Fespaco 2011 :  rn« Da Monzon : la conquête de Samanyana »  s’arroge le prix UEMOA

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Au cours de la cérémonie de remise des prix spéciaux dans le cadre de la 22ème édition du FESPACO, Sidi Fassara Diabaté, réalisateur malien, pour son film « Da Monzon : la conquête de Samanyana », a enlevé le prix UEMOA de l’intégration, d’une valeur de 5 millions de FCFA, dans la compétition long métrage.

En plus d’un trophée à l’effigie du logo de l’UEMOA, notre compatriote Sidi Fassara Diabaté, réalisateur du film long métrage « Da Monzon : la conquête de Samanyana », s’est vu décerner le 4 mars 2011, une enveloppe de 5 millions de FCFA.  En même temps que le prix remporté par notre compatriote, Sidi Fassara Diabaté, l’UEMOA a aussi salué le talent de la Sénégalaise Dyana Gaye, pour son court métrage intitulé «Un transport en commun », dans la catégorie court métrage, avec une enveloppe de 3 millions de FCFA et un trophée.

 Dans la même vaine,  l’œuvre de El Hadj Sani, intitulée « Cri de la tourterelle », un film Tv/vidéo, a été salué avec un prix de 4 millions de FCFA et un trophée. A rappeler que l’UEMOA a institué ces prix pour encourager les créateurs à produire des images cinématographiques, télévisuelles et vidéographiques africaines qui contribuent à la croissance économique et à la dynamique culturelle et politique sous-régionale.
rn Ces prix sont décernés aux meilleures réalisations de l’espace UEMOA de grande qualité artistique et technique qui traitent de l’intégration sous-régionale à travers ses composantes politiques, économiques et culturelles. En plus de l’UEMOA, 18 autres institutions ont décerné des prix spéciaux d’une valeur totale de 55 millions de FCFA à plusieurs films. Le film long métrage « Voyage à Alger » de l’algérien Abdelkrim Bahoul s’est arrogé le prix de l’association catholique mondiale pour la communication d’une valeur de 2 millions de FCFA et le prix des Nations unies pour les droits de l’enfant, d’une valeur de 2 millions, décerné par l’UNICEF. « Essaha ou la place », le film long métrage de l’algérien Dahmane Ouzid, a remporté le prix des Nations unies pour la lutte contre la pauvreté, d’une valeur de 5 millions de FCFA. Le film court métrage « Bénéré » du burkinabé Serge Armel Sawadogo a été salué par le prix de l’espérance d’une valeur de 3 millions de FCA, décerné par la Banque Mondiale et le prix plan pour les droits de l’enfant d’une valeur de 2 millions de CFA, décerné par le Plan Burkina Faso.

Le prix Institut national des langues et des civilisations orientales (INALCO), symbolisé par une caméra numérique HD d’une valeur de 3 millions de FCFA, a été décerné à la burkinabé Sarah Bouyain, pour son film « Notre étrangère ».  Le film documentaire « Histoire de haine manquée » d’Eddy Muyamuneza, a enlevé le prix des Droits humains, d’une valeur de 2 millions de FCFA, décerné par le ministère de la promotion des Droits humains (MPDH).  Le prix  Sembene Ousmane, d’une valeur de 2 millions de FCFA, remis par la « Ecobank foundation », a été remis au long métrage de « L’Homme qui crie » d’Haroun Mahamat Saleh.

Le prix de l’intégration pour le meilleur film ouest africain, d’une valeur de 5 millions de FCA, a été offert par la CEDEAO à Marc Koussaré du Nigéria pour son film « Enfance Handicapée ». Le court métrage « La métaphore du manioc » de Lionel Meta du Cameroun, a été honoré par le prix de la loterie nationale du Burkina Faso, d’une valeur de 2 millions de FCFA et le prix du meilleur talent émergent de l’organisation internationale de la francophonie, d’une valeur de 2,5 millions de FCFA.
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Le film documentaire « Paris mon Paradis » d’Eléonore Yameogo du Burkina Faso a enlevé le prix du Conseil supérieur de la Communication, d’une valeur de 2 millions de FCFA. Le film documentaire « L’eau va à la rivière » de Ed Adamo Kiangebeni de la RDC a remporté le prix de la ville de Ouagadougou, d’une valeur de 2 millions de FCFA remis par la commune de Ouagadougou.
rnAssane Koné
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