Ils incarnent les hautes autorités du Mali, sont présidents d’institutions constitutionnelles de la République ou d’institutions indépendantes, ils sont fonctionnaires ou contractuels de l’Etat, hommes politiques, membres de la société civile, opérateurs économiques, hommes d’affaires, bref des hommes et femmes, jeunes et vieux issus de tous les secteurs vitaux… Tous ont en commun le mérite d’avoir joué un rôle fondamental dans l’état de la nation au cours de l’année 2024 qui s’achève. Fidèle à sa tradition, votre hebdomadaire préféré fait un focus sur 5 personnalités parmi tant d’autres acteurs de la vie nationale qui auraient mérité de figurer dans la liste. Du président de la Transition, le général d’armée Assimi Goïta à à l’ex-première dame, Mme Touré Lobbo Touré, nous vous souhaitons une dernière bonne lecture en 2024 ! Rendez-vous en 2025 !
Général d’armée Assimi Goïta, président de la Transition
Le respect de la souveraineté? du Mali, le respect des choix stratégiques et de partenaires opérés par le Mali, la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises”, tels sont les trois principes énumérés par lui et qui fondent désormais l’action publique sous le général d’armée Assimi Goïta. Ces principes reviennent constamment dans les discours politiques et sont connus de tous, notamment la communauté internationale et les partenaires de tous genres du Mali.
Avec la rigueur érigée en mode de gouvernance depuis son arrivée à la tête de l’Etat en 2021, Assimi fait des émules partout dans le monde. Ses points forts sont, entre autres, son grand amour du Mali, sa patrie, son engagement pour la défense des intérêts des Maliens, quoique cela puisse lui en coûter. Le président français Emmanuel Macron et les chefs d’Etat de la Cédéao l’ont appris à leurs dépens.
Avec le Burkina Faso et le Niger, la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel dont le général d’armée est le président en exercice suit son petit bonhomme de chemin. Bientôt une fédération ?
Sur le plan national, le général d’armée est sur tous les fronts pour soulager la souffrance de ses compatriotes. On peut citer les efforts colossaux déployés pour rendre au Mali sa souveraineté à travers une armée digne de ce nom, équipée, autonome et capable de faire face à toutes les situations ; les concessions faites au quotidien pour permettre aux Maliens d’amortir l’inflation qui frappe de plein fouet le monde entier ; la revalorisation des légitimités traditionnelles, sans compter le renoncement à 1/3 de son fonds de souveraineté au profit des couches défavorisées de notre pays, ainsi que les innombrables efforts entrepris par le gouvernement en matière de Santé, d’Education, de Mines, d’Infrastructures, etc.
Général de corps d’armée Malick Diaw, président du Conseil national de transition
En tant que président de l’organe législatif de la Transition, à savoir le Conseil national de transition, le général de corps d’armée Malick Diaw détient le perchoir avec dextérité, mais aussi et surtout avec fermeté. Un des plus grands “trophées” sous sa gouverne, c’est l’adoption de la nouvelle loi électorale en juin 2022. Ce jour-là, après le vote, Malick Diaw a déclaré, soulagé : “L’acte que nous venons de poser est tout simplement historique. Nous avons pu enfin doter le Mali d’une nouvelle loi électorale. Le chemin a été certes long… très long pour y parvenir. Il était semé d’incertitudes, d’appréhensions diverses mais au final, nous y sommes bien arrivés. Et, c’est le Mali qui a gagné…”. Mieux, Malick Diaw vient de réussir un grand coup en cette fin d’année 2024 avec l’adoption par le CNT du budget d’Etat 2025 qui fait une part belle au processus électoral et à la consolidation de la réconciliation nationale.
Général de division Abdoulaye Maïga, Premier ministre…
on année 2024 a été ponctuée par une consécration suprême pour un homme de principe qui n’a pas de temps pour s’accommoder des tergiversations à un moment où tout est priorité dans un Mali en crise.
Le 21 novembre 2024, le général de division Abdoulaye Maïga est nommé Premier ministre en remplacement de Choguel Kokalla Maïga, limogé la veille. Il prend ses fonctions le 22 novembre.
Aussitôt, celui qui conserve également son portefeuille de ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation prend son bâton de pèlerin pour prendre langue avec les segments socioprofessionnels de la nation. Objectif : recueillir les problèmes, mais surtout recenser les solutions qui puissent mener le Mali au bout de cette Transition. La société Energie du Mali SA, la classe politique, la société civile, les centrales syndicales, la presse malienne ont ainsi déjà reçu la visite du locataire de la Primature. La ronde des structures publiques et des partenaires de l’Etat se poursuit et au bout de l’année 2024, que d’espoir pourrait être nourri !
Général de corps d’armée Modibo Koné, directeur de l’ANSE
Les proches de cet officier de valeur disent de lui qu’il n’est pas quelqu’un de mondain qui aime discuter ; il fait très attention à ce qu’il dit et surtout à qui il le fait. Ce sont là de véritables traits caractéristiques d’un patron de la Sécurité d’Etat.
Nommé à la tête de l’Agence nationale de la Sécurité d’Etat, donc des services secrets maliens, à la faveur de la Rectification de la Transition à partir de juin 2021, le président Assimi Goïta aura fait un choix éclairé, Modibo Koné étant un homme très discret et moins bavard.
L’homme avait déjà fait ses preuves comme ministre de la Sécurité et de la Protection civile sous la Transition de Bah N’Daw. Avec lui, les Maliens, à Bamako comme dans les grandes agglomérations, vaquaient à leurs affaires sans crainte. Aujourd’hui, si le Mali tient toujours face à l’adversité extérieure et même intérieure, c’est en partie grâce aux efforts du général de corps d’armée Modibo Koné et ses agents. Les renseignements sont clairs, précis et irréfutables.
Général de corps d’armée Sadio Camara, ministre de la Défense et des Anciens combattants
e général de corps d’armée Sadio Camara, ministre de la Défense et des Anciens combattants a vite compris qu’il fallait redéfinir un nouveau destin pour la vaillante armée du Mali, en la dotant des équipements qu’il faut et en réarmant le moral des troupes. Un pari finalement gagné au prix d’énormes sacrifices, l’armée malienne étant aujourd’hui l’une des armées les plus équipées de la sous-région.
De la dotation de l’armée de vecteurs aériens à l’acquisition d’outils de renseignement à la pointe de la technologie comme les drones de combat et de renseignement, il aura ainsi été sur tous les fronts, et en vrai soldat, parlant peu, mais posant beaucoup d’actes concrets, comme la création de nouvelles zones aériennes et la construction de camps militaires. Et les résultats sont à la hauteur des attentes, les terroristes et autres narco-djihadistes qui faisaient la samba au nord et au centre ayant presque pris la tangente, se murant à une politique d’évitement sur le terrain, refusant tout contact avec les FAMa.
Général de corps d’armée Ismaël Wagué, ministre en charge de la Réconciliation
Tous les efforts de développement, de sortie définitive de la crise et de conduite de la Transition à son terme demeureront vains s’il échoue dans sa mission. Le général de corps d’armée Ismaël Wagué est depuis le 5 octobre 2020, le ministre en charge de la Paix, de la Cohésion sociale et de la Réconciliation nationale.
La réconciliation nationale étant l’un des grands chantiers de la Transition, ce sujet sensible est confié au général de corps d’armée Ismaël Wagué, l’homme qui, aux premières heures du coup d’Etat du 18 août 2020, a retenu l’attention de par son aisance dans la maîtrise de la langue française en sa qualité de porte-parole des militaires qui ont pris le pouvoir. Il est depuis au four et au moulin pour recoudre le tissu social malien fortement fissuré par tant d’années de crise. Ainsi, on l’aura vu parcourir le pays, de Kidal aux autres zones affectées du Centre, pour prêcher la réconciliation et le vivre ensemble. Ces segments paix, cohésion sociale et réconciliation nationale sont déterminants pour l’avenir du pays et le général Wagué y veille.
Mamadou Kassogué, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, garde des Sceaux
Magistrat réputé intègre, rigoureux et incorruptible à la tête du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, avec à la clé, une profession de foi aussi claire que nette : “Nul n’est au-dessus de la loi. Il n’y aura plus de classement sans suite de dossiers” ! C’est ainsi que plusieurs personnalités sont envoyées en prison et de sulfureux dossiers sont en examen… Son fait d’arme 2024 aura été sans conteste, d’abord, la session spéciale de la Cour d’assises sur les infractions économiques et financières, tenue du lundi 1er juillet au mardi 15 octobre 2024 à la Cour d’appel de Bamako. Une cinquantaine d’affaires ont été jugées au cours de cette session. Lors de la session, la Cour a prononcé les verdicts suivants : 11 condamnations à des réclusions à temps, 6 cas d’emprisonnement ferme, 29 cas d’emprisonnement avec sursis, 77 cas d’acquittements et 30 cas de condamnation par contumace. Au titre des amendes au profit de l’Etat, la Cour a prononcé la condamnation des accusés au paiement de la somme totale de 50 milliards 252 millions 331 mille 185 F CFA. Au chapitre de remboursement, elle a ordonné l’acquittement de la somme de 111 milliards 607 millions 710 mille 528 F CFA. Au titre des dommages et intérêts, la Cour a prononcé au profit des victimes, la somme totale de 498 millions 500 mille.
Au total, 181 présumés coupables étaient inculpés pour des faits “d’atteinte aux biens publics”, “blanchiments de capitaux” et “faux usage de faux”. Y sont passés des dossiers aussi scandaleux que l’affaire de l’avion présidentiel et des équipements militaires ; et l’affaire dite des ristournes des cotonculteurs.
Ensuite, sous la conduite du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, garde des Sceaux, Mahamadou Kassogué, des réformes courageuses sont entreprises pour faire face aux insuffisances des textes, et la justice s’affirme de plus en plus au grand bonheur des citoyens maliens.Ainsi, en cette année 2024, ont été adoptés le Code pénal et le Code de procédure pénale.
Alousséni Sanou, ministre de l’Economie et des Finances
Il est le véritable soldat de l’Economie malienne. S’il y a un membre du gouvernement qui s’illustre particulièrement depuis juin 2021, c’est bien le ministre de l’Economie et des Finances, Alousséni Sanou, l’homme qui a su contourner les effets des sanctions de la Cédéao contre le Mali. Grâce à son efficacité dans les négociations avec les partenaires bilatéraux et la mobilisation des ressources intérieures ces dernières années, le locataire de l’Hôtel des finances a su maintenir le pays à flot dans un contexte de grande adversité sous-régional et régional et de crise multidimensionnelle nationale et mondiale.
Alousseini Sanou ne cesse d’entreprendre des efforts d’amélioration de la gouvernance, de la gestion des finances publiques et des réformes dans le cadre de la mobilisation des recettes fiscales. Chaque année, il réussit à réaliser des économies dans le budget de l’ordre de centaines de milliards de F CFA.
Sous son impulsion, tous les services d’assiette et de recouvrement relevant de son département atteignent les objectifs de recettes annuelles fixés. Il s’agit de la direction générale des impôts (DGI), la direction générale des douanes (DGD), et la direction générale des domaines et du cadastre (DGDC), plus la direction nationale du Trésor et de la comptabilité publique (DNTPC). Un repère inoubliable : en 2022, ces services avaient réussi à cumuler plus de 1766 milliards de F CFA de recettes budgétaires permettant à l’Etat de rester debout et de faire face à ses engagements de tous ordres. En cette fin d’année 2024, le ministre Sanou est en passe de rééditer un pari qu’il a toujours gagné : mobiliser l’intégralité des objectifs de recettes.
Colonel Assa Badiallo Touré, ministre de la Santé et du Développement social
Si l’on retient du ministre de la Santé et du Développement social un acte fort posé en 2024 et impactant à moyen terme la vie nationale, c’est bien l’organisation récente des Etats généraux de la santé, du 17 au 19 décembre. En quête d’un système de santé résilient, plus juste, plus efficace et humain, le ministère de la Santé et du Développement social a initié les Etats généraux de la santé dont l’ouverture des travaux de la phase nationale a eu lieu le 17 décembre 2024 sous la présidence du Premier ministre, chef du gouvernement, le général de division Abdoulaye Maïga.
En présence des anciens ministres de la Santé, plus de 500 participants venus des régions et du district de Bamako ont pris part à cette grande rencontre nationale qui vise à dégager des pistes de réflexion et à formuler des recommandations pour renforcer le système de santé. Par ailleurs, le colonel Assa Badiallo Touré a été vue sur le terrain sur plusieurs fronts sanitaires et humanitaires : au chevet de blessés victimes de graves accidents de la routes, de sinistrés d’inondations et autres catastrophes naturelles, de déplacés d’insécurité et de guerre, sans oublier les nombreux dons du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion.
