipées par le bon déroulement de la soirée. Il a donc remercié les uns et les autres pour leur franche collaboration, surtout les lauréats qui viennent aussi de se voir confier une lourde charge, "car décrocher la première place n”est pas le plus difficile, mais se maintenir, tout en continuant à être une référence, c”est autre chose". Après avoir bien mangé, les invités ont pris congé de Nancouma en se donnant rendez-vous pour l”année prochaine, pour des Sorokè d”or 2008 mieux organisés que ceux de cette année. Nancouma Keïta est le père de Naba Keïta, directrice de l”agence Action+, l”initiatrice des Soroké d”or.
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Un compte-rendu incomplet
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L”Office de Radiodiffusion Télévision du Mali (ORTM) a enlevé 4 des 10 Sorokè d”or 2007, mais lors du compte-rendu de la soirée à la télé, à part les lauréats de l”ORTM et Modibo Naman Traoré de L”Essor, aucun autre lauréat n”est apparu dans l”élément. Mieux, le journaliste n”a même pas cité les autres lauréats de la soirée, comme pour faire croire à l”opinion que seuls des journalistes de l”ORTM avaient été primés.
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Dès le lendemain, les journaux et radios primés ont eux aussi mis l”accent sur leur lauréat. Les Echos avec Moussa Bolly, Saouti Labass Haïdara pour L”Indépendant, Modibo Naman Traoré dans L”Essor. Les radios Klédu et Bamakan ont aussi consacré des émissions aux Soroké. A la différence de l”ORTM, tous ces organes ont fait des comptes-rendus fidèles, en citant les noms de tous les lauréats.
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Rassemblés par Kassim Traoré
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