Nuit du trophée les ‘’femmes battantes’’ : Les femmes journalistes encouragent la bravoure féminine

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Placée sous la présidence du ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, la 3è édition de la nuit du trophée ‘’Les femmes battantes’’ s’est tenue le samedi 26 mars à la Maison de la Presse. Organisée par l’alliance des patronnes de la presse écrite du Mali (APPEM) en collaboration avec Renouveau TV, la marraine de l’événement était le ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo.

L’organisation de la Nuit du trophée les ‘’Femmes battantes’’ est une occasion pour les femmes journalistes de célébrer la bravoure, la perspicacité, l’engagement, la persévérance et la détermination des Maliennes. Elle rentre dans le cadre des festivités commémoratives de la Journée internationale de la femme, célébrée le 8 mars dernier, sous le thème national : ‘’Egalité, genre et autonomisation de la femme’’.

Ainsi, la nuit du trophée  les ‘’Femmes battantes’’ vise à récompenser les femmes battantes, repérées dans l’exercice de leur fonction et sélectionnées sur la base de critères rigoureux. Les lauréates viennent des domaines comme la politique, l’entreprenariat, l’agriculture, l’agro-industrie, la créativité, l’artisanat, la construction du bâtiment, la protection de l’environnement, la santé, la mécanique, etc.

Comme les deux premières éditions, 10 trophées ont été décernés aux femmes et organisations de femmes pour leur dévouement dans le cadre du développement socio-économique du pays. Il s’agit de : Sira Fané dite bébé, conductrice de Sotrama sur l’axe Koulikoro Bamako ; Mariam Diarra, maçonne au chantier des 1553 logements sociaux de N’tabacoro ; Adiaratou Sissoko, détentrice d’un atelier de vulcanisation ; les femmes bozo de Souban, spécialistes en tissage de la paille ; Salimata Sirani Coulibaly, mécanicienne au garage Madou Traoré à Hamdallaye ; Nionsonding Bathé dite Mama, conductrice de poids lourds camion-citerne, bennes et remorques chez Toguna agro-industrie ; Kamissa Diabaté, la seule musicienne qui joue de la flûte au Mali ; association ”Gnoumakè” ou ‘’le bien fait’’ de Adam Niamé Bah; Mme Cissé Fatoumata Sissoko, promotrice du restaurant ”Damba service” et Mme Bathily Nematou Coulibaly, directrice du quotidien ”Le Combat”.

Pour joindre l’utile à l’agréable, l’animation musicale a été assurée par Barou Ballani et son groupe en live.

Désormais, l’association portera le nom d’Alliance des Professionnelles de la Presse Ecrite du Mali (APPEM). Car, malgré les efforts consentis, les femmes responsables dans le domaine de la presse écrite se comptent au bout des doigts. Raison pour laquelle, ‘’cette nouvelle appellation vise à élargir la famille de l’APPEM’’, a expliqué la présidente de l’association, Traoré Dado Camara, directrice de publication de l’hebdomadaire d’analyse et d’information générale ‘’L’annonceur’’.

La 3è édition de cette nuit du mérite a pu se tenir grâce aux soutiens précieux de certains partenaires. Il s’agit, entre autres, du PMU-Mali, de la société de télécommunication, Sotelma-Malitel, de la BNDA, de la Maison de la Presse, du commissariat à la sécurité alimentaire, du ministère de l’Economie Numérique, de l’Information et de la Communication, de l’ORTM, et de l’’ONU-Femmes.

Créée en janvier 2012, l’APPEM développe et participe à des actions pour la promotion de la femme. À ce titre, elle s’est fixé de nombreux objectifs : encourager l’autonomisation des femmes à travers des articles de presse et activités ; servir de relais entre les organisations de femmes et les populations, à travers une large communication ; mettre l’information et la communication au cœur de l’activité des femmes et donner plus de visibilité et de lisibilité aux actions menées par des femmes ainsi que par des organisations de femmes, sans oublier de promouvoir les droits de ses membres.

En ce qui concerne la nuit du trophée ‘’Les Femmes Battantes’’, selon la présidente Dado, elle vise à célébrer la bravoure des femmes dans différents secteurs et à inciter d’autres à entreprendre des activités, gage d’autonomisation, d’épanouissement et de développement socio-économique.

 Bintou Danioko

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