Général de division Daoud Aly Mohammedine, ministre de la Sécurité et de la Protection civile
Sous le leadership du président de la Transition et en exécution des directives du Pag (Programme d’actions du gouvernement), le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, dirigé par le général de division Daoud Aly Mohammedine s’est engagé sur plusieurs fronts, dans le souci de ramener et consolider la sécurité sur toute l’étendue du territoire national. A cette fin, le MSPC poursuit résolument la militarisation de ses effectifs avec, entre autres, le recrutement de 600 GP (gardiens de la paix/police), au titre de l’exercice 2023-2024, et 100 sapeurs-pompiers (DGPC). D’autres actions majeures sont en cours. Elles portent sur le recrutement de 1000 GP (police) et 500 SPN (DGPC).
Au plan de la formation, 22 élèves commissaires et 10 élèves officiers sapeurs-pompiers sont actuellement en Russie pour parfaire leurs connaissances. Dans nos propres écoles, plusieurs programmes de formation sont en cours :
– 200 OPJ (officiers de police judiciaire) en formation à Faladiè
– 500 sous-officiers de la police pour le compte du Brevet d’armes n°1 & 2
– 543 éléments CAT 1 & 2 au compte de DGPC
– Ouverture de la 1re promotion de l’EEMFS (Ecole d’Etat-major des forces de sécurité) avec 30 stagiaires maliens
– la 2e promotion de l’EEMFS a effectué sa rentrée en novembre 2024. Elle est composée de 34 officiers répartis comme suit : Mali (30), Niger (2) et du Burkina Faso (2).
Quant aux investissements, ils constituent un volet stratégique de la mission du MSPC. A ce titre, le département poursuit résolument le renforcement du maillage territorial, avec la construction et/ou la rénovation de nombreuses unités sur l’ensemble du territoire national.
Par ailleurs, le MSPC a consacré de gros efforts aux questions de logistique et d’équipement par l’acquisition de moyens roulants (motos, véhicules tous genres, matériels pour la fanfare) et de moyens de protection (bacs à sable).
En synergie avec le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, un volet important de l’action du MSPC a été la production et la mise à disposition de la carte nationale d’identité biométrique sécurisée tirée à huit millions d’exemplaires.
Lors de l’hivernage qui vient de s’achever, le pays a connu 122 cas d’inondation ayant touché plus de 47 000 personnes et provoqué des cas de pertes en vies humaines, la destruction des récoltes, la destruction du bétail dans les zones affectées, etc. Là-aussi, le MSPC a été en première ligne avec l’activation en mode crise du Cecogec, outil opérationnel du Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes, a été activé, ce qui motive la tenue régulière de réunions pour une gestion rationnelle des cas d’inondation à travers la mutualisation des efforts et des moyens de l’Etat.
Au titre des opérations de secours et d’assistance, du 1er janvier au 20 août 2024, les unités de la protection civile ont effectué 13 995 interventions sur des cas d’accidents de la circulation routière, d’incendies, de secours à victimes et d’opérations diverses faisant 19 161 blessés et 540 morts.
C’est particulièrement sur le terrain des opérations de sécurisation du pays (lutte contre le banditisme, la criminalité et la délinquance) que les résultats sont impressionnants. Dans la capitale comme à l’intérieur du pays, des patrouilles d’envergure sont organisées en permanence, qui permettent de faire tomber des délinquants, des dealers, des criminels recherchés, des contrebandiers et toutes sortes de personnes en délicatesse avec la loi. Ainsi, de janvier à juillet 2024, les services ont récupéré 300 armes automatiques, 7000 cartouches, 150 motos et une quantité énorme d’armes blanches.
Sur le plan de la lutte contre la drogue, la vigilance accrue de l’Office central de lutte contre les stupéfiants (OCS), avec l’appui des services douaniers, a permis de démanteler des réseaux de passeurs, arrêté des barons et saisi des quantités importantes de stupéfiants (briques et sachets de chanvre indien, de la cocaïne et dérivés, des centaines de milliers de comprimés (Tramadol et autres), ainsi que des chichas et accessoires.
Les énormes efforts déjà consentis cette année seront poursuivis et consolidés en 2025, avec des recrutements, la poursuite des programmes de formation, la construction de nouvelles infrastructures, l’acquisition de matériels roulants et d’équipements.
Dr. Mahamadou Koné, ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes
Derrière l’air martial de Dr. Mahamadou Koné se cache un homme bon, gai, d’un commerce agréable, toujours prompt à dérider l’assistance par une plaisanterie, une anecdote, un conte. Le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes se met volontiers dans la peau du citoyen lambda même quand il s’agit de passer des messages essentiels. C’est précisément cette posture inédite pour un membre du gouvernement qui explique les succès des filières du pèlerinage musulman. Le désordre qui était décrié ici n’est plus qu’un lointain mauvais souvenir. Les autorités saoudiennes en sont tellement ravies que depuis quelques campagnes, le Mali est abonné aux trophées de bonne organisation et de bonne prestation, tant à Bamako que sur les sites en Arabie saoudite.
Les mêmes efforts sont également consentis par Dr. Koné à l’occasion des pèlerinages chrétiens à Kita et à l’étranger au cours desquels, l’Etat, à travers son département, joue sa belle partition pour le confort des Maliens. Quid de la tournée des églises et temples à l’occasion des fêtes chrétiennes et évangéliques ? C’est tout simplement la preuve de son engagement à favoriser la cohésion sociale, à promouvoir le dialogue interreligieux.
Mossa Ag Attaher, ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine
ommé chef du département des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine en juillet 2023, après avoir fait ses preuves au ministère en charge de la Jeunesse et des Sports, Mossa Ag Attaher, un véritable meneur d’hommes, a pris le taureau par les cornes et imprimé sa marque à un département qui ne manque pas de problèmes : immigration clandestine, vie des Maliens de la diaspora, rapatriements forcés ou volontaires.
Il ne cesse de prendre son bâton de pèlerin pour promouvoir l’immigration légale, encadrée. Ancien membre de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), celui qui a fait le choix de la patrie malienne, entière et souveraine se bat au quotidien pour le bien-être de ses compatriotes vivant hors du Mali. Beaucoup d’entre eux ont été rapatriés au pays par le gouvernement sous l’impulsion du ministre de tutelle Mossa Ag Attaher.
Mme Touré Lobbo Traoré, Ancienne 1ère Dame
Mme Touré Lobbo Traoré est et restera toujours cette femme au grand cœur. L’année 2024 aura attesté cette noble valeur de l’ancienne Première Dame et veuve du président ATT. Repère illustratif : dans le cadre de la commémoration du 4ème anniversaire de décès du président Amadou Toumani Touré, qui nous a quittés le 10 novembre 2020 en Turquie, la Fondation Amadou Toumani Touré pour l’Enfance a offert un important don d’une valeur de 38 millions F CFA à plusieurs associations, le jeudi 7 novembre 2024, sous la présidence de Mme Touré Lobbo Traoré. Une action humanitaire parmi tant d’autres réalisées. La pouponnière a reçu 100 cartons de lait en poudre, 50 sacs de riz, 25 sacs de pâtes alimentaires, 20 cartons d’huiles, 15 matelas, des couvertures, vêtements et moustiquaires ont été donnés à.
Le village SOS de Sanankoroba est reparti avec 50 sacs de riz, 25 sacs de pâtes alimentaires, 20 cartons d’huile, 1 carton de cahier et 1 carton de moustiquaire. L’Association des personnes de petite taille a reçu 25 machines à coudre et 30 sacs de riz.
Le Centre hospitalier Mère/Enfant le Luxemburg a reçu 44 cartons de lait en poudre pour la néonatologie, 20 lits d’hospitalisation, 30 déambulateurs, une table d’accouchement et une chaise de toilette pliante. L’association “Dèmègnokonya ton” des femmes de Dialakorodji a reçu 10 machines à coudre. Le centre Aïcha de Sénou a enlevé 40 sacs de riz, 25 sacs de pâtes alimentaires, 10 cartons d’huiles, 15 matelas, 5 ballons de couvres lits et 1 carton de moustiquaire. Enfin, le centre Dar Rachad de Sotuba, il a reçu 50 sacs également de riz, 25 sacs de pâtes alimentaires, 22 cartons d’huiles, 15 matelas, 5 ballons de couvres lits et 1 carton de moustiquaire. Six mois auparavant, dans le cadre de ses prises de contact avec les anciens chefs d’État et/ou leurs épouses, une délégation du Comité de pilotage du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation a rendu une visite de courtoisie, le 16 avril 2024, à Mme Touré Lobbo Traoré. Le président du comité de pilotage, Ousmane Issoufi Maïga, n’avait pas pu cacher son émotion de retrouver l’épouse du regretté “ATT” dont il fut un proche collaborateur en qualité de Premier ministre. “ATT fut un rassembleur, un patriote qui a consacré sa vie au Mali et aux Maliens”, a témoigné Ousmane Issoufi Maïga. Il a évoqué la gestion consensuelle du pouvoir comme preuve de l’engagement patriotique d’ATT. Tout en louant l’engagement citoyen de Touré Lobbo Traoré, il a sollicité son soutien et son accompagnement pour la réussite du DMI.
Visiblement très émue, l’ancienne Première dame a remercié le président du Comité de pilotage et l’ensemble de son équipe. Elle a apprécié cette démarche du comité qui consiste à associer tout le monde au dialogue. Elle a ensuite promis de s’engager pleinement à accompagner le comité de pilotage pour la réussite de sa mission.
Moussa Mara, homme politique
Début août, Moussa Mara a publiquement annoncé qu’il renonçait aux privilèges associés à son statut d’ancien Premier ministre malien, fonction qu’il a brièvement exercée pendant neuf mois, entre 2014 et 2015. Sont notamment concernées une indemnité mensuelle de 700 000 F CFA, la prise en charge de factures d’électricité et d’eau ainsi que la ligne de téléphonie mobile.
Il justifiait cette décision par sa volonté de soulager les finances publiques en contribuant à l’orientation des maigres ressources du Mali vers des destinations plus utiles, notamment les populations éprouvées par la crise sécuritaire et les inondations. Cette décision de l’ex-chef du gouvernement a été largement saluée par les Maliens. Selon la loi, les avantages accordés aux anciens Premiers ministres sont les suivants : une indemnité de représentation exonérée de tous impôts et taxes dont le mandat est égal aux 3/4 du traitement du Premier ministre en fonction, la gratuité du logement, une indemnité compensatrice mensuelle de 700 000 F CFA, deux véhicules dont un véhicule de ville et un véhicule tout-terrain prélevés sur le parc automobile de la Primature, des services de deux chauffeurs et d’une dotation en carburant. Ils bénéficient en outre de la gratuité des fournitures d’eau, d’électricité et de téléphone de leur résidence principale. Deux agents de sécurité sont affectés à leurs services.
Sur un tout autre plan, Moussa Mara est apprécié pour ses critiques positives et ses points de vue constructifs sur les dossiers brûlants et l’état de la nation.
Ainsi, après la nomination comme Premier ministre du général de division Abdoulaye Maïga et la formation de son gouvernement, surtout le département délégué en charge du soutien au processus électoral, Mara a parlé : “Nous sommes disponibles. Ce pays nous appartient à nous tous et personne n’est contre la Transition. On veut que la Transition réussisse et s’achève positivement, donc on est disponible pour y contribuer, sans être dans un poste déterminé. On est désintéressé, on veut aider et on souhaite que le gouvernement s’ouvre à cela. Tout le monde est le bienvenu pour contribuer au débat d’idées et faire en sorte que la Transition se passe bien. Personne ne doit souhaiter que la Transition échoue et qu’il y ait une crise ou qu’il y ait une chute. Nous devons tous prier et souhaiter pour que ça se passe bien et nous devons jouer notre rôle dans ça, sans animosité, sans rancune, parce que le pays est au-dessus de nous. Mettons le pays au-dessus de nous”.
L’autorité morale du parti Yéléma est également actif dans les activités politiques à caractère social à l’image de ses rencontres avec les grin. La dernière en date, c’était dimanche dernier, 22 décembre.
“J’ai participé à une nouvelle édition de mes rencontres avec les grin. C’était à Magnambougou avec cette fois un groupe de dames qui se sont jointes aux discussions. Nous avons eu des discussions très franches sur des sujets comme la réforme des mines, le départ du Mali de la Cédéao ou encore les pénuries d’énergie. Nos compatriotes sont très demandeurs de discussions et d’éclaircissements donnés par leurs décideurs politiques”, a-t-il publié sur sa page Facebook.
