La branche d’Africain Women leaders Network représentée par le Réseau des Femmes leaders du Mali a dédié des récompenses pour une cinquantaine de personnalités issues de l’administration publiques, de la société civile et des fonctions indépendantes pour leur engagement à promouvoir la masculinité positive.
Des avocats au Barreau du Mali, des membres du Conseil National de la transition, des responsables de la société civile, des anciens ministres et députés ainsi que des journalistes, notamment notre confrère Alou Badra Haïdara, Dirpub du journal Aujourd’hui Mali, ont été récompensés à Bamako lors d’une cérémonie par Africain Women leaders Network représentée par le Réseau des Femmes leaders du Mali. Ce, en raison de leur engagement pour la promotion de la masculinité positive au Mali. Ce concept «masculinité positive », adopté à l’ONU et par l’Union africaine vise à soutenir la mise en application des politiques et des lois en vigueur contre les violences basées sur le genre. Au Mali, les récipiendaires se sont distingués, selon les organisateurs, par leur comportement et engagement professionnel à faire avancer cette politique. La remise de ces distinctions ont été l’occasion indiquées par Me Soyata Maïga pour faire un exposé sur la vision et les objectifs de la masculinité positive.
Selon elle, le concept s’explique par l’engagement des hommes, ayant occupés des hauts postes de direction, à produire des modèles positifs, et à entraîner des changements grâce, à l’intégration de la perspective genre dans les politiques et programmes, spécialement dans les secteurs publics et privés. « Cet engagement, pour ce faire, devra être, un partenariat délibéré, profondément ressenti, et une alliance à long terme, avec le mouvement des femmes, dans une relation de responsabilité », a –t-elle dit.
La Masculinité positive est une initiative de l’Organisation des Nations Unies soutenue au niveau continental par l’Union Africaine. Cette dernière a pris « une convention » sur l’élimination de la violence a l’égard des femmes et des filles. Ce faisant, elle a lancé un « APPEL POLITIQUE » en faveur de l’adoption d’une convention spécifique qui offrira l’opportunité de répondre de manière décisive à l’ampleur des violences dans plusieurs pays. Selon Me Soyata Maïga , cette convention permet de réduire l’impact de la violence sur les femmes et les filles et d’apporter des solutions pertinentes aux lacunes systématiques contenues dans les réponses nationales à la problématique de la violence. Il est demandé aux Etats – membres de convenir des éléments nécessaires à l’élaboration, avec l’aide de la commission de l’Union africaine, d’une convention, qui sera le premier instrument juridique continental et mondial pour la prévention et l’élimination de toutes les formes de violence contre les femmes et les filles.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net