La première journée de la rencontre du forum des éditeurs africains s’est poursuivie par un diner-gala a l’hôtel Laico Amitié au cours duquel des hommes politiques et des journalistes ont été distingues.
Présidée par le Premier ministre Modibo Sidibe, la soirée-gala a enregistré la participation d’un grand nombre de journalistes et les représentants des récipiendaires, tels que Mme Adam Bak Konare, l’épouse de l’ancien président Alpha Oumar Konare, Mme Zanele MBeki, épouse de l’ancien président sud-africain tao MBeki et bien d’autres.
Pour joindre l’utile a l’agréable, tout en tenant a ne pas ôter a la soirée son véritable sens, a savoir, principalement, une soirée d’hommage a certains confrères tombés sur le front, la commission d’organisation a fait appel a des artistes comme Madina – l’aveugle joueuse de Kora, le jeune Konaté et Vieux Farka Toure – le fils d’Ali Farka Toure.
C’est ainsi que John Kufuor ancien président du Ghana; Alpha Oumar Konare, ancien président du Mali et de la Commission de l’Union Africaine; Thabo MBeki, ancien président de l’Afrique du Sud; Ellen Johnson Sirleaf, présidente du Liberia et Nelson Mandela, ancien président de l’Afrique du Sud se sont vus offrir des diplômes de reconnaissance pour leurs efforts en matière de défense des droits de l’Homme et de la Liberté d’expression mais aussi pour avoir permis des alternances douces dans leurs pays respectifs. Deux cas sont particuliers et méritent d’être soulignés. Il s’agit de celui de l’acier président malien Alpha Oumar Konare et celui de Ellen Johnson Sirleaf. Le premier a aussi été primé pour avoir ouvert les portes de l’Union Africaine a Taef en plus de l’alternance qu’il a permis dans son pays. La seconde, seule encore en exercice, a été primée pour tous les efforts qu’elle consent dans son pays en matière de liberté de la Presse, mais aussi parce que c’est la seule femme chef d’Etat sur le continent, elle doit donc être encouragé et soutenue pour ce faire. Elle vient d’ailleurs de signée une loi sur la liberté de presse et le droit a l’information. Une copie de cette Loi a été remise par le vice-président ghanéen a Mathatha Tsedu encore président de Taef.
L’émotion
Apres les leaders politiques, ce sont certains de nos confrères disparus qui ont été honorés. C’est ainsi que la fille de Puis NJawe, Amanda Cheakam Njawe s’est vue remis la distinction de son père par l’Ombudsman d’Afrique le Doyen Joseph Thioloe ; quant au Gambien Chief Manneh le sien a été remis par Philomena Da Silva du Cap-Vert, a son frère Moussa Manneh; la distinction de Norbert Zongo du Burkina Faso a été remise a son epouse Mme Genevieve Zongo par le président de la Maison de la Presse du Mali ; Pour ce qui concerne l’autre Gambien, Deydya Haydara, c’est sa fille Marie Haidara, tout en larmes – moment d’émotion intense dans la salle – qui a recupere son prix des mains de Emrakeb Assefa, éditrice éthiopienne. Enfin Jean Leonard Rugambage – journaliste rwandais assassine récemment devant son domicile – sa distinction a été remise par le Doyen Mamoudou Sy de la mauritanie a Rosemary.
ORDRE DE REMISE DES PRIX : ANCIENS CHEFS D’ETATS
1. John Kufour : Prix remis par Mathatha Tsedu, Chairperson of African Editors Forum
2. Alpha Oumar Konare : Prix remis par Souleymane Diallo, président du Forum des responsables de Médias de l’Afrique de l’Ouest
3. Thabo M’Beki : Prix remis par Mahamane Hameye Cisse, président du Comite national d’organisation
4. Ellen Johnson Sirleaf : Prix remis par Rosemary Okilo, secrétaire général de Taef
5. Nelson Mandela : Prix remis par Cheriff Sy, deputy chairperson of Taef
JOURNALISTES AYANT PERDUS LA VIE
1. Pius NJawe : prix remis par l’Ombudsman d’Afrique le Doyen Joseph Thioloe, reçu par sa fille Amanda Cheakam Njawe.
2. Chief Manneh ; prix remis par Philomena Da Silva, reçu par son frère Moussa Manneh
3. Norbert Zongo, prix remis par Makan Koné président de la Maison de la Presse du Mali, reçu par son épouse Mme Genevieve Zongo
4. Deydya Haydara : prix remis par Emrakeb Assefa reçu par sa fille Marie Haidara
5. Jean Leonard Rugambage : prix remis par Doyen Mamoudou Sy, reçu par Rosemary
The African Editor’s Forum (TAEF) est une organisation panafricaine de responsables de médias dont le siège est à Johannesburg. TAEF a été lancé en 2003. Elle est devenue formelle et fonctionnelle en 2005.Défendre et promouvoir la liberté et l’Independence de la presse
Travailler avec le secteur privé de façon à promouvoir le développement économique et politique de l’Afrique
Promouvoir de hauts standards d’éthique et de déontologie, la transparence et la gouvernance, le leadership, la défense et la promotion des droits de l’homme, la vérité sur l’histoire africaine,
Assurer la formation des gens de médias etc
Un certain nombre de facteurs donnent au TAEF l’opportunité d’organiser la conférence de Bamako la plus grande jamais tenue par TAEF à ce jour.