Que dire de son soutien constant à la liberté de presse et d’expression ! “C’est avec une profonde tristesse mais également une grande inquiétude que j’ai appris la décision prise par la Haute autorité de la communication (Hac) de retirer la licence de la télévision Joliba TV News. Je soutiens la télévision Joliba TV News et, avec elle, la liberté de la presse et la liberté d’opinion qui sont les soubassements de la démocratie si chèrement acquise dans notre pays. J’invite nos autorités à œuvrer à garantir ces libertés et à les protéger car sans elles, aucune stabilité sociale, politique ou institutionnelle ne sera durable” (publié le 22 novembre).
Yacouba Katilé, secrétaire général de l’UNTM
Deux qui ont travaillé avec Yacouba Katilé ou qui l’ont côtoyé décrivent un syndicaliste avisé, coriace en négociations. C’est quelqu’un d’extrêmement tenace, il est prêt à atteindre ses objectifs par tous les moyens légaux.
Bourreau du travail au strict plan professionnel et syndicaliste bien éduqué et averti, le secrétaire général de l’UNTM (et non moins président du CESCE) est au cœur du Pacte de stabilité sociale et de croissance, convention interne grâce à laquelle le Mali tient debout face à toutes les adversités qui le tenaillent de toutes parts.
Ce document historique a été signé le vendredi 25 août 2023 sous la présidence du président de la Transition, le général d’armée Assimi Goïta. Il restera gravé à jamais dans l’histoire du Mali en matière de gouvernance sociale. Ce jour-là, les travailleurs et les opérateurs économiques du pays, réunis au Centre international de conférences de Bamako (CICB), ont signé le Pacte de stabilité sociale et de croissance avec le gouvernement. Ils ont ainsi obtenu des engagements des autorités allant dans le sens de l’amélioration de leurs conditions de travail et la promotion du secteur privé.
Yacouba Katilé était le personnage central de cette grande initiative nationale qui allait jouer un rôle prépondérant sur l’état et l’avenir de la nation et la réussite de la Transition. Prenant la parole, et avec toute la diplomatie requise, le représentant des centrales syndicales du Mali a insisté sur le respect des engagements pris. Yacouba Katilé a affirmé être confiant, car avec les autorités de la Transition, dira-t-il, c’est le retour à une politique et à une gouvernance vertueuses.
Ousmane Issoufi Maïga : Le Mali dans la peau
Patriote convaincu, très rigoureux dans le travail et surtout hyper efficace, Ousmane Issoufi Maïga, ancien Premier ministre, a marqué l’année 2024 par son implication dans les dossiers stratégiques et sensibles du pays.
Le président de la Transition, le général d’armée Assimi Goïta, lui voue une confiance presque sans bornes. Aussi le chef de l’Etat lui a-t-il donné la latitude de conduire le Dialogue inter-malien (DIM), une tâche qu’il a accomplie avec succès. La réussite du DIM a renforcé la confiance du président de la Transition en l’ancien Premier ministre. C’est pourquoi il a prolongé sa mission en lui confiant la mise en œuvre des recommandations du dialogue inter-Maliens.
Depuis quelques mois, Ousmane Issoufi Maïga, à la tête d’une équipe pluridisciplinaire, diligente la rédaction de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale, une des recommandations clé du Dialogue inter-malien.
Il a été, dit-on, d’un apport décisif dans la mise en liberté provisoire des onze détenus politiques en cette fin d’année, ce qui augure des lendemains politiques meilleurs au Mali.
Chérif Ousmane M. Haïdara, Président du HCIM
Prédicateur soufi malien, Chérif Ousmane Madani Haïdara a créé en 1993 le mouvement religieux appelé Ançar Dine (sans lien avec le groupe terroriste Ansar Dine). Né le 12 mai 1955 à Tamani dans la région de Ségou, M. Haïdara a suivi des études religieuses à l’établissement de Saad Touré avant d’être confié à un marabout du nom de Bama Worofana.
Il a commencé ses prêches, vers 1979-1980, en Côte d’Ivoire avant de retourner au Mali où il est suspendu en 1986 par le gouvernement du président Moussa Traoré à la suite de plusieurs interpellations. Car, l’Association malienne pour l’unité et le progrès de l’islam (Amupi) lui reprochait d’avoir insulté les dirigeants lors de ses prêches. Le premier grand point était le “Baya” autrement dit un serment que le fidèle doit promettre avant d’entrer à l’islam.
Ses prêches ont toujours été en faveur de bonne conduite du musulman dans la société, plutôt que la prière seulement.
La suspension a été levée finalement en 1998 officiellement, et dès lors il organise chaque année les activités sur la naissance du Prophète Mohamed. En 2002, il devient vice-président du Haut conseil islamique malien (HCIM) à la création de cette institution qui sert d’interface entre les communautés musulmanes et le pouvoir. A la fin de l’année 2011, le Groupement des leaders spirituels musulmans du Mali est créé, une organisation qui revendique la représentation de l’islam malikite, majoritaire au sein de la population et dont Chérif Ousmane Madani Haïdara prend la présidence. Depuis le 21 avril 2019, il préside le Haut Conseil islamique malien.
Ibrahim Ag Nock, Dg de l’ANPE
Inspecteur de sécurité sociale, Nock Ag Ibrahim a été nommé directeur général de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) le 4 Septembre 2015. Comme un poste taillé sur mesure, il a vite révolutionné le secteur de l’emploi au Mali. En effet, comme il l’a promis le jour de sa prise de fonction, Ibrahim Ag Nock, appelé affectueusement Kaoula au terroir, a fait du vœu des plus hautes autorités une réalité, à savoir la création d’emplois massifs. L’homme a amplement accompli sa mission, avec un bond en avant constaté chaque année dans la réalisation des activités. Au-delà, Ibrahim Ag Nock participe activement à la recherche de la paix et de la cohésion sociale dans le pays à travers le Collectif intégrateur des Immouchagh et Alliés de la région de Tombouctou (CIAT) dont il préside le bureau exécutif national. Au titre des activités du département formation et promotion de l’emploi de janvier à novembre 2024, l’activité de promotion de l’auto-emploi a permis la création de 554 PME/PMI ou TPE qui ont généré 2 109 emplois au total sur une prévision de 3 750 selon la matrice du PAO du PSD 2021-2025, soit un taux de réalisation de 56,24%.
Et 72 activités ont été exécutées sur 86 programmées à la date du 30 novembre 2024, soit un taux-de réalisation global de 83,7% et 14 activités sur 86 n’ont pas connu de début d’exécution. C’est dire que le bilan de l’exercice 2024 est positif.
Mme Sanogo Aminata Mallé, Médiateur de la République
La 28è édition de l’Espace d’Interpellation Démocratique (EID) a connu un franc succès. Et, naturellement, le mérite en revient à Madame le Médiateur de la République, Sanogo Aminata Mallé.
Devenu une tradition démocratique majeure, l’EID constitue une plateforme unique d’expression citoyenne où les préoccupations des populations rencontrent directement les réponses des décideurs publics.
Sous la présidence du Premier ministre, Chef du gouvernement, général de division Abdoulaye Maïga, la 28è édition a mis un accent particulier sur l’importance de la transparence, de la redevabilité et du dialogue entre les autorités publiques et les citoyens.
Son objectif est d’informer les opinions publiques nationale et internationale sur l’état des droits de l’Homme au Mali, de contribuer de manière active et pédagogique à la réalisation d’une culture démocratique nationale et d’impulser de façon significative la politique de promotion et de protection des droits et libertés des citoyens.
Au terme des travaux, 554 dossiers ont été reçus, 27 ont été retenus et lus en salle, 430 ont été transmis pour suite à donner, et 90 n’ont pas été retenus. Les principaux sujets abordés concernaient les litiges fonciers et les difficultés d’accès aux documents administratifs, selon le médiateur de la République Sanogo Aminata Mallé.
Samba Alhamdou Baby, Vérificateur général
En ce qui concerne les missions de vérification de performance réalisées en 2023, elles ont confirmé des déficiences importantes qui entament l’économie, l’efficacité et l’efficience des actions des entités vérifiées. S’agissant des évaluations de politiques publiques, elles ont mis en évidence une mobilisation limitée des ressources financières, l’insuffisance de moyens matériels, la faible maitrise des documents de politique par les acteurs chargés de la mise en œuvre. Enfin, les missions de suivi des recommandations réalisées en 2023 ont révélé un taux global de 45% des recommandations entièrement mises en œuvre, un taux en deçà de celui de 2022″. C’est un passage de l’adresse de Samba Alhamdou Baby, Vérificateur général, à l’occasion de la remise au chef de l’Etat, général d’armée Assimi Goïta, du Rapport 2023 du BVG. C’était le jeudi 14 novembre 2024 à Koulouba.
Ce rapport annuel embrasse des domaines particulièrement importants. En effet, les 50 missions de vérification et d’évaluation de politiques publiques ont été réalisées dans des secteurs ayant un lien direct avec le quotidien et le bien-être des Maliens. Il s’agit, entre autres, du développement rural, de l’éducation, du transport, de la santé et de la sécurité sociale, de la décentralisation, de l’énergie et l’eau. Ces missions se répartissent en 35 vérifications financières et de conformité, quatre (4) vérifications de performance, huit (8) vérifications de suivi de recommandations et trois (3) évaluations de politiques publiques.
Le rapport annuel 2023 prend également en compte les saisines reçues des plus hautes autorités, des citoyens et des organisations de la société civile. Au titre de l’année 2023 le Bureau a reçu 67 saisines. Les suites réservées aux 67 saisines reçues se présentent ainsi qu’il suit : vingt-deux (22) ont fait l’objet de programmation de missions de vérification ; vingt-trois (23) sont en cours de traitement ; et vingt-deux (22) ont été classées. Le président de la Transition, le général d’armée Assimi Goïta, a réaffirmé son soutien au Vérificateur général Samba Alhamdou Baby dans le cadre de la lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière, qui fait partie des priorités de la Transition. Samba Alhamdou Baby a été nommé Vérificateur général le 11 avril 2018.
BMS-SA : Dr. Lanfia Koïta pour maintenir le cap de sa transformation
L’année 2024 qui s’achève a vu la BMS-SA maintenir le cap de sa transformation sous la gouverne de son directeur général Dr. Lanfia Koïta, tout en préservant les résultats positifs engrangés auparavant, malgré les effets des crises sanitaire, politico-sécuritaire, géopolitique.
Il convient de noter que la transformation de la BMS-SA, sous l’égide du programme “Elan 2023” entamée depuis deux ans s’achève progressivement.
La BMS-SA a enclenché son processus de digitalisation en basculant sur la monétique privative (Payway) et la banque en ligne (E-Paiement) afin d’offrir à sa clientèle des services plus innovants et de meilleure qualité. Le client peut en un seul clic effectuer des opérations à partir de son compte bancaire, à travers différents produits comme BMS-Kibaru, Bank to Wallet et E-Paiement.
La politique de modernisation et de digitalisation à travers l’équipement des agences en Gab se poursuit avec l’installation complète et la mise en service bientôt de 10 nouveaux Gab. Le premier espace Gab contenant des Gab de dernière génération a été bâti par la BMS-SA à l’agence ACI-2000 avec 8 Gab.
Durant la période en plus de la monétique privative, la Banque a procédé à :
– La digitalisation du processus de la gestion des ressources humaines ;
– La validation du plan stratégique à moyen terme 2024-2028 ;
– La révision de l’accord d’établissement ;
– La mise en production du module Siron pour la LBC/FT ;
– Le renouvellement et la recomposition des comités spécialisés ;
– La validation de la politique relative à la protection des données à caractère personnel ;
– Le lancement d’un prêt kit solaire à l’endroit de la clientèle et du personnel de la Banque ;
– La signature d’un accord de prêt de 15 millions d’euros avec Afreximbank ;
– La signature d’un term sheet de prêt de 50 millions d’euros avec la Badéa.
Sous l’impulsion de la direction générale, la Banque a procédé à la rénovation de l’agence village Can/Faladié et la création de deux nouvelles agences (Souleymanebougou et Ngolonina), ce qui porte le nombre des agences et bureaux à 45 en plus de la construction d’un nouveau site de secours informatique de la Banque.
Pour ce qui concerne le financement de l’économie nationale, la BMS-SA entend maintenir son rang de banque pilote de la place dans l’objectif de renforcer les défis qui lui sont confiés par les plus hautes autorités du pays.
