Durant une année particulière au Mali où depuis les événements du 22 Mars 2012, nos concitoyens cherchent leur repère pour rasseoir notre nation, nos lecteurs et la majorité des auditeurs de notre radio ont tenu, néanmoins, à consacrer un homme qui a semé la joie à travers la région de Ségou et qui s’est mis à la disposition de l’épanouissement d’une importante couche de la population.
Il s’appelle Mahamadou Ndiaye, connu sous le sobriquet de Madoufing de Baroueli. L’année 2013 le voit donc couronné Homme de l’Année à Ségou. C’est un traditionnel événement qui s’organise depuis 1995 à Ségou pour distinguer les personnalités morales ou physiques qui contribuent au mieux, pour les actions d’intérêt publiques. A cet exercice, Mahamadou Ndiaye qui est né le 21 Février 1964 à Sikasso est crédité pour ses œuvres sociales de bienfaisance ; lesquelles ont touché bien de domaines : l’école, la santé, les loisirs etc.….Entrepreneur de son état, depuis qu’il a abandonné les études scolaires pour apprendre aux côtés de grands noms du négoce comme Feu Alou Kouma son oncle, représentant exclusif à l’époque de la marque PHILLIPS, Madoufing ne s’est jamais départi de la marque de confiance que lui portaient ses parents, la réussite étant au bout de l’effort. Et quand à la mort de son père en 1997, il crée les Etablissements Mahamadou Ndiaye, un consortium de vitrerie, aluminium, menuiserie métallique, après avoir dirigé l’Usine de Cimenterie de Diamou entre 1992 et 1996 ainsi que l’Industrie Malienne de Construction (IMACO), Madoufing se présentera vite comme un excellent manager qui diversifie ses activités, crée des emplois tout en jouant le rôle de samaritain pour nombre de ses compatriotes, qu’ils soient de sa région natale ou d’ailleurs.
C’est ainsi que ses œuvres de bienfaisance se comptent dans le domaine de la santé et de l’école où il a construit et équipé diverses infrastructures socioéducatives quand il ne s’occupe pas totalement d’œuvres sociales comme le plein épanouissement des handicapés ou la promotion de la religion qu’il pratique : l’islam. Mais pour 2013 qui le voit consacrer Homme de l’Année, l’ensemble des suffrages de nos auditeurs et de nos lecteurs se sont attardés sur les prouesses qu’il a réalisées pour la promotion de la race chevaline à Ségou à travers maintes réalisations dans ce domaine. Madoufing a redonné goût aux ségoviens pour les courses hippiques, et cela dans une commune où certains édiles véreux ont osé même vendre l’hippodrome qui faisait la renommée de Ségou dans le temps.
A Sirakoro, une banlieue de la ville (8 Km) où un domaine a été de nouveau octroyé à la ligue d’hippisme, Madoufing a été le métronome du phénomène qui s’est emparé des ségoviens. Chaque Dimanche, un Grand Prix est mis en compétition entre les écuries. Pour mieux réussir ces compétitions, il a offert une vingtaine de chevaux à l’ensemble des écuries, offert une tribune aux spectateurs ainsi que diverses accessoires qui permettent à une course hippique d’être parfaite.
C’est pourquoi, en dépit d’un soleil accablant et d’une longue distance à parcourir, ils sont souvent un millier de spectateurs, chaque dimanche, à aller admirer la course des chevaux à Ségou ; laquelle est devenue une vraie religion, désormais, déclassant le football comme discipline populaire dans la cité des balanzans ! Le cheval « Alakoni » de sa fille Alima Ndiaye n’a-t-il pas lui-même gagné le Grand Prix de la Nation en 2012 au Mali au point d’en faire un admirateur attitré, comme le Cherif de Nioro du Sahel à qui il a offert un équidé ? C’est cette passion de la race chevaline qu’il a semée, partout sur les hippodromes de Bamako, Nioro du Sahel, Nara, Balé, Trougoumbé, Dilly etc.….Le 19eme Trophée de l’Homme de l’Année, celui de 2013, sera donc remis ce Vendredi 27 Décembre 2013 à 21 Heures au MEROUBA avec l’animation de NAMPE SADIO.
Florent de Paris