Le ministre de l’Education nationale, HousseïniAmionGuindo, a procédé, le jeudi 19 avril, à la décoration d’une dizaine de personnes de son département. C’était dans la cour de son ministère.
Aux grands hommes, la patrie est reconnaissante, dit-on. Elle vient de reconnaitre et récompenser le mérite et l’abnégation de vingt cinq agents du ministère de l’Education nationale. Dix ont été élevés au grade de chevalier de l’ordre national tandis que quinze ont été décorés médaillés de l’ordre du mérite avec effigie abeille. Par ces distinctions, le Mali tout entier réitère sa reconnaissance à l’endroit des lauréats.
Ces personnes se sont distinguées par leur exemplarité, leur mérite, leur excellence et leur patriotisme, a déclaré le Général de Brigade Amadou Sagafourou Gueye, grand Chancelier des ordres nationaux du Mali. « Le ministre de l’Education nationale a décelé en vous des vertus qui font de vous des grands hommes. Vos qualités et mérites reconnus par votre hiérarchie ont été confirmés par le président de la République, Grand maître des ordres nationaux », a-t-il commenté. De l’avis du Général Gueye, les récipiendaires incarnent désormais tout ce à quoi, les autres Maliens devraient se référer. Avant de terminer, il a invité les lauréats à continuer à agir, à innover, à proposer et d’éduquer l’éthique. « Vous êtes des modèles estimés, des exemples de mérites et d’excellence qui devraient aider au rayonnement moral du Mali. » Surtout qu’aucun sacrifice n’est de trop pour l’honneur et la dignité du pays, a-t-il affirmé sous un tonnerre d’applaudissements.
« C’est avec beaucoup de fierté et d’humilité que mes camarades et moi recevons cet après midi cette distinction honorifique » a déclaré le représentant des récipiendaires, Hamidou Maïga. Pour lui, cette décoration a une valeur de symbole, celui d’un Etat proche de ses citoyens. Au nom de ses camarades, il a chaleureusement félicité et remercié le Ministre de l’Education nationale, HousseïniAmionGuindo et tous ses collaborateurs pour le choix porté sur eux.
Il convient de noter qu’il n’existe que deux femmes sur les vingt-cinq récipiendaires.
Abdrahamane Sissoko