En chiffre, le rapport annuel de la commission bancaire pour l’exercice 2023, publié le 26 juillet 2024, a procédé au classement des banques de l’Uémoa en fonction de la taille du bilan, du volume des dépôts et des crédits à la clientèle des 133 banques en activité.
Il ressort de cette hiérarchisation officielle que la Banque malienne de solidarité se classe à la 8e (huitième) position dans la sous-région.
Ce classement confirme indéniablement, la première position de la Banque malienne de solidarité (BMS-SA) au Mali.
Fassery Doumbia, directeur général du PMU-Mali
Le record du bénéfice net annuel a été établi en 2023 avec 22 585 163 605 F CFA. En effet, les derniers chiffres de la société PMU-Mali révélés lors de la 61e session du conseil d’administration donnent :
Bénéfice net : 22 585 163 605 F CFA contre 20 911 366 261 F CFA en 2022 (une hausse de 7,41 %), soit une différence de 1 673 797 344 F CFA ; Total bilan : 47 411 664 857 F CFA contre 46 612 163 869 F CFA en 2022 (une hausse de 1,7 %), soit une différence de 799 500 988 F CFA.
Ces chiffres affolant les aiguilles mettent de la couleur vive au bilan de Fassery Doumbia à la tête du PMU-Mali. Autre record battu sous son règne, celui du plus gros gain pour un seul pari établi le mercredi 12 juillet 2023 avec 98 070 000 F CFA enlevé par un parieur.
C’est dire que Fassery Doumbia a révolutionné les courses PMU-Mali, boosté la masse à partager, porté haut les rapports aux parieurs et multiplié le nombre de millionnaires.
En plus, à l’interne, il a remis un peu plus d’ordre dans l’administration et les finances. Le directeur général s’est entouré d’un adjoint chargé des opérations et d’un autre adjoint technique.
Le service commercial (qui a englouti l’exploitation) tient son rôle. La cellule de communication s’active à rendre plus visibles et lisibles les actions et les activités de la société. L’informatisation a atteint un niveau acceptable. Dans le contexte sociopolitique, sécuritaire, économique et financier actuel difficile du pays, tous les espoirs des Maliens et de l’Etat reposent sur le PMU-Mali et sur Fassery Doumbia.
Me Moustaph Cissé, président de l’Aige
Au cours de l’année 2024, Me Moustaph Cissé a réussi un bon coup les 15 et 16 juillet, en mettant autour de lui, au CICB, les partis politiques et les organisations de la société civile (OSC) pour parler de la vie politique dans le cadre de l’apaisement du climat politique. Cette reprise de langue avec les acteurs politiques et sociaux faisait suite à la levée de la mesure de suspension des activités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations par le gouvernement le 10 juillet 2024. C’est ainsi que l’Autorité indépendante de gestion des élections a activé le processus de relance du cadre de concertation pour un processus électoral inclusif, transparent et apaisé. Ainsi, son président a rencontré les partis politiques et les organisations de la société civile (OSC) les 15 et 16 juillet 2024. Au cours des deux rencontres, Me Moustaph Cissé s’est naturellement réjoui de la décision (levée de suspension des activités politiques) des autorités qui “contribue positivement à l’apaisement” du climat politique. Parmi les sujets abordés, il a insisté sur le renforcement institutionnel de l’Aige, la mise à jour du fichier électoral, les vacances constatées au sein des coordinations de l’Aige. Abordant le renforcement institutionnel de l’Aige, il a cité les 5 départements qui composent l’Aige. Il s’agit du département des opérations électorales, du département du fichier électoral, de l’informatique, du département des finances, et du département de la communication et des relations publiques.
S’agissant du fichier électoral, il a indiqué qu’après son actualisation, l’Aige s’attèle aujourd’hui à la détermination des bureaux de vote. Le président de l’Aige a informé ses interlocuteurs que ce travail est en cours. Selon Me Cissé, le fichier électoral disponible est celui qui a servi de base à l’organisation du référendum de juin 2023.
A l’en croire, c’est la même chose concernant le découpage administratif. Sur la base du découpage territorial ancien, l’Aige compte 5985 membres dans les coordinations et 7273 membres sur la base du nouveau découpage administratif. Il a indiqué que toutes ces coordinations disposent des moyens à leur niveau pour organiser les élections.
“Le référendum s’est tenu sur cette base”, a-t-il déclaré. “Aujourd’hui, nous pouvons déployer les véhicules sur tout l’ensemble du territoire national. Les motos de Kidal sont déjà sur place. Il n’y a pas un calendrier électoral disponible à l’heure où nous vous parlons. Je veux bien aller aux élections, mais je ne peux vous dire à quelle date. Avec les moyens que nous avons, il n’est plus besoin d’attendre 5 jours pour déclarer les résultats provisoires. A l’Aige, nous travaillons dans la transparence”, avait-il conclu.
Me Soyatta Maïga Experte reconnue en droit
Soyatta Maïga est l’une des braves femmes dans le secteur de la justice. Magistrate de son état avant d’être inscrite au Barreau comme Avocate, elle a toujours servi avec professionnalisme et loyauté.
Cette diplômée de l’Ecole de la Magistrature de Paris en droit privé, Soyatta Maïga a occupé plusieurs postes de responsabilités : ancienne Vice-présidente et présidente de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples de l’Union Africaine, ancienne rapporteure spéciale sur les droits de la femme en Afrique. Et depuis septembre 2022, elle a été désignée par les Nations Unies et l’Union Africaine comme membre du Panel de Haut Niveau sur la sécurité et le développement au Sahel. Me Soyatta Maïga a été distinguée à plusieurs reprises pour son leadership et son combat de tous les jours dans le cadre des droits de la femme. Raison pour laquelle, elle est reconnue comme Experte dans le domaine du droit de la justice en Afrique.
Récemment, elle a reçu une distinction en tant que “Citoyenne Modèle” en Commune II, qui vient s’ajouter à de nombreux prix reçus par ci, par là. Il s’agit du Prix décerné par le Conseil National des Droits de l’Homme du Royaume du Maroc à l’occasion du Forum Africain sur les droits de l’homme en février 2023 à Rabat ; du Prix décerné par le Réseau Panafricain de Défenseurs des Droits Humains de la Corne et de l’Est de l’Afrique et le Pan-African Defenders en juin 2019 à Zanzibar, en Tanzanie ; de Women Pioneer Awards décerné par l’Organisation Panafricaine des Femmes et la Campagne GIMAC à l’occasion de l’année des droits de l’homme avec un accent particulier sur les droits des femmes, en récompense du leadership, de l’innovation et de l’engagement en faveur de l’amélioration du statut de la femme africaine en janvier 2017 à Addis Abeba. Sans oublier le Prix Spécial du jury de la Fondation Chirac pour la prévention des conflits, en tant que membre du Conseil d’Administration de Femmes Africa Solidarité et le Prix Aoua Kéïta décerné par l’Association pour le Progrès et la Défense des Droits des Femmes en juillet 2008.
Me Soyatta Maïga est Commandeur de l’Ordre National du Mali depuis septembre 2019. Cela pour services rendus à la nation.
Massoudou Cissé, Dg de l’Apex-Mali
L’année 2024 a été une année de grande réalisation à l’Apex-Mali mais aussi une année de consécration pour son directeur général Massoudou Cissé à l’échelle internationale. Notons qu’à l’ouverture des travaux de la 13e session du conseil d’administration de l’Apex-Mali, la semaine dernière, la présidente du conseil d’administration de cette structure, Mme Alwata Ichata Sahi, avait rappelé que l’année 2024 a été riche en réalisations au niveau de ce service malgré les contraintes budgétaires et structurelles. Et 2024 a été une année de double consécrations pour le patron de l’Apex-Mali à l’échelle internationale avec son élection comme vice-président de l’Expo Osaka-2025 qui se déroulera au mois d’août au Japon sous le thème “Concevoir la société du futur, imaginer votre vie de demain”. Ce sont de près de 200 pays des 5 continents qui sont attendus à cette rencontre. Pour que ce rendez-vous se déroule dans les meilleures conditions, un comité de pilotage a été mis sur place pour bien ficeler les préparatifs. La mise en place de cet organe compte tenu de l’enjeu de l’événement a donné lieu à des tractations diplomatiques car ce sont les représentants de 197 pays qui votent pour choisir les membres du comité de pilotage. Si la présidence de cette instance a été confiée à l’Europe plus particulièrement à la Suisse, tous les regards étaient donc tournés sur le fauteuil de vice-président, un poste convoité par les Etats-Unis et l’Afrique. Notre compatriote Massoudou Cissé, nanti de son expérience de vice-président de l’Expo-2023 de Doha et du leadership avéré dans ce domaine, est candidat à ce poste.
Après moults tractations les 54 pays africains et caraïbéens ont fait bloc derrière le Mali, aussi les pays arabes ont voté pour le candidat malien. Au final sur les 197 votants, le Mali s’est retrouvé avec 130 voix. Un plébiscite qui, au-delà du Mali, a fait la fierté de tous les pays africains et arabes car cette élection est le témoignage de la reconnaissance internationale du leadership et de l’engagement du Mali dans les efforts mondiaux de développement durable et de coopération internationale.
Notons qu’en tant que vice-président du comité de pilotage, l’organe suprême de régulation et de contrôle des expositions universelles, Massoudou Cissé jouera un rôle important dans la coordination des efforts internationaux pour assurer le succès de cet événement. Massoudou Cissé s’est vu aussi décerner une autre distinction par une organisation indépendante libérienne en partenariat avec le gouvernement libérien pour son leadership dans le domaine des exportations.
Ichaka Koné, Dg de la CMSS
Le directeur général de la Caisse malienne de sécurité sociale (CMSS), Ichaka Koné, à la tête de l’une plus grandes structures étatiques du pays, fait certainement partie des personnalités qui ont marqué l’année 2024. Pour rappel la CMSS est un établissement à caractère administratif doté de la personnalité juridique et jouissant d’une autonomie financière. Elle participe à l’exécution de la politique de sécurité sociale du gouvernement.
A cet effet, elle sert des prestations aux bénéficiaires des régimes et branches qu’elle gère. Au dernier conseil d’administration de la CMSS, les prévisions de recettes et de dépenses se chiffraient à la somme de 187 336 815 000 F CFA, soit une augmentation de 5,91 % par rapport au budget de 2022 qui était de 176 874 807 456 F CFA. Une information révélée lors de la 30e session ordinaire du conseil d’administration de la Caisse couplée à la 20e session consacrée à la gestion déléguée de l’Assurance maladie obligatoire (Amo).
Notons que l’actuel directeur général de la CMSS Ichaka Koné, qui a posé ses valises à la Caisse des retraites du Mali en 2004, à la suite d’un appel à candidature, a gravi tous les échelons. De 2004 à 2011, il fut conseiller auprès de la direction générale. Son travail consistait à traiter les dossiers spécifiques par délégation de pouvoir du directeur général ; à suivre les dossiers des services techniques et à rendre compte au directeur général.
- Koné a été membre de tous les comités de pilotage relatifs aux réformes institutionnelles, structurelles et organisationnelles de la CMSS. Il fut également membre de plusieurs groupes et comités d’experts sur le suivi de la mise en œuvre de l’Amo ; du projet de code des pensions de la CMSS et du groupe de travail thématique médico-pharmaceutique pour la mise en œuvre de l’Amo entre 2008 et 2009… “Isaac”, pour les intimes, a participé à plusieurs formations, voyages d’études, séminaires et forums en Afrique et en Europe pour renforcer ses capacités.
De décembre 2011 jusqu’à sa nomination comme DG, il occupait le poste de directeur de la liquidation des prestations de l’Amo à la CMSS. Il était notamment chargé de la mise en place du dispositif technique et organisationnel de l’Amo à la CMSS, de la gestion des prestations de l’Amo (liquidation des feuilles de soins, gestion des réclamations des prestataires, lutte contre la fraude). Il a été aussi l’artisan de la mise en place de la branche des accidents du travail et maladies professionnelles à la CMSS au profit des agents de l’Etat et du suivi des études relatives à la mise en place des AT/MP et de l’assurance maladie obligatoire à la CMSS.
Amadou Konaté, directeur général des douanes
Il a fait honneur au Mali, aux douanes maliennes et à lui-même en cette année 2024. Le mardi 13 août, une étape significative pour les douanes maliennes a été franchie avec l’installation de l’inspecteur général Amadou Konaté à la vice-présidence de l’Organisation des douanes de l’Afrique de l’Ouest (WCO-AO). La cérémonie d’investiture, tenue à Abuja, la capitale nigériane, a rassemblé des autorités douanières du Nigeria ainsi que des représentants des 24 pays membres de cette organisation régionale.