Ces facteurs incluent:
1) Le thème de la conférence et comme conséquence de ce thème, l’implication de l’Union Africaine.
2) L’Afrique de l’Ouest a été l’une des régions les plus actives de TAEF, ce qui donne la possibilité intéressante d’attirer un plus grand nombre des membres actifs à cette conférence.
3) La “citadelle de notre civilisation africaine” (Tombouctou) est située au Mali et cette conférence ne peut s’achever sans une visite officielle sur le site de l’ancienne capitale intellectuelle de l’Afrique.
4) TAEF compte saisir cette opportunité pour remettre des récompenses à certains de ses membres, décédés ou en vie ou encore aux leaders du continent qui ont contribué à la liberté de presse.
Tous ces facteurs nous offrent l’opportunité d’organiser une conférence qui transcende les rencontres où ne se lisent que les rapports régionaux ou nos conférences électives.
a) Le thème de la conférence est : “LES MEDIAS ET LE DEFI DE LA PAIX EN AFRIQUE”.
L’Union Africaine ayant déclaré 2010 l’année de la paix et de la sécurité en Afrique, notre thème concorde avec cette question continentale et nous donne la possibilité de parler du rôle des médias dans l’établissement et le maintien de la paix. Et comment l’absence de la paix impacte sur le fonctionnement des médias. Si la guerre est l’absence de paix et que la vérité en est la première victime, comment la guerre contre la vérité affecte-t-elle les journalistes en général et les éditeurs en particulier?
Si l’UA est impliquée dans des opérations de maintien et de consolidation de la paix dans plusieurs zones, comment, en tant que professionnels des médias décrivions-nous les efforts de l’UA dans ce sens et les effets qu’ils ont? Il s’agit là de questions qui seront soulevées lors du panel interactif prévu entre éditeurs et leaders de l’UA, parmi lesquels vont figurer les membres de la Commission Paix et Sécurité.
b) La communication inaugurale sera faite la deuxième journée et sera prononcée par le président du Nigeria, SE Goodluck Jonathan. Il reviendra sur le défi de gérer les conflits sporadiques qui éclatent dans certains Etats du Nigéria et comment le gouvernement conçoit le rôle des médias dans ce genre de situations. Il devrait y avoir des éditeurs nigérians pour répondre et cela pourrait mener à des discussions-débats enrichissants.
c) L’UA va co-animer un panel avec des journalistes. Nos représentants devraient comprendre des éditeurs vivant dans des zones en conflit. Le panel fera des propositions spécifiques de collaboration future entre les médias africains et l’UA.
d) Une soirée de gala sera organisée et pendant laquelle seront honorés certains confrères qui nous ont quittés: Jean Léonard Rugambage, Pius Njawe, Chief Manne, Norbert Zongo, Dauda Aidara etc.
e) TAEF va aussi honorer certains leaders qui ont aidés à faire de l’Afrique un meilleur terrain pour la pratique des médias: Nelson Mandela, John Kufuor, Thabo Mbeki, Alpha Konaré etc. Ils devront tous être invités mais dans le cas de Mandela, vu l’impossibilité pour lui de se présenter, il se fera représenté par un membre de sa fondation. C’est déjà confirmé.
f) TAEF se propose de mobiliser les responsables des médias de la région Afrique de l’Ouest auxquels vont s’ajouter ceux des autres régions (Afrique Australe, Afrique Centrale, Afrique du Nord, Afrique de l’Est). TAEF doit aussi s’assurer de la présence des éditeurs de la Somalie, du Soudan, de l’Erythrée, de la RDC et d’autres zones de conflits de façon à rendre nos discussions vivantes et agrémentées d’expériences vécues.
g) Seront invitées des membres d’organisations sœurs qui œuvrent dans le domaine de la liberté d’expression et de presse et la formation. Ils vont s’ajouter aux 300 responsables (dont 100 à 150 maliens) de médias attendus à la conférence de Bamako.
NB : Les dates retenues de cette 3ème Conférence de TAEF sont les 14, 15 et 16 octobre 2010.
Le Comité Exécutif de TAEF va s’impliquer pour que le Président du Mali, SE Amadou Toumani Touré sous le parrainage du duquel se tient la conférence ouvre les travaux et que le Président de la Commission Africaine, Jean Ping, soit l’un des orateurs principaux.
LIGNES DIRECTRICES
DE LA CONFERENCE……
Faire des medias des supports certains, professionnels et crédibles
TAEF a pour objectifs :
NOTE SUR LA CONFERENCE DE TAEF A BAMAKO (octobre 2010)