Pour services rendus à la nation, la gendarmerie nationale a remis mardi des diplômes de reconnaissance et des chèques à 84 gendarmes admis à la retraite. C’était en présence du magistrat/colonel-major Satiqui dit Moro Sidibé, DG de la gendarmerie nationale.
La gendarmerie a fêté le départ à la retraite de 84 de ses éléments hier à la caserne, Chef d’escadron Balla Koné à Faladié. Les partants à la retraite ont reçu chacun un diplôme de reconnaissance et un chèque de 1,5 million de F CFA. Une somme entièrement payée par la Mutuelle de la gendarmerie.
En plus de la hiérarchie militaire, l’Amicale des anciens gendarmes était présente à cette cérémonie. Le ton a été donné par la revue des troupes au cours de laquelle le directeur général de la gendarmerie nationale a remercié et félicité ses hommes.
Selon le colonel-major Satiqui dit Moro Sidibé ses frères d’armes qui admis à la retraite ont abattu un énorme travail pour la nation, d’où cette reconnaissance à leur égard. La cérémonie s’inscrivait également dans le cadre d’une nouvelle vision des autorités de la gendarmerie nationale pour mieux organiser le corps.
“C’est un grand test au sein de notre corps”, a laissé entendre le directeur général. Pour lui, les efforts et les sacrifices consentis au service de la nation doivent être récompensés. Et c’est tout le sens de cette rencontre. Mais Satigui dit Moro Sidibé veut aussi créer une corrélation entre l’actuel commandement et les anciens gendarmes. D’où sa boutade : “On vient à la gendarmerie, mais on ne la quitte pas”.
Il a rappelé que les anciens gendarmes demeurent une source d’inspiration pour la jeune génération. Il a demandé aux 84 agents de rester à leur côté pour les conseils tout en leur souhaitant plein succès dans leur vie de retraite. Cette cérémonie, deuxième du genre, a été beaucoup appréciée et c’est ce qui nécessite d’ailleurs sa perpétuation au sein de la gendarmerie.
Le porte-parole des retraités, un ancien garde de corps du Premier ministre Modibo Kéita, a remercié le DG pour la réforme en vue de revaloriser le corps l’élite de l’armée.
Zoumana Coulibaly