Le nouveau vice-président fraîchement élu a rendu un vibrant hommage à son prédécesseur dont le dévouement, le leadership et l’engagement sans faille ont permis à l’organisation de connaître une période de croissance et d’innovation remarquable. Il suffira pour lui de surfer sur ces acquis. Konaté a également réaffirmé son engagement à renforcer les valeurs fondamentales de l’organisation, à savoir le professionnalisme, l’éthique, la solidarité, la transparence et la performance. La vision de l’inspecteur général Amadou Konaté pour l’avenir de l’organisation se concentre sur l’exécution des actions prioritaires du plan stratégique 2023-2027. Trois principaux facteurs ont favorisé son élection : sa vision du candidat, la confiance placée en l’homme, et le soutien des autorités maliennes.
Cette nomination est une victoire pour le Mali, qui voit l’un de ses hauts responsables occuper une place stratégique au sein d’une organisation régionale clé, renforçant ainsi la position du pays sur la scène internationale.
Au plan interne, il s’agira pour la direction générale des douanes de présenter à l’heure du bilan, au 31 décembre 2024, un résultat d’au moins 795 milliards de F CFA mobilisés. En 2023, les recettes mobilisées étaient de 758, 490 milliards de F CFA sur une prévision de 721,289 milliards de F CFA, soit une réalisation de 105 % avec un gap positif de 37,20 milliards de F CFA.
Hamadou Fall Dianka, DG des impôts
Hamadou Fall Dianka, Inspecteur des impôts de classe exceptionnelle précédemment Directeur général des grandes entreprises des impôts jusqu’au du 18 décembre 2024, où il a été nommé Directeur général des impôts a sans nul doute marqué l’année 2024. Sa nomination à la tête du plus grand service pourvoyeur des recettes relève selon plusieurs observateurs des nombreux résultats obtenus par la DGE en termes de mobilisation de recettes sous sa gouverne.
Il faut rappeler que malgré la conjoncture internationale et un marasme économique endémique dû à la crise multidimensionnelle que traverse les pays du Sahel, l’Etat malien a tenu la dragée haute dans le domaine de la mobilisation des recettes. Cette prouesse revient en grande partie aux impôts à travers la Direction générale des impôts et plus particulièrement à la Direction des grandes entreprises. La nomination de Dianka à la tête de la Direction générale des impôts n’est que la reconnaissance du mérite pour qui connait le parcours de l’homme.
Hamadou Fall Dianka, faut-il le rappeler, est détenteur d’un diplôme d’Études supérieures spécialisées (DESS) en Fiscalité de l’École Nationale des Finances Publiques de France (promotion 2011-2012). En parallèle, il décroche un Diplôme d’Études Approfondies (DEA) en Droit Public à la Faculté des Sciences Juridiques et Économiques (FSJE) en 2002, une formation qui lui permet de consolider ses connaissances juridiques et fiscales. Après avoir réussi le concours de recrutement de la fonction publique en 2002, Hamadou Fall DIANKA rejoint la Direction Générale des Impôts (DGI), débutant sa carrière en tant que Chargé de législation à la Sous-Direction Législation et Contentieux fiscal. Une expérience qui lui permet de se familiariser avec les complexités de la fiscalité et de l’administration fiscale malienne. Au fil des années, Dianka progresse rapidement grâce à son professionnalisme, sa rigueur et son expertise. En 2004, il est nommé Receveur des Impôts, puis en 2005, il devient Chef de Centre des Impôts de Koutiala, un poste qu’il occupe pendant cinq ans. En 2010, il prend la tête du Centre des Impôts de San, avant de devenir Inspecteur Vérificateur à la Direction des Grandes Entreprises en 2012. Cette fonction marque un tournant important dans sa carrière, car il prend en charge les grandes entreprises et joue un rôle central dans la vérification et le contrôle des déclarations fiscales des plus importantes sociétés du pays. En 2015, il est désigné Chef de Centre des Impôts de la commune IV, avant de devenir Directeur des Impôts du District de Bamako en 2019. Son parcours culminera avec sa nomination en février 2021 au poste de Directeur des Grandes Entreprises, où il a supervisé les opérations fiscales d’envergure dans le pays. Tout au long de sa carrière, il a démontré un engagement constant pour l’amélioration et la modernisation de l’administration fiscale malienne. Il a contribué à la réussite des projets PAMORI 1 et 2, visant à moderniser la gestion fiscale et à améliorer la transparence dans le pays. Sa participation à l’introduction des téléprocédures et à la réforme du Code Général des Impôts a permis de rationaliser et de rendre plus efficaces les processus fiscaux. Sous sa direction, la Direction des Grandes Entreprises a généré près de 3000 milliards de FCA en quatre ans, malgré un contexte économique difficile, marquant une performance impressionnante dans la collecte des recettes fiscales. Parallèlement à ses fonctions professionnelles, Hamadou Fall Dianka s’investit dans le développement socioéconomique de sa région natale, Léré. En novembre 2024, il a été élu Président de la Coordination des Ressortissants de Léré à Bamako, un poste qui témoigne de son engagement pour la promotion du bien-être de sa communauté mais au-delà à travers tout le Mali. Chevalier de l’Ordre National du Mali en 2022, en hommage à son service dévoué à la nation Hamadou Fall Dianka est polyglotte, parlant couramment le français, le peulh, le maure, le sonrhaï, le bambara, le tamasheq et l’anglais.
Mandiou Simpara, président de la CCIM
En 2024, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM), Mandiou Simpara peut être fier d’avoir permis à notre pays d’accueillir la 5ème édition du Mois du Consommer Local dans l’espace UEMOA, marquée par diverses activités et initiatives pour encourager la production et la consommation locales.
Le Mois du Consommer Local dans l’espace UEMOA est un événement annuel qui vise à promouvoir la consommation des produits locaux au sein des pays membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine.
Le lancement officiel a eu lieu le 10 octobre 2024 à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali. Cette édition a été placée sous le thème “Consommer local, un levier de développement industriel, de compétitivité et de résilience des économies de l’UEMOA”. Ce thème reflète l’importance de la transformation industrielle et de la valorisation des ressources locales pour stimuler les économies de la région. L’événement a rassemblé des personnalités éminentes du monde économique, politique et entrepreneurial, y compris le Ministre de l’Artisanat, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme à l’époque, Andogoly Guindo et le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, Mandiou Simpara. Des activités variées, telles que des expositions de produits locaux et des dégustations de mets traditionnels, ont été organisées pour sensibiliser le public à l’importance de consommer local.
Le Mois du Consommer Local vise à renforcer la transformation industrielle : encourager le développement des petites, moyennes et grandes industries pour créer des emplois et générer des richesses ; valoriser les produits locaux : améliorer la qualité et la compétitivité des produits locaux pour les rendre attractifs sur les marchés nationaux et internationaux ; et soutenir les femmes transformatrices : reconnaître et promouvoir le rôle crucial des femmes dans la valorisation des produits locaux.
Le Mois du Consommer Local est une initiative clé pour le développement économique durable dans l’espace UEMOA. En soutenant la production locale, cet événement contribue à l’autosuffisance alimentaire et à la résilience économique des pays membres.
Ousmane Karim Coulibaly, Dg de l’INPS
Cette année, sous l’impulsion du directeur général de l’INPS Ousmane Karim Coulibaly, les reformes se succèdent mais ne se ressemblent guère pour le bien-être des affiliés. Parmi ces reformes on peut citer, entre autres, la mise en place en faveur des retraités d’un système de paiement rapide et efficace.
Pour les entreprises privées et publiques, une approche proactive a été adoptée à travers des campagnes d’information et de sensibilisation. Cette stratégie a permis à plusieurs d’entre elles de régulariser la situation de leurs employés, satisfaisant ainsi une exigence essentielle.
Les réformes opérées par le directeur général ont aussi porté sur le plan des infrastructures et de la logistique, le service s’est doté d’équipements ultramodernes, de bâtiments neufs et d’autres entièrement rénovés, offrant un cadre de travail et d’accueil optimal pour ses employés et usagers.
La formation n’a pas été en reste dans le cadre de ces avancées, de nombreuses catégories socioprofessionnelles au sein de l’INPS ont bénéficié de programmes de renforcement de capacités diplomates. Ces nouvelles compétences conféreront aux agents une expertise renforcée, rendant l’institution plus performante et compétitive. Par ailleurs, l’INPS a recruté de nouveaux agents, participant ainsi activement à la lutte contre le chômage des jeunes, une priorité nationale soutenue par les hautes autorités du Mali sous le leadership du président de la Transition, le général d’armée Assimi Goïta.
A l’horizon 2025, l’avenir s’annonce prometteur pour l’INPS avec plusieurs projets ambitieux : la valorisation des cadres à travers des formations de haut niveau dispensées en interne par des experts compétents ; la multiplication des centres et l’élargissement de la gamme de services offerts. Ces différentes actions menées durant 2024 sous le leadership du directeur général Ousmane Karim Coulibaly ont permis d’améliorer les prestations de l’Institut au grand bonheur des affiliés.
Ibrahim N’Diaye Dg de BDM-SA
Ibrahim N’Diaye Directeur général de BDM-SA fait partie sans nul doute des personnalités qui ont marquée l’année 2024 au Mali. A la tête du premier groupe bancaire au Mali, le Directeur général de la BDM-SA a su insufflé du sang neuf à la banque qui garde toujours sa renommée de première banque au Mali. Les résultats durant 2024 sont surtout encourageants comme l’ont constaté les administrateurs lors la 86 eme session du CA de la BDM-Sa tenue le 7 décembre 2024. Le président du CA, l’ancien Premier ministre Ahmed Mohamed Ag Hamani lors de ces travaux avait souligner qu’en dépit de cette conjoncture économique et financière défavorable, leur institution a fait preuve de résilience et d’anticipation, comme l’attestent les résultats remarquables présentés. “La bonne tenue des ratios prudentiels, la poursuite de l’assainissement du portefeuille, le défi relevé de la mise en conformité définitive avec les dispositions des différentes circulaires de la Commission bancaire de I’UEOMOA et le résultat à mi-parcours sont des indicateurs éloquents de la qualité du management de la Banque, sous le leadership incontestable de la Direction générale, de l’engagement et du dévouement de l’ensemble des Collaborateurs, qu’il me plait ici de saluer chaleureusement”, s’est félicité le président du Conseil d’administration. A l’en croire, ces résultats remarquables qui permettent à la BDM-SA de consolider ses positions au plan national augurent de perspectives heureuses quant à son expansion internationale, par l’ouverture prochaine de ses succursales à Cotonou et à Niamey. Il a saisi cette occasion pour appeler à la vigilance et à la prudence car ces résultats qui traduisent une croissance régulière de la Banque sont de plus en plus scrutés par l’environnement national et sous régional perturbé. Le président du Conseil d’administration a également déclaré que la première année du plan à moyen terme démarre-t-elle dans des conditions difficiles liées en particulier aux conséquences de l’insécurité, des inondations et des perturbations sociopolitiques dans la sous-région. “Des options politiques majeures ont également un impact certain sur le secteur financier régional, notamment la sortie de la CEDEAO du Burkina Faso, du Niger et du Mali, ainsi que la mise en place des organes de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Enfin la décision de l’UEMOA de renforcer, voire doubler le capital des filiales pourrait ralentir la politique d’extension de la banque, tout en affectant considérablement son équilibre financier”, a prévenu le président du Conseil d’administration.
Il est important de souligner qu’à la fin des travaux de cette 86 eme session du conseil d’administration, les administrateurs ont noté avec satisfaction les résultats réalisés par le premier Groupe bancaire malien dans l’espace UEMOA au terme des neuf (09) premiers mois de l’année 2024. Le Conseil d’Administration a tenu à adresser ses chaleureuses félicitations ainsi que ses encouragements aux dirigeants et aux personnels du Groupe BDM pour les performances réalisées dans un contexte particulièrement difficile tout en les exhortant à la persévérance pour un devenir meilleur.
Badara Aliou Coulibaly, Directeur général de la BNDA
Nommé à la tête de la Banque nationale de développement agricole (BNDA), il y a juste une année, plus précisément le 14 décembre 2023, Badara Aliou Coulibaly semble avoir apporté sa touche dans la gouvernance de la banque verte. En une année, on peut dire que les chiffres sont au vert en termes de résultat.
