Le président de la République, le béret rouge du camp para, Amadou Toumani Touré a été honoré par les très célèbres opportunistes des chambres consulaires qui lui ont offert une médaille de la «Honte», dans le seul but de tirer d’affaires. C’était le samedi 5 février 2011, au Stade Omnisports.
Face à la démission de l’opposition, tout est permis dans notre pays. C’est sachant cela que les présidents de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), Jeamille Bittar «Dafé Djè»; l’Assemblée Permanente des Chambres des Métiers du Mali (APCMM), l’ébéniste Mamadou Minkoro Traoré et l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agricultures du Mali (APCAM) le paysan de Niamala, Bakary Togola, ont simplement décidé de décerner une médaille au Président de la République ATT. Tenez bien, cette médaille a une valeur de 20 millions de CFA, l’équivalant de 1 kg d’or.
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Médaille pas chez moi, mais au musée!
Pour bon nombre de Maliens, ATT n’était pas chaud à accueillir cette médaille. Mais pour ne pas choquer son entourage et les organisateurs, apprend-on, il a tenu à être présent au stade et forcer son sourire. Après que Bittar lui ait décerné la médaille, ATT dira que «sa médaille sera déposée au Musée National pour servir de repère à la génération future». Quel repère? Reste à le définir.
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La vraie cause déviée!!!
Qui a conseillé Jeamille Bittar et ses acolytes de ne pas parler de la prolongation du mandat présidentiel? A en croire certaines indiscrétions du Parti pour le développement économique et social (PDES), Jeamille Bittar et ses hommes étaient préparé pour jouer le jeu de la prolongation du mandat présidentiel à 2014. Donc, de facto, soutiennent-ils, il s’agissait pour les opportunistes organisateurs de plaider pour obtenir deux ans à ajouter au mandat d’ATT à Koulouba.
C’est pourquoi d’ailleurs, les Maliens ont été témoins de la confection des tissus à l’effigie du président de la République, exactement comme on a l’habitude de le voir lors des campagnes présidentielles. Heureusement, a-t-on appris de source crédible, dans l’entourage d’ATT, il y a des vrais hommes qui parfois crachent leurs vérités. Ils le crachent, même si, faut-il le reconnaitre, ils ne sont pas souvent écoutés.
Cette fois-ci, le général a écouté son vrai entourage qui veut surtout son bien et celui du régime. Il lui a surtout conseillé à ne pas accepter les propositions des gens qui roulent pour leurs seuls intérêts. Ainsi, Bittar et ses acolytes ont reçu le message présidentiel de ne surtout pas parler de la prolongation du mandat. Il leur aurait été recommandé de se limiter à l’offre de la médaille.
Mais s’il s’agissait uniquement de la remise de la médaille, pourquoi faire tant de mobilisations? Pourquoi remplir le stade comme un meeting de parti politique? Ces questions ont tout leur sens, quand on sait qu’ATT vient d’être honoré par le lion’s club international, d’une distinction qui vaut 7 milliards de fois plus que celle des opportunistes opérateurs économiques.
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Bassidiki Touré
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Culte outré de la personnalité :
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Bittar, Bakary Togola et Mamadou Minkoro Traoré vendent leur âme au diable
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Trois hommes inscrits dans les annales de l’histoire sombre du Mali avec la mention déshonorable. Jeamille Bittar, Bakary Togola et Mamadou Minkoro Traoré voilà trois noms qui resteront gravés à jamais dans les annales de l’histoire sombre du Mali avec la mention déshonorable.
En effet, au moment où les Maliens dans leur majorité ont dû mal à manger à leur faim, ces trois hommes ont pris la lourde irresponsabilité d’investir des centaines de millions de CFA dans l’organisation d’une simple cérémonie de remise de médaille. S’ils aiment ATT comme ils le prétendent, ils devraient penser à initier des actions qui allégeraient les souffrances des Maliens. Car les paisibles consommateurs maliens attendent encore beaucoup d’eux.
A noter que histoire sombre du Mali retiendra que c’est un certain 5 février 2011 que cette honteuse cérémonie de remise de médaille en or s’est déroulée, au stade omnisports Modibo Kéita. Une médaille que le récipiendaire a, de façon polie et sobre, refusée en disant qu’il la déposera au musée national.
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Sékou Coulibaly
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