Jeamille, la prolongation du mandat et la médaille :La honte grandeur nature !

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En prenant les devants sur des hommes qui ne croient qu’en leur sauvage et cupide instinct de quête effrénée de pouvoir et de l ‘argent du pouvoir, le président Amadou Toumani Touré a préféré se démarquer, en réaffirmant haut et fort, pour le bonheur du peuple du Mali, sa volonté de partir définitivement le 8 juin 2012. Honte à ceux qui cherchaient à plonger le pays dans l’abîme, tchoco –tchoco ! Ils n’aiment pas le Mali encore moins son chef. Leur petit ballon a atterri mais …dégonflé. Quelle honte !

Un ballon de trop qui n’était pas sans grand risque pour le président. Démasqués et confondus par la grosse interview du président, ils se ravisèrent en cherchant à nous faire avaler une énième pilule, celle qui consiste à nous faire croire que cette médaille ne coûtait au bas mot qu’une vingtaine de millions et qu’ils n’avaient jamais pensé à une quelconque prolongation de mandat. C’était la semaine dernière à l’hôtel Salam, au cours d’une pitoyable conférence de presse. Une tentative de réparation d’une humiliation certaine, voilà l’exercice auquel, le président de la CCIM, président du CESC du Mali et non moins grand baron du PDES a voulu se prêter à travers sa sortie médiatique de la semaine dernière. Jeamille Bittar, puisqu’il s’agit de lui, a raté une bonne fois, une bonne occasion de se taire. Aussi rusé qu’un lièvre et aussi fougueux qu’un étalon, il aurait dû se dire. Que les Maliens n’allaient jamais se laisser une fois de plus piéger.

Le super président (CCIM et CESC) et tous ceux qui lui ressemblent et qui continuent de faire de grosses fortunes depuis 2002 sur le dos du peuple malien, du sang du peuple malien spolié, humilié, nargué et bafoué, organisaient bel et bien cette honteuse cérémonie de médaille, au terme de laquelle cérémonie, dans le stade rempli d’hommes et de femmes venus juste pour le spectacle, lancer l’humiliant appel à ATT et à son peuple pour une prolongation de mandat jusqu’en 2014. Après eux, certains des élus de Bagadadji, déjà acquis à cette perspective prendraient le relai. Deux ans, c’est bon à prendre avec ces temps qui courent, même s’ils savent que les Maliens ont cessé de les croire, cesser de croire à leur représentativité depuis qu’ils ont perdu la face, face à des Maliens déterminés et mobilisés contre le code qu’ils ont voté et qui leur a été renvoyé en plein visage pour relecture.

Samba Taikiri

 

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