Cet ancien directeur du pôle finances et trajectoires se dit fier d’annoncer que la BNDA affiche des chiffres assez honorables, malgré une conjoncture économique difficile. “Au cours de l’année 2024, nous avons généré un produit net bancaire qui reste stable par rapport à l’exercice 2023”, précisera-t-il.
En 2024, soulignera-t-il, “la BNDA a injecté plus de 410 milliards de F CFA, dont 114 milliards sur le secteur de l’agriculture. Ces financements ont bénéficié aussi bien aux industries, aux PME, aux PMA, aux institutions et même aux particuliers”.
La BNDA a été accréditée au Fonds vert climat, précisera-t-il. Ce qui est une grande première au Mali. “Cette accréditation est une étape très importante. La BNDA est la première entité au Mali et la deuxième banque commerciale au sein de l’Uémoa. Il s’agit d’une accréditation qui permet à la banque de contribuer à la diminution des gaz à effet de serre et de contribuer également à la résilience climatique des populations maliennes”. Parole du directeur général Badara Aliou Coulibaly.
En 2025, promet-il, “la BNDA entend renforcer et accélérer son programme de transformation digitale. Tout comme elle doit procéder à l’inauguration de son nouveau siège sans oublier l’ouverture de son agence VIP. Toutes choses qui contribueront à répondre davantage aux besoins de notre clientèle”.
Seydou Kéïta dit Seydoublen, PDG de SDA
Sans conteste, il est l’ancien sportif le plus méritant de tous les temps dans les œuvres d’accompagnement des autorités et d’investissement au profit de ses concitoyens. Le président de la Transition, le général Assimi Goïta, a inauguré, le mardi 2 juillet 2024 le complexe agro-industriel “Seydou Diogo Awa” (SDA) de l’ancien footballeur international, Seydou Kéita dit “Seydoublen”. Situé à Sanankoroba, à 30 km de Bamako sur la RN7, ce complexe a coûté à l’ancien capitaine des Aigles du Mali un investissement de près de 16 milliards de F CFA.
Implanté sur une superficie de 7 hectares, le complexe regroupe 6 unités industrielles de production, d’huile végétale alimentaire, de tourteau et d’aliments pour bétail, de beurre de karité, de savon et de bidons en plastique. Selon le promoteur, le complexe SDA va créer plus de 400 emplois permanents et plus de 10 000 emplois indirects.
Dans une déclaration à la presse, après la visite des unités industrielles, le président Assimi Goïta a mis l’accent sur “l’importance stratégique de ce complexe industriel pour l’économie nationale”.Seydou, à la fois un visionnaire et patriote, compte participer de façon significative aux efforts de développement économique du Mali où il allie la fibre citoyenne, l’humanitaire et l’agro-business.
Elu meilleur joueur de la Coupe du monde junior (U20) en 1999 au Nigeria et “Soulier de bronze” africain en 2007, Seydou Kéita est actuellement le footballeur malien le plus capé avec 17 titres collectifs remportés durant sa carrière. Ce gaucher magique a commencé sa carrière professionnelle à l’Olympique de Marseille (OM/France) pour prendre sa retraite au Qatar (El-Jaish Sports Club) après avoir joué au FC Lorient (France), au RC Lens (France), au FC Barcelone (Espagne), au Dalian Professional Football Club (Chine), le FC Valence (Espagne) et à l’AS Roma (Italie).
Daouda Coulibaly , PDG du Groupe Sama
Le groupe Sama Money présidé par Daouda Coulibaly n’a cessé de conforter son empire dans le monde des finances du Mali durant 2024 en intégrant plusieurs cordes à son arc avec le lancement officiel de Sama Finance au Mali, lequel est le fruit du rachat de la première agence de micro finance (PAMF) par le groupe Sama. Cette étape marque selon le patron du Groupe Sama leur engagement à promouvoir l’inclusion financière en offrant des solutions modernes et accessibles à tous. Une innovation qui facilitera les transactions financières au quotidien pour les utilisateurs de Sama money. Aussi cette année, Sama Money a signé un partenariat d’appui technique avec IFC du groupe de la Banque mondiale pour renforcer les acquis de Sama Money et les aider à mieux implémenter leur vision axée sur une meilleure inclusion financière des populations. Toujours dans le domaine du partenariat Sama Money et Kafo Jiginew ont lancé cette année la Bank 2 Wallet qui permettra désormais au million de clients Sama Money de faire des opérations dans les guichets de Kafo et aux 400 000 membres de Kafo de faire des opérations dans les 30 000 points de service de Sama.
Tout ceci pour dire que Sama Money, à travers son PDG, a été un acteur clé du développement du Mali en 2024.
Abdelaziz Biddine, directeur général de Moov Africa Malitel :
Abdelaziz Biddine est aux manettes de Moov Africa Malitel depuis 2017 et il le conduit certainement à bon port. Grâce à son management visionnaire, Moov Africa Malitel fait partie des leaders dans le domaine de la télécommunication au Mali.
Sous son management, la société de téléphonie a beaucoup évolué. Les partenariats stratégiques tissés par lui ont permis à Moov Malitel de s’adapter aux réalités du moment et aux innovations technologiques. En juin dernier, la société a lancé la BMS Moov Money, un service Bank to Wallet via Moov Money qui relie le compte BMS du client à son compte Moov Money.
Sous le leadership de M. Biddine, Moov Malitel a initié Moov Business Day dont la 2e édition a lieu le 18 décembre 2024. Ce rendez-vous fut une occasion pour échanger, partager avec les partenaires ses réussites et explorer ensemble des nouvelles opportunités.
Il a également rendu possible la connexion des entreprises à la fibre optique. Et ambitionne d’accélérer les investissements dans ce domaine afin d’atteindre une large couverture de toutes les grandes villes du pays avec des débits pouvant dépasser 2gbt/seconde. Ce n’est pas tout, Moov Malitel propose des liaisons spécialisées pour des besoins spécifiques des clients avec une connectivité fiable et ininterrompue. La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est une réalité avec des actions sociales tous azimuts, des tombolas et autres divertissements à la disposition du peuple malien.
Aboubacar Sadikh Diop, Dg d’Orange Mali
Proposer des solutions simples aux problèmes complexes, telle est la marque d’Orange-Mali. Cette dynamique n’a pas faibli sous le leadership de Aboubacar Sadick Diop qui dirige Orange-Mali depuis 2022.
Au moment où les abonnés des autres sociétés font la queue devant ces entreprises pour l’identification de leurs puces, exigée par les autorités, Orange-Mali, sous le leadership inspirant et ingénieux de M. Diop, a développé un moyen permettant à ses abonnés d’identifier leurs puces sur place et à tout moment. En termes d’innovation, Orange est parmi les meilleurs.
Ce n’est pas tout. Orange-Mali est une entreprise citoyenne qui accompagne beaucoup d’initiatives des jeunes dans les domaines sportifs, de média, d’entrepreneuriat, etc. Sous la directive du DG Diop, Orange-Mali s’est illustré dans des actions philanthropiques en venant en aide aux familles sinistrées à la suite des inondations de la saison pluvieuse précédente.
Avec cette fondation, Orange Mali ne cesse d’exprimer sa forte volonté d’être une entreprise citoyenne et de participer au développement économique, social et culturel du Mali. Elle œuvre depuis cette date auprès des autorités et des acteurs sociaux publics privés, ainsi que des ONG, pour alléger les souffrances des populations démunies. Pour cela elle a défini des domaines d’intervention dont la santé, l’éducation, la culture et la solidarité de première nécessité. Aider, soulager les couches fragiles de la population, contribuer à réduire la pauvreté, appuyer l’éducation, améliorer la santé, mettre en valeur la culture : tels sont les objectifs de la fondation Orange Mali.
Ibrahima Diawara, PDG d’IBI-Groupe :
L’année 2024 aura révélé en Ibrahima Diawara l’homme des investissements innovants. En effet, après l’aviation, les bâtiments et travaux publics, l’agrobusiness, le PDG d’IBI Groupe a lancé la société “Angata” (Allons-y), une filiale d’IBI Motors, spécialisée dans la vente de véhicules 100 % électriques dont des taxis électriques urbains, climatisés et économiques. La cérémonie de lancement officiel de ce projet de taxis s’est tenue le samedi 9 mars 2024 au siège de la société à l’ACI-2000 en présence du ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo.
Les nouveaux véhicules d’IBI Motors ont 300 kilomètres d’autonomie. Le premier lot de taxis est disponible à Bamako pour le transport de la population de Bamako et environnants avec un confort inégalé. Selon Ibrahima Diawara, PDG d’IBI Groupe, l’idée de mettre en service des taxis électriques entre en droite ligne de la nouvelle préoccupation mondiale, à savoir le transport vert afin d’arrêter l’utilisation des véhicules thermiques d’ici l’horizon 2030. Avec des taxis 100 % électriques, IB Motors entend jouer un rôle actif dans la préservation de l’environnement au Mali.“Avec ces taxis électriques, il y a une grande révolution. Le monde est en mutation en matière d’énergie. Il faut que nous prenions rapidement le train en marche, être dans la locomotive. Dans un pays comme la Chine qui n’a que 2000 heures d’ensoleillement, 60 % des véhicules qui circulent sont des véhicules électriques. Les pays développés ont décidé qu’en 2035, il n’y aura plus de véhicules thermiques. Le paradoxe est que l’Afrique, le Mali particulièrement, a plus de 4200 heures d’ensoleillement”, avait confié le promoteur du projet Diawara.
Donc, il est possible que nous produisions notre carburant qui est le soleil que Dieu nous a offert gratuitement, en installant des panneaux qui vont nous servir de combustible pour faire fonctionner nos véhicules. Aujourd’hui, il y a même des camions électriques.
Bon à savoir : avec les véhicules électriques, chaque kilowatt fait 12 km. Ce qui fait moins de 15 F CFA par km alors qu’avec les véhicules thermiques (au gasoil ou essence), chaque kilomètre coûte 100 F CFA pour les petits véhicules et 200 F CFA pour les grosses cylindrées. Voilà la révolution.
Notons qu’Ibrahim Diawara est le promoteur de la chaîne de télévision privée «Advance TV» qui est aujourd’hui la fierté.
Cessé Komé, promoteur des hôtels Radisson
Cessé Komé est le promoteur des hôtels Radisson Blue de Bamako et d’Abidjan et de Radisson Collection (ex-Sheraton) de Bamako. A la faveur des festivités du 22 septembre 2022 marquant la fête de l’indépendance du Mali, le natif de Koïra (cercle de Nara) a été élevé à la dignité de Commandeur de l’Ordre national par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, pour services rendus à la nation. Quels sont ces services ?
Ils sont liés à sa contribution dans l’amélioration des capacités d’hébergement du Mali et de sa capitale Bamako, une véritable métropole de rencontres internationales.
Après avoir touché à tout dans les affaires comme cireur de chaussures, vendeur ambulant de livres et de parapluies dans les rues d’Abidjan, l’importation de textiles chinois dans la sous-région, il entre dans le cercle fermé de l’hôtellerie de luxe, dernière trajectoire jusque-là de son destin. C’était à la faveur de la Can-2002 organisée au Mali aux mois de janvier et février. Komé répondait à l’appel de l’ancien président Alpha Oumar Konaré aux Maliens de la diaspora afin qu’ils viennent investir au pays dans la perspective de la Coupe d’Afrique des nations. Ainsi est né l’hôtel Résidence Komé, un établissement de 50 chambres.
Plus tard, Résidence Komé deviendra Radisson Blue Bamako, doté de 190 chambres. Cessé Komé y emploie environ 250 personnes. Enfin, surgit de terre Radisson Collection de Bamako (ex-Sheraton) doté de 200 chambres. Ce n’est pas tout : outre des hôtels de haut standing dans plusieurs pays, Komé dispose d’autres entreprises en Côte d’Ivoire, qui font la fierté.
Cheick Oumar Karagnara, Patron de Pétro Bama
Le nom de Cheick Oumar Aya Karagnara ou “Super Mano” est intimement lié à celui de la famille Karagnara qui fait penser automatiquement aux hydrocarbures, notamment les stations Petro Bama, mais aussi dans le domaine sportif où Pétro Bama est sponsor officiel du football malien à travers la signature d’un partenariat avec la Fédération malienne de football. Il accompagne également d’autres disciplines sportives pour le plus grand bonheur du sport malien. Raison pour laquelle, la société a signé hier un partenariat pour accompagner la Fédération Malienne de Handball. Raison pour laquelle Pétro Bama continue d’accompagner tous les acteurs du sport malien à commencer par les journalistes sportifs et les supporters en vue d’une participation honorable aux différentes compétitions internationales. A travers Cheick Oumar, Petro Bama sponsorise plusieurs émissions sportives et compétitions de football puisque lui-même est un passionné de sports. A titre de rappel, Petro Bama est le sponsor officiel de la compétition de football la mieux organisée aujourd’hui à travers le Mali. Il s’agit de la «Coupe Petro Bama Vacances Foot dont l’édition 2024 a été remportée par Hamdallaye. Réputé humble et discret, Cheick Oumar Karagnara contribue à sa façon au développement de son pays à travers des actions purement humanitaires. C’est donc logiquement que le jeune Cheick Oumar Aya Karagnara gère aujourd’hui plusieurs structures comme Petro Bama avec une vingtaine de stations.
CANAM : Le rôle central du médecin-général de brigade Boubacar Dembélé
En 2024, la Caisse nationale d’assurance maladie (Canam) a connu des avancées significatives, notamment avec l’obtention de la certification ISO 9001 version 2015. Ces réalisations n’auraient pas été possibles sans l’engagement indéfectible de son directeur général, le médecin-général de brigade Boubacar Dembélé. Sa vision stratégique et son dévouement à offrir des services de qualité ont été les moteurs de cette transformation.
Sous la direction du général Dembélé, la lutte contre la fraude dans l’Assurance maladie obligatoire (Amo) a été intensifiée. Grâce à ses initiatives, la Canam a pu identifier et traiter divers cas de fraudes, incluant des prestations non conformes et des usurpations d’identité. Général Dembélé a également supervisé l’acquisition et la mise en œuvre d’un logiciel de gestion des feuilles de soins, garantissant une traçabilité optimale et une utilisation efficace des ressources.
Avancement du Ramu
Le médecin-général Dembélé a joué un rôle crucial dans l’élaboration et l’adoption de textes réglementaires relatifs au Régime d’assurance maladie universelle (Ramu). Sous sa direction, des lois et décrets essentiels ont été mis en place, bien que certains, notamment ceux relatifs au financement, attendent encore leur adoption. Cette dynamique législative est le reflet de son engagement à structurer le système de santé malien. Le général Dembélé a aussi impliqué dans le fonctionnement des commissions paritaires pour garantir le bon fonctionnement du Ramu en collaboration avec les prestataires de soins. Sa capacité à instaurer un dialogue constructif avec les parties prenantes a renforcé la cohésion et l’efficacité des actions entreprises.
Amélioration des conditions de travail
Conscient de l’importance d’un environnement de travail propice, il a lancé, de commun accord avec le département de tutelle, les travaux de construction du nouveau siège de la Canam. Cette initiative vise à rassembler les services sur un même site, à accroître la capacité des locaux et à offrir un meilleur accueil aux usagers.
En somme, les réalisations de la Canam, sous la houlette du médecin-général de brigade Boubacar Dembélé, témoignent d’une volonté ferme de rehausser l’efficacité de l’Amo au Mali. Grâce à des initiatives audacieuses, la Canam s’affirme comme un acteur clé dans la transformation du système de santé, visant une plus grande équité et accessibilité pour tous les Maliens.
Habib Sissoko : L’indéboulonnable
2024 allait être l’année des tempêtes dévastatrices pour le président du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm), se disaient peut-être intérieurement ses détracteurs. En effet, dès sa réélection-plébiscite à la tête du Cnosm, Habib Sissoko fit l’objet de toutes sortes d’attaques, de calomnies et de dénigrement.
Tous les prétextes, de même que toutes les occasions étaient bonnes pour tenter de saper sa réputation. Après avoir échoué à lui faire porter le chapeau d’unique responsable de la performance limitée des Maliens aux Jeux olympiques de Paris, le département en charge des Sports avait tenté de spolier le Cnosm de sa mission pour les Jeux olympiques de Los Angeles 2028. Mais, tel un battant assuré de la baraka des siens, Habib Sissoko a résisté vaillamment à toutes les tempêtes. Cerise sur le gâteau : le rapport du Bureau du Vérificateur général (BVG), qui était censé lui donner le coup de grâce final, s’est révélé être une opportunité inattendue de prouver la sincérité et le désintéressement de l’homme vis-à-vis du bien public. Circulez donc, il n’y a rien à voir de suspect chez Habib Sissoko !
Réélu président du Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM) le 6 juillet 2024, Habib Sissoko a été salué par le Comité international olympique (CIO) dont le président lui a réaffirmé tout son soutien. “Tous mes vœux de succès vous accompagnent pour ce nouveau mandat et sachez que le CIO se tient, comme toujours, à votre entière disposition pour continuer de soutenir et d’aider votre CNO dans l’exercice de ses missions et de ses activités au service de l’Olympisme et des athlètes du Mali”, a indiqué Thomas Bach dans une correspondance adressée au Cnosm.
Le président du CIO a souhaité recevoir Habib dans les meilleurs délais pour des discussions et échanges approfondis au profit du Mouvement olympique international. Cette correspondance prouve, si besoin en était, l’intérêt grandissant du CIO pour le Cnosm cité en référence sur le continent et au sein de l’Association des Comités Nationaux Olympiques (ACNO). Il a également reçu les félicitations de l’ACNOA à travers son président Moustaph Berraf.
Seul candidat en lice, Habib Sissoko a été réélu (le 6 juillet 2024 à l’unanimité des 23 fédérations nationales présentes) à la tête du Cnosm pour un 7e mandat consécutif.
Mamoutou Touré dit Bavieux : Moral d’acier, bras d’acier
Incarcéré dans une affaire extra-sportive, Mamoutou Touré dit Bavieux tient bon. Avec un moral d’acier, il continue de diriger les affaires de la Fédération malienne de football malgré la restriction de ses mouvements. Il a marqué le football malien de son empreinte. Au cours de son précédent mandat, Bavieux était parvenu à se faire élire au Conseil exécutif de la Fifa, un poste stratégique qui lui a permis d’apporter beaucoup de projets sportifs au Mali. Au nombre de ceux-ci la construction d’un Centre technique ultramoderne. Après la pose de la première pierre en février 2021 par le président de la Fifa, Gianni Infantino, les chantiers dudit Centre ont atteint aujourd’hui les 80 % pour un coût qui avoisine les 5 milliards de F CFA.
Bâti sur une superficie de 20 hectares, ce joyau sera doté de trois terrains gazonnés (synthétique et naturel) de dernière génération avec des vestiaires pour joueurs et arbitres, un hôtel 4 étoiles (R+5) de 40 chambres pour l’hébergement des joueurs de l’équipe première, des blocs administratifs et techniques, des bureaux pour la direction technique et d’autres responsables du Centre, des dortoirs pour accueillir des équipes (filles & garçons), des salles de gym, des piscines modernes “froide et chaude”, de salles de restauration, etc.
Mieux, Bavieux a entrepris un vaste projet de logement des Ligues régionales de football. Sur les 9 ligues, certaines ont déjà leur nouveau siège flambant neuf à l’étape de finition. Il s’agit des Ligues de Gao, Mopti et Sikasso.
Fort de ces acquis et du soutien du comité exécutif de la Fémafoot, Bavieux se porte candidat à sa réélection, une candidature est parrainée par le CE de la Fémafoot.
En tout cas, notre compatriote est depuis quelques années le dirigeant sportif africain le plus respecté par la FIFA et la CAF.
Jean Claude Sidibé, président de la Fédération malienne de basket
Jean Claude Sidibé soufflera ses deux bougies à la tête de la Fédération Malienne de Basket-ball. Il a été élu lors de l’Assemblée générale élective du 30 décembre 2022, pour un mandat de 4 ans. À l’issue du vote, Me Jean Claude Sidibé avait obtenu six voix contre trois pour son challenger Moustapha Touré.
2 ans après, le bilan est plus que positif, selon de nombreux observateurs avertis du monde de la balle au panier.
Parlons seulement du bilan de la saison 2024. Le Mali a été double champion de l’Afrobasket U-18 filles et U-18 garçons au Pretoria, en Afrique du Sud, sacré 13è mondial sur 16 de la Coupe du monde U17 au Mexique et une victoire sur trois lors de la pré-qualification de l’Afrobasket- senior hommes à Dakar. Avec cette victoire à Dakar, l’équipe nationale du Mali garçon est qualifiée pour la dernière phase des éliminatoires de l’Afro-basket, prévue à Bamako.
Me Jean Claude Sidibé nourrit beaucoup d’ambitions en termes de perspectives pour l’année 2025. Il s’agit de gagner un 9è titre d’affilée de l’Afro basket U16 filles et un 2è trophée pour les garçons dans la même catégorie.
Pour l’Afrobasket seniors dames prévue à Abidjan, en Côte d’Ivoire, l’objectif n’est autre que le titre et être en demi-finale de l’Afrobasket seniors hommes à Luanda, en Angola. Pour la Coupe du monde U-19 filles en République Tchèque, il s’agit de jouer la finale et la demi-finale pour la Coupe du monde U-19 garçons.
Amadou Diadié Sankaré, PDG de SAER-Emploi
Amadou Diadié Sankaré se définit lui-même comme étant, en réalité, un acteur de l’emploi. Il offre des services à des sociétés qui passent ensuite par la SAER Emploi pour embaucher du personnel. C’est la nature de son activité qui fait de SAER un employeur important au Mali. “Le groupe SAER est un ensemble de vingt-six sociétés réparties sur cinq pools d’activité. Le premier groupe englobe l’emploi et les assurances, puis il y a le pool agro-industriel, le pool minier, le pool des services et, enfin, le pool des finances et du commerce. Voilà l’ossature du groupe SAER. Nous sommes présents aujourd’hui dans tous les pays de l’UEMOA (Union économique et monétaire de l’Ouest africain), mais également en Centrafrique, au Tchad, un peu au Ghana, au Cameroun, soit une bonne dizaine de pays d’Afrique, ainsi qu’au Canada et au Royaume-Uni. Voilà à peu près notre implantation géographique.” Voilà décrite par son patron la société SAER-Emploi.
C’est en 1993 que Diadié Sankaré créa la Société africaine d’études et de réalisations (SAER). Cette société est spécialisée dans le domaine des ressources humaines devenant ainsi le premier opérateur des services de ressources à valeur ajoutée et à l’application de l’outsourcing intégral de la fonction ressources humaines au Mali. Au fil de son évolution, la société SAER a développé une palette de service qui couvre l’ensemble des activités liées au domaine de l’emploi. Avec un effectif de plus de quatre milles (4000) employés, la Société SAER regroupe des compétences assez diversifiées pour répondre, dans une large mesure, aux besoins des entreprises clientèles. L’essentiel des activités de SAER-Emploi est piloté à Bamako, mais elle a également procédé à l’ouverture des filiales dans plusieurs pays de la région (Sénégal, Côte d’Ivoire, Niger, Guinée et Burkina Faso).Recrutement, placement, formation, audit, gestion du personnel, de la paie, des conflits socioprofessionnels… SAER-Emploi, la société mère, est aujourd’hui le leader des services de gestion des ressources humaines en Afrique de l’Ouest francophone, où elle est présente dans sept pays, avec plus de 7000 employés. Elle réalise 30 % du chiffre d’affaires du groupe, qui, depuis 2007, a diversifié ses activités dans des domaines aussi divers que la finance, l’ingénierie, l’agro-industrie, en passant par les transports, avec notamment Mali-Créances créée en 2007 et spécialisée dans le recouvrement de créances pour le compte des tiers, DS CONSULTING créée en 2010 et escortant comme bureau d’étude spécialisé dans le développement des marchés ; IMS créée en 2010 sous le nom de SAER NIME consacrée à l’extraction et à la construction d’infrastructures ; DSBI créée en 2013 est spécialisée dans les passations des marchés Commerce général transit Import / export et de l’industrie ; Bio Mali (huile pour le secteur pharmaceutique) ou encore SEYAM (purée de mangues).
En 2014, Diadié crée Securinord, une société spécialisée dans la sécurité. C’est dire que l’enfant de Niafunké est un vrai créateur d’emplois et de richesses.
Dr. Mamady Sissoko, PDG de la PPM
La Pharmacie Populaire du Mali (PPM) est un outil stratégique de la chaîne d’approvisionnement des produits de santé essentiels, pour le Gouvernement du Mali. Et Dr Mamady Sissoko est le Président directeur général de la Pharmacie Populaire du Mali depuis 2019. Et quand il arrivait, cette structure très stratégique était vraiment en hibernation. En bon manager, il a su mettre en place une stratégie afin de sauver cette entreprise publique. En une année seulement, les résultats étaient très visibles. Sous Dr. Sissoko, à partir de 2019, le chiffre d’affaires a grimpé à 14 718 611 599 F CFA, puis à 19 827 754 057 F CFA en 2020. En 2021, la PPM avait atteint plus de 134 % de ventes, un record absolu depuis sa création il y a 65 ans. Et aujourd’hui, si la Pharmacie populaire du Mali (PPM) reste toujours en vie, c’est en grande partie grâce au dévouement de son PDG Dr. Mamady Sissoko et à sa ferme volonté de sauver cette entreprise publique stratégique dans la politique nationale de santé du Mali.
En 2021, il a atteint le record de 29 364 557 614 F CFA, soit un bénéfice net de 1 459 764 199 F CFA. On était loin du déficit de -713 438 351 F CFA enregistré en 2017 et -1 260 470 404 F CFA en 2018. Et même avec la grande conjoncture de 2022 liée à plusieurs facteurs exogènes, le chiffre d’affaires a atteint 15 214 108 230 F CFA, soit un bénéfice de 421 506 836 F CFA. Quant au ratio de productivité (valeur ajoutée/effectifs), il est passé de 19,14 en 2019 à 29,53 en 2020 puis à 37,22 en 2021.
Les inondations qui ont frappé le Mali cette année, ont eu des conséquences désastreuses, notamment sur le système de santé. Les locaux de la Pharmacie Populaire du Mali (PPM), qui fournit une grande partie des médicaments du pays, n’ont pas été épargnés. Ils ont été gravement endommagés. Selon le président de la commission santé du CNT, Aboubacar Sidick Fomba, “personne ne s’attendait à de tels dégâts dus aux inondations. Le dégât a atteint les produits destinés aux hôpitaux, le coût est vraiment énorme et nous attendons la fin du processus d’évaluation”. Avant de préciser que “ces inondations constituent des facteurs d’insécurité sanitaire majeure pour la santé de la population”.
Face à cette situation, il a proposé, entre autres, la prise d’une dérogation pour extraire les médicaments et les matériels du secteur de la santé du code de procédure du marché public pour faciliter l’approvisionnement du pays en produits de la santé compte tenu de la situation d’urgence sanitaire que nous vivons actuellement ; la prise d’une décision politique de diligenter le projet de construction de la PPM dans le cadre du partenariat public-privé surtout que les ressources financières sont acquises et disponibles sans que l’Etat ne débourse aucun sou ; la liquidation urgente des mandats de la PPM en souffrance au niveau du Trésor public afin de faire face aux dégâts survenus et dans le but de faire un approvisionnement urgent des structures sanitaires ; l’adoption rapidement d’un texte pour la gestion des urgences sanitaires. La PPM est chargée d’une mission de service public relative à l’approvisionnement, au stockage et à la distribution des médicaments essentiels sur l’ensemble du territoire national. Elle peut également mener toute activité industrielle et commerciale portant sur d’autres médicaments et consommables médicaux.
Issa Arsina Cissé, président de la Coordination des associations pour le développement des cercles de la région de Tombouctou
Issa Arsina Cissé, président de la Coordination des associations pour le développement des cercles de la région de Tombouctou, a été très actif durant l’année 2024 sur le plan du développement communautaire. Ce natif de Goundam dans la région de Tombouctou ne sait que servir les autres au quotidien.
De Goundam à Tombouctou en passant par Sikasso et Zégoua, Issa Arsina Cissé a excellé dans les œuvres de bienfaisance. Ce fervent musulman ouvre et ferme les portes de son bureau par la lecture du Saint Coran comme pour démontrer qu’il est quotidiennement en mission d’Allah. Pour lui, c’est Allah, le Chef Suprême, et le Seul à mériter l’adoration de l’être humain.
Il est imam dans son quartier à Missabougou, vice-président du bureau local du Haut conseil islamique du cercle de Goundam et membre du bureau régional du Haut conseil islamique de Tombouctou. Il est président de l’Association pour le développement de la ville de Goundam ADVG, président de l’Amicale pour le développement du cercle de Goundam ADCG, président de la Coordination des associations pour le développement des cercles de la région de Tombouctou ADCRT et aussi président du Forum des cadres, notabilités et leaders religieux des régions du Nord et du Centre pour la paix et la stabilité au Mali.
Parallèlement à son plaidoyer pour sa région et son Goundam natal, Issa Arsina Cissé organise régulièrement des journées de lecture du Saint Coran pour le retour de la paix, de la stabilité au Mali. Durant l’année 2024, l’homme a mené un véritable plaidoyer auprès des autorités compétentes dans le cadre du développement de Goundam en particulier de la région de Tombouctou de manière générale. Il faut rappeler que depuis 2020, il s’investit pour la mise en valeur du système Faguibine auprès des autorités compétentes.
Il a à son actif plusieurs autres hauts faits d’arme notamment la dotation de la ville de Goundam de 4 forages équipés repartis : un forage devant la grande mosquée de Goundam, un forage à Larabterey Sidi Farrou, un forage à Sabeybangou et un autre à Diamnaty zone recasée (ancien site de la Minusma), l’octroi d’un groupe électrogène à la préfecture de Goundam, plaidoyer auprès de la direction de l’EDM pour doter la ville de Goundam d’un groupe électrogène de grande capacité.
S’y ajoutent des dons de vivres céréaliers aux personnes démunies de Goundam à chaque Maouloud, des équipements aux deux grandes mosquées de Goundam, l’organisation du Maouloud chaque année avec des voyages aller-retour Bamako-Goundam.
Son engagement communautaire a été salué et reconnu par de nombreuses associations et organisations avec des attestations de reconnaissance dont la dernière en date remonte au 30 novembre. C’était en marge de la célébration de la Journée nationale des légitimités traditionnelles, la Coordination des chefs de quartier de la Commune II du district de Bamako, où il s’est vu décerner une attestation par la jeunesse de la Commune II et le Haut conseil islamique de la même commune.
Hassane Baba Diombélé, DG ORTM, officier l’Ordre national du Mali
Il est l’auteur, avec son jeune et dynamique équipe, de plusieurs reformes au sein du média public de l’audiovisuel. La création des espaces de débats en langues nationales, le passage à la diffusion en HD (haute définition) pour une meilleure qualité des images, la délocalisation des émissions publiques, la réhabilitation et la modernisation des studios de production et de diffusion de la radio nationale, de la Chaine 2, de ORTM2 et de la télévision nationale, la mise en place des équipes légères de production dans les nouvelles régions administratives du pays, la vulgarisation des plateformes digitales de l’ORTM, la promotion des de la culture et des sports à travers le Bal de costumes traditionnels et la coupe de l’ORTM sont autant d’initiatives de l’homme.
Pour une meilleure visibilité des actions des autorités de la Transition, il a créé la page AES dans le journal de 20 h permettant ainsi, aux peuples de l’espace (Mali, Burkina, Niger) de suivre l’actualité des trois pays tous les jours.
Aussi, Hassane Baba Diombélé est un fervent défenseur de la cause féminine et de la promotion du genre car il a nommé trois femmes à la tête de la Chaine2 et une comme rédactrice en chef de ORTM2.
Dr. Abdoul Fatah Cissé : “Monsieur Hadj”
Dr. Abdoul Fatah Cissé a fini par imprimer sa marque à la Maison du Hadj. La transparence et la rigueur guident son action à la tête de cette institution. Sous son leadership, la Maison du Hadj a, en effet, pris son envol en devenant l’organisateur principal du Hadj après un travail législatif en profondeur, mené de mains de maître.
Depuis que l’organisation pleine et entière du Hadj lui a été confiée, aucune agence de voyage agréée ne se plaint de la répartition du quota des agences privées. Grâce au leadership payant de Dr. Abdoul Fatah Cissé, sous la vision éclairée du ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Dr. Mahamadou Koné, la Maison du Hadj s’est strictement conformée aux nouvelles directives des autorités saoudiennes concernant l’organisation du Hadj.
Aujourd’hui, la Maison du Hadj du Mali est une référence dans la sous-région où des institutions similaires viennent s’inspirer de son expérience très vantée au bonheur de leurs communautés musulmanes respectives. En Arabie saoudite, la Maison du Hadj ne cesse de propager sa bonne image auprès des autorités, des partenaires et des usagers qui, accessoirement, chaque année, lui octroient des prix, médailles et autres trophées pour ses bonnes pratiques. C’est toute l’image du Mali qui est rehaussée à chaque campagne.
Youssouf Touré, Pdg de Diabaly Transit International
Leader incontournable aujourd’hui dans le domaine du Transit, Youssouf Touré communément appelé “Papou Touré” par ses intimes, est le Président directeur général de “Diabaly Transit International”. Cette société semble dépasser les frontières puisqu’elle est très reconnue à l’international, grâce au leadership éclairé de son fondateur qui vient d’être distingué avec d’éminentes personnalités africaines lors de la 19 édition du Prix Africain de Développement (PADEV) tenue du 12 au 15 octobre 2024 à Kigali, au Rwanda. Il a été primé pour son leadership dans le secteur de Transit et de la logistique avec deux distinctions. Il s’agit du Prix du “Meilleur promoteur africain des services de transit” et le prestigieux prix de Docteur Honoris Causa pour la Dubaï Blockchain University. Il s’agit là d’une consécration pour son rôle central dans l’amélioration des échanges commerciaux sur le continent africain. Après Kigali, le Pdg de Diabaly Transit International vient de recevoir la distinction du “Grand Prix des Bâtisseurs du Mali” pour l’émergence et l’économie sociale. Du coup, il rejoint au palmarès de cette distinction qui récompense le cercle restreint des grandes personnalités.
Pour ce faire, il a reçu le Tableau d’Honneur des mains de la présidente de l’Union des Journalistes Culturels et les Animateurs des radios libres de Bamako, Mme Kéïta Salimata Kéïta. Avant de justifier cette distinction en ces termes : “cette remise est faite pour vous remercier de votre leadership éclairé à la promotion de la paix et votre contribution au renforcement du tissu social, via les actions de solidarité au profit de notre pays”.
Bandiougou Danté, président du comité de pilotage de la Maison de la presse :
Le président du comité de pilotage de la Maison de la presse Bandiougou Danté était également cette année devant les projecteurs non seulement lors de sa réélection à la tête du comité de pilotage de la Maison de la presse pour un nouveau mandat de 3 ans mais aussi durant d’autres affaires dont celle de Joliba TV News.
Il faut dire que Bandiougou Danté n’a cessé de défendre la cause de la presse malienne depuis qu’il a été porté à la tête de cette structure regroupant les faitières. Il a recentré ce combat autour de trois points essentiels ; à savoir : la liberté de la presse, la relecture des textes régissant le cadre juridique des médias maliens et l’octroi de l’aide à la presse.
A chaque sortie médiatique, Danté ne se prive pas de mettre ces trois sujets sur la table comme lors de la visite de courtoisie du Premier ministre Abdoulaye Maïga à la Maison de la presse où il a soumis ces doléances en ces termes : “Monsieur le Premier ministre, nous attendons de vous les conditions de la création d’un espace médiatique assaini, favorable à la libre expression et une aide spéciale conséquente pour la presse malienne”.
Une aide qui, selon lui, ne doit pas se limiter à l’aide financière. “Une aide financière qui d’ailleurs est inexistante depuis quelques années. L’aide doit englober à la fois les questions de formation, d’appuis institutionnels aux structures publiques, de formation comme la prestigieuse Ecole supérieure de journalisme et des sciences de la communication, de l’aide indirecte et de la problématique de la fiscalité des organes de presse“, avait suggéré le président du comité de pilotage de la Maison de la presse. Il n’a pas manquer de souligner au chef du gouvernement que la presse malienne traverse des périodes particulièrement difficiles.
“Nous sommes au regret de revenir encore sur les cas d’enlèvement, d’assassinat et de fermeture de médias à travers la prise de décisions extrêmes par l’instance de régulation censée garantir la liberté de la presse, comme le cas de Joliba plus près de nous”, a-t-il déclaré, rappelant au Premier ministre que “sans liberté de la presse, nous n’aurons aucune liberté”. Et de conclure : “La liberté de la presse n’est pas un choix, c’est une nécessité”.
Moi je pense que c’est Haidaradjeli l’auteur de cette idiotie complete. Tout sauf Moussa Joseph un troll de la tres maudite France! Qui peut parler du Mali en 2024 et oublier Abdoulaye Diop le Ministre des Affaires Étrangères du Mali et un digne fils de l’Afrique? Les ennemis du Mali sont en train de mourir de chagrins!